14/09/13 au 19/09/13 Cuzco
Nous voilà donc rentrés du trek. Les lapins sont bien contents d’être encore en vie, surtout pour profiter d’une heure de massage. Je crois que c’est ce qu’il les a fait avancer dès le 2eme jour de marche, avec l’idée de re-boire un jour du bon vin rouge bien sur.
Les nanas qui nous massent ne font pas semblant. Moi, je dis « si si » quand elle me demande « mas fuerte ? ». Elle m’enfonce alors ces coudes dans les omoplates, genre prise de soumission à l’Utlimate Fighting. Les filles retiennent des cris quand on leur masse les mollets.
Le lendemain, on va au très réputé marché de Pisac. Il n’y a pas trop de touristes et on mange dans le rue, comme les autochtones. Oui, on est des vrais aventuriers de la bouffe.
Malheureusement, Ophélie ne m’a jamais écouté quand je lui disais qu’il faut de temps en temps lécher le trottoir ou un rat crevé pour renforcer ses défenses immunitaires , elle tombe donc malade et jeune pendant 2 jours en restant au lit. Comme quoi, il faut toujours suivre les conseils du bon docteur Ross (au fait, dès mon retour, j’offre des mammographies pour étudiantes de 20 à 25 ans. Ma générosité me perdra).
Je la soupçonne tout de même de simuler pour rester peinarde dans le pieux, mais bon, j’ai pas de quoi faire une coloscopie pour vérifier.
Du coup, c’est entre fille qu’on part le lendemain visiter quelques sites autour de Cusco :
Chinchero et son artisanat du tissus. C’est dans cette petite bourgade qu’est en train de se construire le futur aéroport internationale de Cuzco. Gare au tourisme de masse, ça va faire mal…
Les Salinas : endroit incroyable avec ses très nombreuses piscines de sel. Le guide dit qu’il y en a 5000… il doit confondre avec 500. L’eau salée vient d’une petite source des montagnes en amont mais son origine reste un mystère. Il pourrait s’agir d’une petite mer souterraine mais l’eau de mer n’est chargée que de 30g de sel par litre alors qu’ici il y en a 53. On l’a gouté, ça pique vraiment.
Morey et ses terrasses. Jusqu’à 15°C de différence entre le haut et le bas, permettant de faire pousser pleins de choses : des pommes de terre en haut, là ou il fait froid (il y a plus de 2000 espèces de patate au Pérou) jusqu’à la Coca en bas (pour info, il faut 10 kg de feuille pour faire 1 g de cocaïne, donc impossible d’être stone en en mâchant, même toute la journée).
Le reste du temps, on glandouille dans Cuzco et on achète quelques souvenirs au superbe marché de San Pedro. L’une des journées sera marquée par ça :
El Cuy al horno : le cochon d’inde au four, à manger façon Kohlanta. Marie-Andrée aura du mal à me voir attaquer la tête. C’est vraiment bon : un mélange entre de l’agneau, du kebab et du poulet. Je conseille tout de même d’éviter ça pour un repas romantique. « Chérie, tu me laisses le foie ? Non je t’en prie, je viens de ronger le crâne, les oreilles étaient délicieuses ! J’ai pas une patte coincée entre les dents ? ».
Le 18, il est temps pour les Lapins de retourner dans le seul pays ou on les comprend. On a passé 2 superbes semaines ensemble et, avec Ophélie, nous retiendrons ces quelques phrases :
- J’en ai marre du maté de coca (le 2eme jour après leur arrivée)
- le vin me manque (avec la paupière tremblante)
- je mangerais bien du St Nectaire (la bave au lèvre)
- y’en a marre de la soupe de maïs (dès la 1ere cuillerée, au secours…)
- Aille vante tisse per favoré, mouchasse garssiasse ! Bouéna séra (pour dire bonsoir…)
- Ophélie, demandes-lui combien ça coûte stp ? (et plusieurs fois, elles payeront en Euros)
- Fred, qu’est-ce qu’il a dit le guide ? Oh, t’es méchant, tu me répètes pas tout !
- Tu négocies hein ! Tu négocies !
- Franchement, j’ai bien cru qu’on allait y rester sur le Salkantay
- il me faut absolument une veste en Alpaga (ça sera finalement une écharpe)
Elles seraient bien restées avec nous pour faire un autre trek mais faut bien qu’elles bossent pour payer notre retraite, non mais !
Le 19, on se repose. Ophélie récupère de sa turista/sinusite et moi d’une petite pharyngite. Comme les incas, on est tombé malade à cause des européens.
On se prépare également pour le prochain trek de 5 jours : l’Ausangate, du 20 au 24/09…
Quelques photos du marché de San Pedro :
Le cochon fait cuy cuy? c’est d’iiiiinde.
Je ne sais pas si tu dois crier si fort que la turista n’est pas pour toi, il se peut qu’Ophélie tienne sa vengeance un jour.
Super le paragraphe sur les Lapins.. en fait elles ne sont pas partis bossé mais faire un voyage ailleurs.
http://www.koreus.com/video/lapins-cretins-voyage-temps.html
Pour les mammographies « tétonne » pas qu’il n’y ait personne
Hasta luego 😉
Ophélie a eu une très courte vengeance…
Fan de votre blog, je remarque un saut qualitatif des photos depuis l’arrivée des lapins ainsi qu’un gout immodéré pour le tilt shift ! J’adooooore. Bonne continuation
Oui, en effet, j’ai maintenant un nouveau Lumix TZ40 qui remplace le vieux TZ10 à la lentille rayée.
Pleins de petits effets sympa
coucou du lapin MAM : vous ne nous avez pas « loupé » j’ai bien rit et ce n’est pas faut .J’ai eu des nouvelles rapides de l’ausangate :trés dur , froid et vertigineux, j’ai hâte de vous lire .J’ai repris le travail (la tète encore dans les nuages) il faut bien payer vos retraites et les notre alors ? De grosses bises à vous deux profitez en bien c’ est dur d’attérire pour reprendre le travail aprés cette superbe aventure avec vous le maté de coca me manquerai presque et il serai temps que je me mette à l’anglais Bises
merci pour ton message ! Bon courage pour le travail, te venge pas trop sur les patients.
Pour l’Ausangate, y’a des passages que t’aurait pas aimé du tout. On a vraiment bien fait de faire le Salkantay ensemble.
Bises and keep on following us !
Coucou alors pour répondre a ton précédent commentaire je ne suis pas dans la vallée de l automne qui d ailleurs a son côté sympa quand même ! Et ta pas honte… cette pauvre petite bête ne t as rien fait tu ne pouvais pas te contenter des fruits et légumes du marché !!! J appel Brigitte !
Je crois que le cochon d’inde est considéré comme un fruit ici.