Du plancher des vigognes à celui des vaches

16/11/13  Jama – Suques = 119 km (D+ = 350m), même pas mal

17/11/13  Susques – après la Salina Grande = 81 km (D+ =500m), un peu mal

18/11/13  … – Purmamarca = 59 km (D- = 1730), fin de la traversée des Andes

19/11/13  Purmamarca = repapero. Un mélange de repos, de repas et d’apéro. ‘vais écrire au Larousse tiens

20/11/13  Purmamarca – El Carmen = 100 km (99,77 en fait, on va pas chipoter)

21/11/13  El Carmen – Salta = 71 km (70,98 en fait. Franchement, pour 2 mètres)

*** On a frôlé le suicide quand on a vu qu’il n’y avait aucun commentaire sur notre dernier article (t’as vu Maman, j’ai pas mis de « s » à aucun. Il restent un nespoare). Imaginez, on vient de faire la plus grosse ascension du voyage, on est trop content et on vous le crache bien comme il faut à la gueule. Et résultat : rien, wallou, nada. Alors on s’est d’abord dit « bof, tu sais comment c’est le mois de novembre en France, tout le monde déprime et regarde Plus belle la vie ». Et puis on s’est dit autre chose : « Nos followers, ils nous followent vraiment et , à part Desch, personne ne regarde Plus belle la vie. A part Flo aussi qui matte Joséphine ange-gardien ». Il y avait donc anguille sous roche et ma Maman (Miss Orthographe 64) a soulevé la roche. Juste un petit bug, c’est réglé maintenant. Vous pouvez vous y aller, lâchez-vous, on vous aime ! ***

*** les chiffres ont été mis à jour !!***

Réponse à la question de l'article précédent : HÔTEL

Réponse à la question de l’article précédent : HÔTEL

Nous voilà donc à Salta, 2 eme plus grande ville du nord de l’Argentine, à 1200m d’altitude, au pied de la cordillère des Andes QU’ON VIENT DE TORCHER !!! YAAAAA !!!

dernier col

dernier col

Oui, on est euphorique. C’était franchement génial tout ce temps qu’on a passé en altitude. Depuis Cusco, c’est quasiment 11 semaines à plus de 3500m, dont 7 à vélo avec un paquet de temps à plus de 4000m. L’apothéose est venue avec cette traversée des Andes qui a été encore mieux qu’espérée. Comme toujours, on s’attend au pire et on espère le meilleur. Comme toujours, on a le meilleur. A moins qu’on oublie le pire… le cerveau humain est vachement bien fait des fois.

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Bref, nous sommes à Salta, dans un camping avec, devant nous sur la table, une bouteille de blanc frais, des cacahuète et du saucisson, du vrai !! C’est parti pour un p’tit repapérototo (comme un repapéro avec un rototo à la fin). C’est génial l’Argentine : ils ont des frigos, des supermarchés, des arbres, des rivières, des campings avec table, de l’eau potable et de la charcutaille digne de ce nom ! Y’a des kilos qui vont se reprendre vite fait.

Passons maintenant au récit de ces derniers jours.

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Ça a été plutôt facile après Jama. Faux-plats descendant, vent majoritairement favorable et belle route. A Susques, après les 120 km et la descente la plus rapide du trip (20 km en 9 minutes), on a lamentablement craqué pour un hôtel, pas donné en plus (genre 35 €).

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Mais je reconnais qu’on ne dort pas pareil dans un lit. T’as pas besoin de te tourner toutes les 2 heures pour que les sang recircule dans ton bras.

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l'hotel

l’hotel

Ensuite, une étape plus dure jusqu’à Salina Grande, avec une superbe descente pleine de cactus dans la Quebradas de Mal Paso puis 30 km vent de face dans une plaine sèche à faire peur à un coyote.

ça grimpe bien à la sortie de Susques

ça grimpe bien à la sortie de Susques

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cohabitation originale

cohabitation originale

Pour se motiver, on vise le resto au km 70 qui est sur notre topo. De l’ombre, une table ou se poser 2 heures, des empanadas, un coca et un coin pour monter la tente.  En arrivant, on déchante : resto fermé, on arrive juste à gratter 1/2 litres de coca frais.

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Salina Grande

Salina Grande, l’Uyuni de chez Lidl

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On reprend les vélos pour quelques kilomètres et posons la tente dans une steppe à vigognes. Dernier bivouac en altitude. D’ordinaire, le vent tombe avec le coucher du soleil. Mais cette fois, il nous fait son adieu en soufflant comme un malade juste quand on commence à manger. Cool, du sable dans les pâtes. On se met à l’abri derrière la tente. Salaud de vent, pas mes pâtes !

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Le lendemain, c’est le dernier col : le Lipan, de 3500 à 4170m. Comme souvent, on flippe au pied de la côte, on n’est plus très frais faut dire. Comme souvent, c’est beaucoup plus facile que ça en a l’air et on monte très facilement. Voilà, mission Andes accompli.

la grimpette du jour, au fond

la grimpette du jour, au fond

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« J’adore quand un plan se déroule sans accrocs » – Hannibal Smith

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La descente dans la Quebrada est magnifique, pleines de virages, de cactus et… d’arbres !! Le truc grand et vert qui fait de l’ombre et qui coupe ce foutu vent !

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A Purmamarca, on se met en quête d’un toit pour 2 nuits. 1ere hôtel : 400 pesos la nuit. 2eme hôtel : 200 pesos les 2 nuits, cool. Avec un petit patio bien agréable ou nous cuisinerons.

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Belle journée de repos avec une sieste éthylique après 2 verres de vino Toro Blanco. Très touristique cette ville. Pour notre part, on se contentera de visiter les épiceries et de laver les vélos. Il était temps d’enlever le sel accumulé depuis Uyuni.

« Faut qu’on se trouve du rosé » – Ophélie

« Bien frais » – Fred

« Avec des cacahuète » – Ophélie

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Ensuite, c’est la grande descente jusqu’à Juyjuy, grosse ville que l’on est bien content d’éviter, la route la contournant. Le reste du trajet jusqu’à El Carmen est agréable avec ces arbres et ces prés. On dirait que j’ai grandi dans la p’tite maison dans la prairie quand j’écris ça, non ?

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direction Jujuy

direction Juyjuy

Ce jour là, nous rencontrons pleins de cyclistes : 3 argentins, 2 italiens et ces 2 français sur des vélos à assistance electrique. Leurs batterie n'a pas passé la douane... ils galèrent maintenant avec un vélo très lourd et seulement 7 vitesses !!

Ce jour là, nous rencontrons plein de cyclistes : 3 argentins, 2 italiens et ces 2 français sur des vélos à assistance électrique. Leurs batteries n’ont pas passé la douane… ils galèrent maintenant avec un vélo très lourd et seulement 7 vitesses !! Et ils vont dans le Sud Lipez.

A El Carmen, on dévalise un supermarché et on va se poser au camping municipal. A part les blaireaux qui écoutent de la musique à fond dans leur bagnole, on passe une bonne soirée à cuisiner et on dort pendant que la pluie enlève 2 mois de poussière de la tente et qu’un groupe d’ado catho chante des trucs sur Jésus. Quel bonheur de camper sur de l’herbe et sous un arbre, avec un robinet pas loin.

l'arrivée à El Carmen, sur une piste cyclable !!

l’arrivée à El Carmen, sur une piste cyclable !!

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L’étape El Carmen – Salta est fantastique, j’exagère pas. Petite route sinueuse grimpant dans les montagnes. Ça sent l’eucalyptus, la bouse de vache, l’humus et la forêt. On se croirait dans certains endroits du massif central, surtout pour la bouse de vache. Beaucoup moins pour l’eucalyptus.

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La traversée de Salta se fait les doigts dans le nez. Sans carte, ni GPS, tel des vigognes cherchant un point d’eau, nous trouvons le camping, ne demandant notre chemin que 2 fois. On savait juste de source très sur qu’il était au sud de la ville.

la maison individuelle, un rêve accessible à Salta...

la maison individuelle, un rêve accessible à Salta…

On campe à côté de français en camping-car, ils nous avaient doublé il y a quelques jours  à plus de 4800m d’altitude. Dans ce même camping, il y a une autre famille de français qui, elle, bourlingue depuis 7 ans déjà. Quand tu voyages en Amérique du sud, t’as l’impression que y’a plus personne qui bosse en France, à part Holland bien sur.

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Piscine vide !!! Dommage, on serait resté une bonne semaine

Piscine vide !!! Dommage, on serait resté une bonne semaine sinon

Finissons par les avantages de ne plus être au pays de vigognes :

  • notre sang est gorgé de globules rouges et ça devrait durer pendant 3 semaines : plus de puissances dans les jambes, on pédale facile. On comprend mieux le penchant des coureurs pour l’EPO
  • le réchaud fonctionne à nouveau comme un avion de chasse. Fini les crachotements à cause du manque d’O2
  • on peut rouler en T-shirt, en short et sans casquette. Le soleil est moins assassin. Ou plus sournois…
  • Ophélie ne tousse plus comme une lépreuse bulgare et je ne crache plus d’huitres (n°6)
  • le tissu de la tente retrouve sa souplesse. Avec l’air sec de l’altitude, c’était sport de la monter
  • plus de sable, ni sur mes pieds, ni dans la tente
  • des arbres, des arbres, des arbres !! de l’herbe aussi (celle sur laquelle on plante la tente, je précise)
  • des supermarchés
  • moins de vent
  • des campings
après Salina Grande, à 3500m

après Salina Grande, à 3500m

Et les inconvénients :

  • plus de monde, plus de voitures. En arrivant à Jujuy, on a cru entrer dans Bangkok
  • un temps plus chaud
  • des bivouacs moins sauvages
  • des insectes. Y’a une espèce de grillon ici qui fait un bruit horrible, strident. On dirait ma mère quand je fais une faute d’orthographe.

Enfin, un message personnel pour nos amis virtuels les Terraillos, ces envoyés très spéciaux roulant avec 1 mois d’avance sur nous :

  1. les citations, c’était MON idée, et personne ne l’a eu avant. Mais j’aime beaucoup les tiennes Pierrot, continues. Celle dans laquelle Béa te demandes si tu as rempli la vache à eau est tout simplement excellente, même si personne n’en comprend le sens caché, pas même toi ou moi.
  2. Pierrot, Ophélie trouve tes rouflaquette, je cite, « dégueulasse ». Perso, je trouve que ça te donne un air Wolverine, genre  » me fais pas chier, je suis pas un gringos. Et file-moi une bière ». T’as pensé au Mohawk (une crête sur la tête) ? ça c’est la classe.
  3. Béa, merci pour ton bronzage de raton-laveur. Ophélie se sent moins seule maintenant
  4. J’adore discuter par blog interposé
  5. J’adore les puces numérotées
  6. Vraiment, ça ordonne bien les choses

33 commentaires sur “Du plancher des vigognes à celui des vaches

  1. Waouh !!! quel beau voyage… et quel courage pour passer les andes, il n’y a pas de col aussi haut en Normandie.
    On (la famille) vous suis de puis le début et cela nous fait bien rêver….envie aussi.

    Aller, bon courage à vous deux et que la force soit avec vous!!!

    Isa, Sylvain et les enfants

  2. Bah la la, j’entends d’ici le grillon de ta mère qui s’affole Fred, la mission Andes accompli prend un E c’est la mission qui est accomplie au féminin, si tu sais encore ce que c’est !!!!
    Y’a pas que les vigognes dans la vie….
    C’est super de vous lire et de vous suivre, on se marre bien de vos commentaires à l’humour décalé, on vous envie bien sûr.
    Chapeau, merci pour ces superbes photos, c’est comme si on y était (le vent en moins) !!!
    Bises
    Irène

  3. Coucou les jeunes, c’est vrai je rejoins Fred c’est inacceptable de ne pas avoir laissé de message sur Paso de Jama.Je m’excuses…je ne recommencerai plus…c’est vrai que le mois de novembre n’est pas facile..ce n’est pas plus belle la vie mais l’escalade vers le futur qui n’avance pas.Enfin, ce n’est pas grave…Je suppose que vous ne manquais pas d’oxygène à cette altitude.En tout cas ,4170 m d’altitude, respect…il manque un peu de verdure je trouve…j’adore les avantages…sinon vous avez pu trouver du rosé et des cacahouètes? ici, l’hiver approche tranquillement.Pour nous c’est plutôt, Doudoune, parka, pour se préparer pour le grand froid..( nota: maintenant que tu as dit que ta maman surveiller les fautes d’orthographes, je vais essayer de faire attention dans mes commentaires, toi tu as toujours Ophélie pour t’aider).

  4. Ah oui c’est vrai y sont toujours vivant ces deux là… Hein ! Pardon ? Petit-lait* ? Aaaaah salutations mes chères amis de toujours (enfin toujours, façon de parler ! Pour toute une vie ce sera déjà bien suffisant ! Mes réincarnations, je souhaitasse les faire en père peinard, sur la grande mare des canards…). Sinon c’est bien, vous avez bonnes mines, vos vélos sont beaux, votre tente s’avachit pas, z’êtes encore constamment ancrés sur le plancher des vigognes (z’avez vu, je lis deux trois mots quand même pour faire genre) : 1 . j’y étais – 2 . je vous aime – 3 . Obi Wan cénobite (j’aurai dû mettre anachorète, mais y’aurait plus eu de jeu de mots (déjà que je crois pas être le gars le plus clair des ombrageux humanoïdes qui traînent leur intestin grêle sur la majeur partie du lac du même nom)) – 4 . Les blogs me broutent – 5 . J’adore aussi les puces numérotées – 6 . Mais pas en colonne (sauf si je suis une brèle en congé sabbatique). Bon je sais, z’y êtes pour rien bande de feignasse, c’est la gravité qui fait tout le boulot (ça doit expliquer le fonctionnement général des systèmes politiques humains, qui ne peuvent aboutir à quelque chose de simple et léger au risque de nous voir tous propulsés dans ch’cosmos ! (Désolé, je fini mon rêve ici parce que j’ai oublié d’arrêter mon réveil hier soir et il a sonné à 2h ce matin et j’ai pas fini mon rêve et je me sens tout chose et j’ai besoin de l’exprimer et pis mêlez vous de ce qui vous regarde. Poutoux, Anreiut.

    * ouais bon, cherchez pas, c’est le correcteur qui ne m’a proposé que ça pour : «plait-il ?».

  5. coucou, oui c’est vrai on ne répond pas, mais que dire ? nous ici coincés par métro boulot dodo et notre gentillepetiteroutine, et vous si loin en train de vivre votre rêve dans des paysages splendides ! on est tout petit à côté de vous ! bravo bravo bravo et merci pour toutes les photos, bravo à Ophélie qui ne se plaint jamais, bravo pour toutes ces côtes, bravo pour toutes ces images qui nous font rêver ! on voudrait tous avoir eu votre courage de partir et de vivre cette aventure formidable, rencontrer tous ces gens, s’adapter à toutes ces conditions… Non on ne vous répond pas, parce qu’au fond on a un peu honte de notre petit confort, et de ne pas avoir comme vous, essayé de vivre nos rêves ! aussi s’il vous plait, continuez de nous faire vivre, avec vos récits, cette merveilleuse aventure !

  6. C’est nous qui devenions fou a pas pouvoir placer un commentaire , nous refaites jamais ca !

    Chapeau pour toutes ces etapes mitiques, et mention speciale pour Ophelie.
    Je l’a remercie d’autant plus que j’utilise quelques articles pour dire a sylvie : tu voit c’est possible …
    Bon j’ai occulté les episodes gastro ect et je vous demande de ne pas en parler lorsque l’on se reverra hein ?
    Si vous pouviez aussi faire quelques commentaires negatifs sur ceux qui voyage en camping-car ca m’arrangerai aussi …(Je te reglerai la facture pour ces prestations en Normandie)

    PS : j’apprend qu’il y a des controleurs de fautes d’ortographes sur ce forum , je suis mal !

    • Y’a une faute à « mitiques » mais bon, je te pardonnes.
      D’accord avec le camping-car, j’ai rien mis mais j’en pense pas moins. Un p’tit van ou un combi, ça va. Mais le gars à côté de nous avait un poids lourd ! A l’intérieur, y’avait tout : douche, toilette, four et lave-vaisselle !! Même dans mon appart, j’avais pas de lave-vaisselle !
      A+

  7. [mode j’Dconne]Quoi qu’est ce que c’est que ce bin’s? Où est mon commentaires sur le paso? C’est bien la peine qu’entre le boulot, les embouteillages (sur la route, je précise parce qu’à Bordeaux…), les apéro, les travaux à la maison et préparer le TDM, on se décarcasse pour vous tenir compagnie. Enfin bien joué le coup du bug. Encore un coup de l’altitude sûrement, espèce de vacanciers![/mode j’Dconne]
    Ouai belle balade et sacrées grimpettes au milieu de beaux paysages. Mais maintenant que vous êtes « en bas » vous n’aller pas en rester là tout de même? y aura bien une ou 2 petites grimpettes pour repasser au Chili. Cela dit maintenant que vous grimpez tout sur la roues arrière… fastoche.
    Bon quelleque fôtes pour la mama, istoir quel ne sambette pas trop et afaim d’aitre saulidère avec toit.
    A pluche

  8. un bug? ah bon! bon alors je veux bien reprendre mais je ne sais plus comment javais tourné tout ca!sympa! quel gachis tout ce temps; enfin puisque c’était un bug! revoyons ça:
    j’avais réagi sur le 102 km/h forcément; ce que je disais c’est que chez nous au dela de 1250m faut pas y penser; même le tour quand il descend le galibier qui ne fait que 2642 m, et bien on exige au départ que les coureurs quittent leurs sacoches pour pas descendre trop vite ; trop dangereux, sinon ils refusent: je crois qu’ils appellent ça le « déni de poule » (mais je suis pas trop spécialiste et jai un peu honte dans ce cercle de vélocipédistes couchés.)
    Alors que la, après avoir suivi ce magnifique voyage pérou-bolivie-chili la plupart du temps à plus de 4000m d’altitude ; je garde le souvenir de route goudronnée en excellent état ( sauf bien sur les passages de piste des deserts ).
    Chez nous, en montagne même à moins de 2000 m on a un mal fou à réparer les routes après l’hiver ; on passe son temps à réparer ; chez l’inca j’ai bien re-regardé les photos , et c’est pas un cas…isolé, sur les routes ya juste des vélos jamais le moindre petit chantier volant et son feu rouge sympa dans le virage. En plus ya meme pas de virage! et même pas les super gravillons des routes de Lozère en été pour préparer l’hiver.
    C’est quoi le secret de ces routes hyper solides?
    Bon ça c’est vu ; Qu’est ce que je disais d’autre avant le bug ? ah oui le lama !
    Question, moins technique mais encore culturelle tout de même : le lama andin ou plutot la vigogne laineuse: on achève notre traversée des Andes, on attaque la pampa, les gauchos et leurs moutons aussi laineux, et à moins que ça ait échappé à ma lecture attentive, on ne sait toujours pas pourquoi les lamas ont un cou si long! que vous ont dit les autochtones rencontrés sur place sur ce point? faut nous le rapporter ! pas de cachotteries entre nous sinon on follow plus!
    Parce que la girafe on arrive à comprendre quand on voit la hauteur des arbres de la savane mais la ya même pas un buisson!!!pour brouter ca sert a rien de se trimballer des kilomètres de cou ; pour avoir eu quelques vaches dans la Manche… (et oui, Ophélie, faut tout prévoir) je connais un peu le sujet : mes vaches étaient catégoriques : la longueur du coup c’est un peu comme celle des jambes dont parlait Coluche. Apres, ça déglutit mal, foi de ruminant, et c’est pas fred qui contredira.
    Donc la aussi faut nous répondre!
    ya pas que les photos, les km, l’altitude, la vitesse et les huitres de fred ( et oui il a refrappé, c’est lui, je l’ai lu) pour un bon blog : faut du documentaire.

    Sinon cette fois ci ya la piscine de l’hotel argentin : non mais t’as vu sa taille? (« …jveux le plongeon à la place » aurait dit BASHUNG, s’il l’avait vu bien sur) c’est prévu pour combien de touristes ct’affaire la, quand elle est débachée?
    trucage photo ou taille réelle? jai failli plonger …et ca sert à quoi cette taille ; ya assez de gens parfois dans ce trou pour la remplir cette piscine? c’est quoi le spot qui déplace une pareille foule? (un petit geyser, une jolie chute d’eau? faut nous dire).
    Ah par contre le vélo électrique, ça j’ai bien aimé cette histoire sud flamande : pass’que moi ca m’avait surpris cette quantité de bornes électriques éparpillées dans le Lipez : je me disais « au moins on voit à quoi servent les financements internationaux pour sauver la planète »: la ils ont bien équipé en électricité pour éviter la pollution que je me disais. J’avais juste un peu regretté au passage qu’ils aient pas pensé aux poubelles et surtout à quelques latrines (et pas seulement pour le vomi frédien) pour éviter la pollution mais les bornes électriques c’était déja pas mal.
    et puis patatras !!!; tu nous dis qu’ils bloquent les batteries des vélos à la frontière : alors là c’est carrément ballot, les mecs ils ont que 7 vitesses ! Donc ils vont en ch…. et ya pas de latrines comme indiqué ci dessus ; donc allo! bonjour la pollution; idiot ce truc!!Du coup je regrette les financements et aussi toutes ces lignes passées la dessus!quel gachis!
    Pour finir , la c’est pas pareil, ca rigole plus: une vraie inquiétude : est ce le corned beef, les pates au sable, le chil con carne ou l’abus de que je ne sais quelle viande avariée ( du chinchilla sauvage peut être ) mais le résultat est inquiétant : la encore va falloir préciser. Ca se passe sur la petite photo, encart haut, à gauche du grand arbre avec ophélie au fond à droite devant la tente : le tshirt jaune du gars à gauche qui regarde au loin je ne sais quoi : effet d’optique ? les plis bedonnants!! ca me fait penser a des bourrelets dans une pirogue à Cayenne qui avait fait la une de Match à l’époque : faut vite démentir.
    Ou la !!! … en tout cas ca montre au moins qu’on analyse les photos ! c’est bien simple ce blog, jsais pas les autres, mais moi ca me prend au minimum 2 heures à chaque fois! de la folie ! et yen a qui font ça au bureau j’lai lu!; et faut relancer la compétitivité ! et ca dure depuis plus de 6 mois. Vivement la terre de Feu qu’il dit le patron François !
    allez cessez de lire ces conneries et appuyez un peu sur les pédales, SIL VOUS PLAIT!
    A +
    PS : quoi le flamand rose? oui je sais ; c’est pas simple non plus pour lui comme les vigognes? tu rigoles ? et bien pas du tout ! lui il aspire et ça fait siphon ; tout bénéf ! il aspire juste un coup à l’embauche tot le matin et il termine repu vers 17 30- 18 heures le soir, selon, quand ya pas grève : ce sont des autochtones de l’étang de THAU où ces oiseaux viennent quand ils en ont marre du Chili, qui me l’ont dit. Occupe toi des vigognes plutot!

    • oh la tartine !!
      Bien vu pour le bide, j’avais mis en vignette exprès… on venait de manger bien comme il faut et le jaune boudine, c’est bien connu.
      Pour les lamas, c’est peut-être à cause des acacias qui sont assez haut.

  9. precision : pour les camping -car en fait j’ai rien contre au contraire , c’est juste une strategie personnelle pour eviter qu’il prenne la place du velo trop tot

    Fred tu peux retirer cette boutade si tu pense qu’elle peut etre mal percue

  10. Yep les Amis ! Je pensais à vous sur mon vélo dernièrement ! Ravi de vous voir gonflés à bloc avant d’entamer les petites parties désertiques (mais quasi plates) du périple. J’ai hâte d’avoir votre ressenti sur les endroits par lesquels nous sommes passé dernièrement. Je vous conseille, en dessous de San Rafael, de vous taper un petit détour pour faire le canyon d’Atuel.
    Pour les rouflaquettes, c’est con, je les ai sacrifiées pour ne garder que des « pattes de cowboy »… Si j’avais su qu’Ophélie ne pouvait pas les blairer, je les aurais gardées…
    Biz les chacals des pistes !

    • Salut les coyotes des plaines,
      Bah justement, on est en gros tatage pour le trajet jusqu’à St Martin de Los Andes et la verdoyante route des 7 putains de lac. T’as vu ? Verdoyante et putain dans la même phrase !!
      Bref, je vous envois un mail pour avoir des précisions.
      A+

  11. oh Fred, Ohhhh!!!
    avant que tu vomisses ma tartine ( et comme je sais que tu as 4 jours pour ca mais qu’alors elle sera méconnaissable..et juste qualifiée de bizarrerie )donc avant qu’elle soit méconnaissabe, voici un peu de digestif.
    Machupicchu : magnifique, merveilleux, tu as su nous le montrer magistralement! Encore un grand merci .
    mais pourquoi cette merveille de vestige? parce que tout le monde ( les touristes ) le dit? pourquoi Machupicchu suscite tant … d’ ETONNEMENT au point qu’on puisse ( si si jt’assure… ) se lever en pleine nuit pour y aller à pied?
    Pourquoi tant d’etonnement pour le machu exceptionnel, unique dans cette région du monde et aucun étonnement sur….. le lama et son exceptionnalité ( le cou mais ya aussi le crachat bon sang et ca ca parle!…) qui lui aussi ne vit que dans ce coin du monde (comme le chinchilla d’ailleurs sur lequel nous pourrons revenir une autre fois parce que ya beaucoup à dire la aussi notamment question odeur, et ceci pourrait expliquer cela ) …
    l’étonnement FRED, l’étonneemeeeeent : c’est pas de l’intellect, rassure toi, mais du jeu qu’on pratiquait naturellement gamin et qu’on a oublié quand on est devenu manager ..(en joli stick c’est ca? encore ces put… de jeu video?)
    Comme quoi ça peut etre sympa l’étonnement ? ça peut même être un jeu à pratiquer en pédalant (mais la faut être prêt à fixer ça sur son lumix (lol)): la longueur du cou ça veut dire l’éloignement de la tête, c’est deja ça . Et en terme de fonctions, la tête ça rassemble la bouche ( parler, manger), les yeux, les oreilles etc. le nez….que sais je,tiens le cerveau etc etc
    Si je colle la fonction regarder ( les yeux) à 60 cm du corps, ça ouvre des possibilités, des perspectives de vision supplémentaires : pour aller voir sa queue par exemple, (rigole pas, je finis) et bien c’est tres pratique lors de la naissance du petit qui, dans nos hauts plateaux Chiliens , rappelons le, vient au monde sans l’aide de sage-femme ni même d’un véto quelconque, même sans frontière et même parfois en plein vent de face ! etc etc ( j’ai dit digestif pas apérototo ni.. tartine ; sacré fred on t’adore!)
    (au fait j’ai fait des recherches: c’est pas sûr du tout que le vélo couché ca renforce les abdos : donc gaffe au jaune !!); Je reprends :
    Bref pour le lama, des tas de réponses possibles qu’on pourrait imaginer.
    Car pour finir on me susurre que Machu déplace les foules car chacun imagine dans son coin des trucs fantastiques à son sujet . Et bien le lama dont la longueur du cou est un vestige de je ne sais quoi aussi, en tout cas de l’époque précolombienne aussi, peut nous faire imaginer plein de trucs.
    En résumé, merci « Ophélie-Fred » pour l’occasion que tu nous donnes (grace à ton expédition… étonnante ) de nous étonner, ce qui est le sel de la vie comme chacun sait.

    Donc Fred, tartine j’veux bien ( mais y avait tout de même le bug et 2 post à rattraper) mais pas tartine de merde…
    embrassos a vosotros, amigos de corrazon!y hasta luego, prontissimo por favor :
    el tartinator querido. juanvictor

  12. Ouf, tout va bien ! Je me demandais en effet pourquoi les commentaires avaient été censurés sur le dernier article, comme si vous nous boudiez, et je peux respirer, et en mettre une bonne tartine. Ah non, ça a deja été fait : wow, il est atteint de diarrhée verbale, votre copain Jean-Victor ; ca me convient, plus y’en a a lire, mieux c’est, surtout quand ca fait rire, et puis il ne fait pas de fautes, lui !
    Alors, quand meme, un grand et gigantique (comme dit Alan) bravo pour votre mission accomplie avec un e. J’étais deja ébaubie de tous vos exploits – sauf les sejours à l’hotel à vous remplir la panse, quoiqu’en repensant aux douches « éléctrocutrices »… – et là, j’en suis restée scotchée surtout en voyant comment ça montait ! Vous ne cessez de m’étonner. Il faut être bien carré (ou barjo) pour faire un tel voyage.
    Non, sérieusement, je suis d’accord avec le commentaire que vous nous faites nous sentir tout petits, les fesses bien calées sur une chaise de bureau matelassée, la tasse de Nespresso à portée de main. Donc merci de me faire voyager, je suis devenue fan, quand y’a pas d’article depuis un moment, je me demande si les vigognes vous ont mangé en patûre.
    Ophélie, oui, double rasade d’applaudissements, vraiment tu assures. Je ne sais pas si tu râles toujours, c’est plus dit dans le blog, mais peu importe, je sais que si Fred était seul, ca lui manquerait. A part, ça, je perds peut-être mon français, mais y’a un « s » à cacahuète, quand y’en a plus qu’une ! J’allais pas la laisser passer, celle-la !
    Bonne route pour les prochaines étapes, et je ne doute pas que montées ou pas, vous aurez de quoi me faire rire et rêver.

    • Super ton commentaire Aude, ça fait plaisir. Sauf pour ta remarque perfide sur les fautes d’orthographe !!
      Je suis souvent crevé quand j’écris. Ça n’excuse pas cela mais disons que le fond prime avant la forme 😉
      On espère vous revoir toi et Alan si un jour vous venez en France (avec un peu de Jerky de bison dans vos valises of course)
      Bises
      Fred & Ophélie

  13. Fred c’est toi l’anguille et non je ne regarde plus Joséphine… Bon sinon à ce que je vois c est toujours aussi exaltant, merci de nous faire voyager par procuration et de nous donner quelques envies futures de balades plus ou moins longues à vélo ou autres…à très bientôt pour en parler bisous

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