03 et 04/09/13 = San Francisco – Cuzco (Pérou)
05/09/13 = Cuzco, arrivée des lapins
*** On vous a manqué ? Nous sommes depuis 10 jours à Cuzco ou dans ces environs. Les journées ont été bien remplies et nous n’avions aucune envie de blogger. On va rattraper tout ça, ok ? ***
Après une dernière superbe soirée à l’ambassade de France de Pleasanton (à cause des drapeaux) avec notre famille d’accueil, Roy nous mène le lendemain matin à l’aéroport. Ça rentre pile poil dans le SUV, Ophélie n’aura finalement pas à s’accrocher sur le capot.
Au menu : 28 heures de voyages, 2 escales et 2 poids morts à trimballer. Au final, ça se passera bien puisque nous aurons autant d’atterrissages que de décollages, ce qui est tout de même important quand on prend l’avion.
A SF, ça commence mal puisque Boulet Fred a mal réparti les sacoches et se retrouve avec un tas de 26 kg au lieu des 23 maximum. 15 $ le Kg supplémentaire, plus cher que du bœuf !! Pour les vélos, nous ne payons que 50$ pièces, très bon prix.
A Mexico City, après 4 heures de vol, nous devons récupérer tous les bagages afin de passer la douane… Alors qu’on remonte ensuite dans le même avion ! On galère un peu avec nos gros cartons qui ne passent pas les portes. Les gars de la douanes les ouvriront, comme l’avaient fait ceux de SF. Il doit y avoir 2 Kg de scotch sur les boîtes après tout ça. Heureusement, ils trouveront pas la dope ni les flingues.
On survolera Mexico City de nuit, c’est gigantesque et ça donne pas du tout envie d’y poser nos roues. Ça mérite même pas une photo.
Nous enchainons alors avec 6 heures de vol pour Lima. On a les meilleures places dans l’avion :
- juste derrière des gosses que t’as envie de passer par le hublot
- dernier rang : on peut pas incliner le siège. Rappelons que ce vol à lieu entre minuit et 6 heures
- dernier rang : à 20 cm des chiottes. Et ça défile, le Péruvien semble être un gros déféqueur
A Lima, on récupère les bébés entiers. Oui, on les appelle bébé des fois. Des gros bébés tchèques de 22 kg plein de cambouis, areuh areuh. Notre vol pour Cuzco n’est qu’à 14h mais on nous change ça pour 9h30, cool. Là, on croise les doigts car nous n’avons le droit qu’à 23 kg chacun. Mais la nana fait tout passer sans aucun supplément, vélos + sacoches faisant pas loin de 90 kg en tout. Très bien tout ça, on avait budgété 1500 € en tout pour faire SF-Lima et nous n’aurons payé que 900 € pour faire SF-Cuzco. Au départ, on avait prévu de faire Lima-Cuzco en bus mais l’avion revient moins cher finalement et c’est beaucoup plus pratique. Et vive l’effet de serre !
La question qui se pose maintenant est : que faire des ces 600 € d’économie ? Plusieurs possibilités :
- acheter une tondeuse à gazon et des perruques
- faire un don au PSG
- s’offrir un foulard Hermès
- se faire tatouer des cartes routières genre Prison Break
- acheter pleins de chatons, un lance-pierre et faire preuve d’imagination
- pareil avec des chiots et un ventilateur
- les laisser de côté parce que c’est la crise, que la guerre risque d’éclater en Syrie, que la banquise fond et qu’on va tous être au chômage et crever de faim.
L’arrivée sur Cuzco est majestueuse, c’est un grand plateau avec une chaine de montagnes enneigées à l’Est. Désolé, la flemme de sortir l’appareil photo pendant l’approche. On s’attendait à une ville assez moderne, bouffée par le tourisme et avec des hôtels partout mais il n’en ai rien. Certes, le tourisme va transformer la ville à moyen terme mais pour l’instant, ça a encore l’air authentique, encore plus si on ferme les yeux sur les boutiques North Face tous les 50 mètres. L’aéroport est minuscule et peu de bâtiments font plus de 3 étages. On est bien au Pérou, pas dans un simulacre d’occident, youpi !
On souffle enfin en récupérant nos bagages, toujours en parfait état. On prend le 1er taxi qui nous aborde et c’est là qu’on se rend compte que notre pouvoir d’achat vient de quadrupler. Pour 10 €, sans négocier du tout, un gros van nous offre une course de 20 minutes jusqu’au Bed & Breakfast. On se rendra compte après coup qu’on s’est bien fait avoir puisqu’on aurait pas du payer plus de 20 Soles (5-6 €). Ophélie est à genoux avec l’altitude (3600m) et nos cœurs s’emballent quand on monte les bébés dans la chambre. Mais on récupère vite grâce à notre entrainement bionique aux US.
On se trouve un p’tit resto plein de Péruviens, on n’a même pas peur. Il n’y a plus de place mais on partage une table avec 2 autres personnes, c’est la façon de faire ici apparemment. On prend le menu familial et on mange très bien pour moins de 3 € chacun. On va se plaire ici.
Une petite -beurp – marche -beurp – digestive, juste le temps qu’une quarantaine de personnes essayent de nous vendre des aquarelles, des massages ou un tour en bus, et nous retournons nous écrouler dans notre chambre. Faut qu’on prenne des forces avant que les 2 lapins Duracell arrivent. Promis, on vous les présentera.
A Bientôt















