Point Break – les Pieds en France

  • 05/04/14 Sopelana – Gorliz = 11 km
  • 06/04/14 Gorliz – Mendexa = 80 km / 1830m de D+
  • 07/04/14 Mendexa – Zarautz = 57 km / 680m de D+
  • 08/04/14 Zarautz – Hendaye = 56 km / 760m de D+
  • 09/04/14 Hendaye = vacances !
  • 10/04/14 Hendaye = revacances !

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*** Commençons d’abord par les infos concernant notre retour. Je sais qu’un paquet de groupies en délire nous attendent. J’aimerais qu’elles soient prêtes pour notre arrivée, petites culottes à la main.

On arrivera à la gare de Paris Austerlitz ce dimanche 13 à 7h30 du matin. Nous rejoindrons la gare du Nord à vélo. Si certains veulent nous accompagner, n’oubliez pas les croissants. Au beurre. Tout chauds et croustillants. 3 chacun. Merci.

Ensuite, on espère prendre un TER qui nous déposera à la gare d’Orry-La-Ville à 11h28. De là, on pédalera jusqu’à la maison (Chantilly), en passant tranquilement pas le Château de la Reine Blanche. On devrait être chez mes parents vers 12h30 max. Donc avis aux cyclos du coin, vous êtes les bienvenues pour faire quelques tours de roue avec nous. En récompense, vous aurez le droit de piquer des trucs à bouffer une fois à destination, c’est cadeau pour les cyclistes. Ceux qu’aiment pas le vélo peuvent venir faire un petit coucou directement chez mes parents. Mais ils auront rien à bouffer ceux-là, ils n’auront pas mérité. A moins de nous supplier et de nous faire des offrandes naturellement.

Si vous avez besoin de l’adresse, contactez-nous par mail (via le contact du blog). ***

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du poulpe, un régal !

du poulpe, un régal !

Nous repartons de Sopelana sous un vieux crachin tout pourri, genre gris suicide comme on dit en Picardie. Malgré 2 jours de repos, on est complètement crevé et avons une envie de dormir au moins aussi lourde que nos vélos. Ça arrive des fois mais ça passe au bout des 1er kilomètres. Mais là, ça ne passe pas du tout et on décide de s’arrêter au premier camping et de battre ainsi le RECORD DE LA PLUS PETITE ETAPE DU VOYAGE = 11 km. On passe toute l’après-midi à somnoler malgré un beau soleil et une plage à proximité. A proximité veut dire à 3 km, c’est à dire beaucoup trop loin pour les 2 loques que nous sommes.

le camping de Gorliz. Beaucoup d'Allemands

le camping de Gorliz. Beaucoup d’Allemands

Le lendemain, ça va bien mieux et il fait un temps d’été, on part à bloc en short et t-shirt. On se fait une étape de dinosaure : sans passer un seul col et en restant plus ou moins au niveau de la mer, on se prend un D+ de fou, comme si on était monté jusqu’à Courchevel !

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Le finish vers le camping est infâme avec 2 km à 8-9 % puis 300m à 19 %. Ici, c’est la grande mode de mettre les campings en haut des collines les plus abruptes, on en refera les frais le lendemain à Zarautz avec un bon 12 %. Ça fait toujours mal en fin d’étape et la séance d’étirement sera salvatrice.

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C’est beau le pays Basque, mais ça se mérite. Donc le lendemain, rebelote avec pas mal de côte au début mais une 2eme partie géniale, le long de la côte avec un paysage digne de la highway 101.

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Pour la suite, on avait prévu d’aller rouler 3 jours dans les montagnes de Navarra avant d’aller chez notre amie Céline (tu parles d’un prénom basque…) à Itxassou (voilà, ça c’est basque).

Zarautz

Zarautz

Mais le soir, à Zarautz, on a tellement pleuré nos cuisses qu’on n’a plus le courage ni l’envie d’aller faire joujou grimpette. De plus, la météo annonce un temps estival. Toutes les conditions sont réunies pour déclencher le plan B : tirer tout droit vers Hendaye, vers la plage, vers la France, vers le camembert, vers les croissants, vers ma mère qui va nous appeler tous les jours au téléphone, vers les gens qui parlent français (ou presque vu l’accent), vers la glandouille pendant 4 jours !!

Zarautz encore

Zarautz encore

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Alors, on y va comme des bourrins, en prenant la route la plus courte et en évitant celles qui montent.

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A 500m de la frontière, on s’arrête pour un dernier casse-croûte espagnol, on avait trop faim. Puis c’est la frontière, mais sans panneau « France », sans barrière, sans rien, pas un flic. Donc pas de frontière en fait. Putain le con, j’aurais pas dû jeter toute la dope dans la rivière !!!

Hendaye a un peu changé depuis la dernière fois, y’a des pistes cyclables maintenant. Mais on a nos p’tites habitudes et on reste sur la route.

On monte au camping (en haut de la colline, ici aussi) et on pousse un gros piiiiooooouuuuuuuu. On en avait plein les jambes depuis 2 jours. Nos corps, inconsciemment, commençaient à se relâcher en sentant l’arrivée. Les lâcheurs !

Donc voilà, on est en France, notre pays, notre chez nous. Ça fait du bien de dire bonjour, de lire tous les panneaux en français, de comprendre les gens qui parlent dans la rue sans croire qu’ils se foutent de notre gueule. C’est la fin du voyage, le reste ne sera que transit jusqu’à la maison. C’est le Point Break, le moment où casse la vague.

A peine la tente montée, le téléphone sonne : ma mère. Elle a une terrible nouvelle pour Ophélie : une amende des impôts de 180 €, à payer sous 8 jours ! Une majoration, en plus, d’une vieille amende qu’elle n’avait jamais reçu. Bordel, ça ne traîne pas. Les impôts lui tombent dessus 2 heures après être rentrée en France ! Bienvenue chère contribuable ! Ça nous fait bien rire quand même. Moi un peu plus, c’est pas pour ma pomme. Je me gare comme il faut, moi !

Les 2 jours qui suivent, c’est vacance. Ophélie tente d’arranger son bronzage de panda pendant que je prends des cours de surf. Bon, j’vais pas être Kelly Slater demain mais je m’amuse bien dans l’écume. Disons que j’ai plus l’air de Kelly que de Slater.

D'abord l'échauffement

D’abord l’échauffement

Et c’est pas Point Break, c’est plutôt Point Beurk vu mon style de ouf : jambes et bras très écartés, presque accroupi sur la planche. Mon prof appelle ça « la position caca », c’est du langage surfeurs hyper cools, vous pouvez pas comprendre. Avec Ophélie, on est tout fier de lui dire qu’on connaît très bien cette position puisque ça fait 11 mois qu’on la pratique au bord des routes.

là je travaille mon regard surfeur vers l'horizon

là je travaille mon regard surfeur vers l’horizon

Le soir, j’ai super mal aux bras. J’avoue que j’étais déjà pas une masse avant le départ, mais là y’a carrément plus rien après tout ce temps à pédaler sur une chaise longue. Va falloir reprendre la méthode Laffay, t’es prêt Nico ? Prépare les tréteaux pour les dips ! Je pense pouvoir en faire 3 avant d’être paralysé par les crampes. Autre question pour Nico : tu veux que je te ramène des jumelles de l’armée à vision nocturne ? Ils nous avaient bien baratiné le gars quand même… Dire que t’en avais acheté pour, soi-disant, observer les oiseaux la nuit. Mouais, ils devaient avoir des gros nichons ces oiseaux-là.

premières vagues, c'est bon, je maitrise le truc...

premières vagues, c’est bon, je maitrise le truc…

... on peut enchainer sur du plus costaud

… on peut enchainer sur du plus costaud

Demain, nous allons être kidnappés par un dangereux groupuscule d’indépendantiste basques. Je ne sais pas si nous arriverons à leur échapper à temps pour prendre notre train. J’ai bien peur qu’ils essayent de nous gaver comme des oies ou de nous torturer le palais avec du piment d’Espelette.

Mais on vous dit à bientôt quand même.

Mitch et Summer.

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Ophélie était un peu KO après la sangria, j’ai du la porter

Venga ! Venga !

  • 26/03/14 Sahagun – Cistierna = 62 km
  • 27/03/14 Cistierna – Oseja de las Sambre = 67 km grandiose
  • 28/03/14 … – Avin = 53 km
  • 29/03/14 Avin = repos
  • 30/03/14 Avin – Sopena = 78 km / 1220m D+
  • 31/03/14 Sopena – après Campillo = 77 km / 1400m D+
  • 01/04/14 … – Ramales la Victoria = 63 km / 1000m D+
  • 02/04/14 … – Sopelana = 89 km / 960m D+
  • 03/04/14 Sopelana = petit tour à Bilbao, sans les vélos, y’a le métro
  • 04/04/14 Sopelana = farniente + blog

Des Asturies à l’Euskadi, en passant par la Cantabria et les Picos de Europa. Venga ! Venga !

C'est pas un clodo péruvien, c'est Ophélie ! Bande de moqueurs !

C’est pas un clodo péruvien, c’est Ophélie ! Bande de moqueurs !

A Sahagun, j’ai tout tenté pour réparer mon foutu guidon. J’ai récité mes mantras pour que Mac Gyver entre dans mon corps et se débrouille avec un collier de serrage, du scotch et des bouts de chambre à air. J’étais assez optimiste sur ce coup là mais ça n’a rien donné, à part un look Mad Max à mon guidon. Dépité, j’enlève tout, ça me saoule. Tant pis, je roulerais comme ça jusqu’au bout. Là, Ophélie pose sa main sur mon épaule et me dis doucement : « Aller, c’est pas grave. Viens, on va chez le marchand de vélo juste à côté ». En d’autre termes : « remballe ta fierté Ducon ».

Le gars arrivera à tout débloquer grâce à un étau et une clef d’au moins 25 cm. Et comme il nous prend pour des pèlerins, ne nous fera rien payer. Sympa.

Le soir, au camping, le froid tombera d’un coup et il caillera sévère pendant la nuit. Et au réveil, surprise ! De la neige gelée sur la tente !

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Heureusement, il fait beau et le soleil a vite fait de sécher tout ça. On part donc tout content mais ça tourne vite au vinaigre. Après 1 heure à pédaler sous un beau soleil, on entre dans les nuages et la T°C chute à nouveau : 6°C avec un p’tit vent sympa dans la tronche. Côté paysage en revanche, c’est du mieux avec enfin des collines, des rivières et des arbres. La plaine pourrie est enfin derrière nous.

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Ça commence à grimper doucement, le ciel se charge de plus en plus, la T°C descend encore à 2°C et il se met à neiger. Doucement d’abord puis plus abondamment. Wouuuuhh, c’est rock’n’roll là ! Y’a plus de 20 cm de neige autour et on croise les déneigeuses/saleuses. Je connais pas de conditions plus dégueulasse que ça.

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On crève de chaud mais dès qu’on enlève un truc ou qu’on entrouvre la veste, on crève de froid. Les lunettes de soleil sont pleines de buée mais les flocons nous brûlent les yeux dès qu’on les enlève. C’est comme au ski quand tu t’es bien vautré dans la poudreuse et que tu galères à te relever et à ramper comme une loque jusqu’à la piste. Je me dis qu’Ophélie va finir par craquer mais même pas, elle lâche juste des trucs du genre : « … de …, j’en ai … le … de ce temps de …, …. ! ». J’ai mis des points à la place des gros mots, t’as vu maman, je progresse hein ? J’essaye de ne plus écrire comme un gros bâtard !

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On arrive a Cistierna bien trempé mais on prend le temps de faire le tour des hôtels pour dégoter le moins cher. Oui, étonnamment, Ophélie n’est pas très motivée pour aller au camping. Elle sort la soi-disant excuse de l’hypothermie.

Les gens nous regardent bizarrement, je sais pas s’ils nous prennent pour des pèlerins ou des psychopathes.

Avant le départ, on faisait les malins en disant qu’on n’aurait pas d’hiver pendant 1 an. Bah non.

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Après une bonne douche, une bonne nuit et un point météo, on repart le lendemain. On fait aussi le plein d’essence et la pression des pneus. Je me rends compte qu’on a roulé avec 3 ou 4 bars maxi au lieu de 5, pendant 10 mois… Faut vraiment que je trouve une pompe avec manomètre, c’est le jour et la nuit avec des pneus bien durs, on a l’impression de rouler sur des vélos neufs (si on fait abstraction des « klings », des « klongs » et des « crrrrr »). Et voilà comment débute une journée parfaite, comme on y a droit de temps en temps.

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Une journée parfaite, donc, ton vélo roule tout seul avec ses pneus bien gonflés. T’oublierais presque que ta chaîne est recouverte d’une belle couche de crasse.

Une journée parfaite, le soleil apparaît au bout de 10 minutes et ne te lâche plus.

Une journée parfaite, y’a plus de vent. Enfin !

Une journée parfaite, y’a presque pas de voitures

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Une journée parfaite, tu roules dans des paysages grandioses auxquels tu ne t’attendais pas du tout. Les souvenirs se bousculent dans nos têtes, un mélange de Grand Téton et du Fitz Roy.

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Une journée parfaite, tu manges dans un abri bus 4 étoiles avec toilettes, distributeur de coca et vue panoramique.

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Une journée parfaite, tu passes un col facile comme tout avec le panneau qui va bien en haut.

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Une journée parfaite, tu finis par une descente plus longue que la montée.

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Une journée parfaite, t’atterris dans un bled aux airs de Tibet. Et tu te prends pour Brad Pitt, évidemment.

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Une journée parfaite, il fait beau le lendemain, ça descend encore et tu sais que tu te poseras dans un super camping pour une journée de repos.

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A Avin, nous sommes donc presque redescendu au niveau de la mer, après avoir passé Les Picos de Europa. C’est enfin le printemps, la nature explose et nous en sommes les spectateurs privilégiés.

les chiens sont énormes ici, on dirait des chevaux

les chiens sont énormes ici, on dirait des chevaux

et matez un peu ces poulets !

et matez un peu ces poulets !

Les 4 jours qui suivent se ressemblent. On roule dans la campagne et c’est bucolique : des prés, des vaches avec des cloches, des tracteurs, des veaux aussi adorables qu’appétissants… Au Pérou aussi c’était bucolique, mais sans le « bu ». Ah ah ah. Il y a encore plein de petites fermes familiales. J’imagine que c’était encore comme ça en France il y a 15 ou 20 ans, avant que la moitié des fermiers ne se suicident pendant que l’autre se faisaient rachetés par des grosses industries agro-alimentaires. Je sais pas trop en fait, moi j’regardais Dragon Ball Z à l’époque.

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Nous traversons les régions d’Asturia et Cantabria et longeons souvent des rivières avec de temps en temps un changement de vallée, ce qui veut dire un col, et ce qui explique le beau D+ qu’on mange chaque jours. On met donc parfois 2 heures pour faire 10 km, puis 12 minutes pour la même distance. C’est un peu physique mais agréable. Et ça nous fait consommer énormément : on enfourne des p’tits écoliers, on engloutit des chorizos, on gobe des vache-qui-rit, on se catapulte des tortillas, on défonce des mandrines et on déglingue plein de bon pain.

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C’est le voyage facile en ce moment : petites routes sympa, climat idéal pour pédaler, des campings et des supérettes.

Le bivouac n’est pas facile car ce pays est tout de même densément peuplé et les pentes escarpées en ce moment. On en fera un tout de même assez sympa tout près d’un col, dans la cour d’une vieille bâtisse. On a tenté un peu du côté warmshower mais on a eu soit des réponses négatives, soit pas de réponse, et comme ça nous saoule d’aller sur internet tout les 2 jours, on laisse tomber et on vise les campings.

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Nous croisons énormément de cyclistes. Par chez nous, on en croise pratiquement que le dimanche matin et c’est souvent des p’tits vieux. Ça me désole mais, en France, la moyenne d’âge des cyclistes est souvent élevé. Alors qu’ici, c’est du jeunot ou un peu plus, genre entre 20 et 40 ans. On les croise tous les jours et ça roule sur du beau matos : du Pinarello, du Scott, du BH, du Giant… que du carbone. La plupart de ces vélos pèsent moins que ma sacoche bouffe à elle seule. Autant dire que je ne relève jamais le défis quand ils nous doublent, je joue le gars sympa qui reste gentiment avec sa copine. Mais purée, si j’étais sur un vélo de moins de 15 kg, y’aurait de la bagarre !! Les mecs commencent la saison alors que je suis au top du top !

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Avec Ophélie, on s’étonne d’en croiser autant en semaine. Ils bossent quand les mecs ? Non mais faut pas nous faire croire que l’Espagne galère avec son économie quand on voit toute cette main d’œuvre en train de pédaler sur des vélos à 6000 € ! Non mais franchement ! Un jeune, déjà, c’est fait pour bosser, pour faire carrière, pour apporter sa pierre à l’édifice de la société. C’est pas fait pour pédaler en semaine bordel ! On va ou là ? C’est la porte ouverte à toutes les fenêtres moi j’dis. Tout part à vaux-l’eau, qui va payer nos retraites !

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Ils roulent vite et prennent tout juste le temps de dire bonjour ou de lever la main. Pas un ne ralenti pour taper la discute. C’est vraiment 2 mondes à part.

D’un côté, t’as ceux qui :

  • ne peuvent même pas imaginer rouler sur un vélo de plus de , soyons généreux, 9 kg
  • préféraient se mutiler plutôt que de rouler avec des chaînes crades comme les nôtres
  • ne s’arrêtent pas en haut des cols pour prendre la photo ninja
  • portent que des trucs moulant avec des sponsors très proches des valeurs du sport : générosité, abnégation, partage, nature. Je parle bien sûr des banques, des assurances, des opérateurs de téléphonie mobile, du Père Dodu…
  • ont des roues qui coutent le prix de nos vélos
  • s’épilent les jambes !

de l’autre, ceux qui :

  • se sentent à poil s’ils n’ont pas une tente, un réchaud et de la bouffe pour 3 jours
  • ont un caleçon qui sèche sur le porte-bagage
  • grimpent à 6 km/h les bons jours, et en y prenant du plaisir !
  • mangent que des trucs gras, salés et sucrés, toutes les 2 heures
  • portent le même t-shirt depuis 4 jours
  • passés 17h, commencent à repérer des spots pour le bivouac et pour faire le plein d’eau

2 activités à part ou chacun trouve son plaisir.

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Nous voici donc aujourd’hui à Sopelana, au bord de l’Atlantique et son doux Gulf Stream, au nord de Bilbao, en Euskadi, chez les fous !! On sent la grosse identité basque avec beaucoup de drapeaux et des panneaux écrits en basque avant l’espagnol.

La traversée de Bilbao, grande ville pleines de routes à 4 voies je précise, s’est bien passée puisqu’on n’y est pas passé. Je sais pas trop comment on s’est débrouillé mais on a du loupé un ou 2 ponts pour traverser l’estuaire et on s’est retrouvé à Portugualete. C’était super jolie et on a traversé sur un antique pont suspendu. Quelques coups de pédales sur un beau front de mer, une mini-côte et nous arrivons au camping, les jambes lourdes après ces 4 jours.

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Escalator en ville... Sympa pour les vieux. Beaucoup moins pour les futurs obèses

Escalator en ville… Sympa pour les vieux. Beaucoup moins pour les futurs obèses

Le lendemain, par acquis de conscience et parce qu’il y a le métro, nous allons faire un tour à Bilbao. A moins qu’on n’ai pas visité les bons quartiers, on a rien trouvé de beau dans cette ville. Des magasins, des voitures, des gens obnubilés par leur foutu smartphone, des magasins, des gens très très sérieux dans des costards sinistres, des banques et des magasins. En gros.

c'est la seule photo de Bilbao que vous aurez. Tapas au poulpe !!

c’est la seule photo de Bilbao que vous aurez. Tapas au poulpe !!

Nous restons une journée de plus au camping pour profiter de la plage et d’un grand ciel bleu.

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vue du camping

vue du camping

Ensuite, dernière série d’étapes avant la fin du voyage, la vraie. Enfin presque.

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Ils vous plaisent nos nouveaux t-shirt ?