J 390 à 399 / de Seiyo (Shikoku) à Oosaki (Kyushu) / 383 km
- Une traversée en ferry
- 8 petites étapes
- des plages
- des très belles rencontres
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29/04/17 Seiyo – ferry – après Usuki = 34 km / +190m
On a super bien dormi après le feu d’artifice, toutes les voitures sont parties rapidement de NOTRE coin de bivouac. On se lève tôt, redescendons vers la côte et arrivons largement à temps pour embarquer dans le 1er ferry pour Kyushu, la grande île du sud.
Cette fois encore, le personnel est aux petits soins pour nos monstres avec petites cales individuelles et sangles soigneusement positionnées.
A bord, glandouille confortable sur la moquette, le trajet dure à peine 3 heures
A destination, on fait le plein de bouffe et longeons la côte jusqu’à la 1ere plage pour se baigner et bivouaquer.
Il y a des bungalows avec de la pelouse devant et des toilettes publiques, le tout sous les palmiers et vue sur la plage, au top. On demande à des locataires si on peut planter la tente et ils finissent par nous inviter à dormir à l’étage, à prendre une douche chaude et à partager un BBQ. On est comme des rois, ils nous mettent 2 chaises à disposition (celles avec porte-gobelet), nous offrent des bières, du saké et un gars part même en voiture acheter 2 bouteilles de vin rouge, la réputation des français est solide. On dit que c’est trop, qu’il ne faut pas mais ils sont adorables, ils insistent et disent qu’ils aiment ça aussi. On sifflera les 2 bouteilles à 3 seulement.
Pendant ce temps, un gars démarre le BBQ au chalumeau et on ne tarde pas à avoir un bol dans lequel on trempe la viande grillée dans une délicieuse sauce inconnue des Panardos. On passe une super soirée, un des gars nous pose plein de questions par le truchement de son smartphone. Ils sont en week-end pour fêter le début de la Golden Week, une semaine ou quelques japonais sont en vacances, pas tous, loin de là. Ils bossent tous dans une petite boîte de transport routier, ils n’arrêtent pas de se charrier, comme en France.
Une bande de motard vient se garer près de la plage, je vais voir, on parle un peu et ça finit en grosse séance photos délires. J’ai dû prendre la pose sur 7 motos. Veuillez excuser la piètre qualité des clichés, les photographes avaient le mal de mer.
Tout le monde est KO à 22h, on se dit à demain 5h pour le levé de soleil. Ophélie dit juste à demain, elle ne précise pas l’heure.
5h, personne à part des pêcheurs au loin et Bibi tout seul avec son appareil photo made in Japan. Pas grave, c’est joli et j’attends tranquillement le soleil
On prend un p’tit dej’ argentin avec le boss de la boîte et ses enfants : viande grillée, quelques poivrons pour la déco et du riz pour bien caler. On partage avec eux notre trésor : du beurre de cacahuète Skippy, version crunshy, le caviar du cyclo, le Fred’s fuel. Tout le monde aime. Les gouts des japonais sont très proches des nôtres, on ne tombe plus sur des trucs bizarres comme en Chine ou en Asie du Sud-est, genre hyper pimenté ou genre sucré quand tu t’attends à du salé.
On leur dit au revoir chaleureusement. Contrairement à ce qu’on pensait, les japonais ne sont pas distants du tout et très faciles à aborder. On salue en s’inclinant et on sert les mains, c’est plus amicale. Et comme s’ils n’avaient pas été assez sympa, ils nous donnent un sac avec des pommes, du poisson en boîte et de la sauce curry. Quelle 1ere journée à Kyushu.
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30/04/17 … – après Saiki = 45 km / +253m
On n’a pas de grandes ambitions kilométriques après la soirée de la veille et le réveil aux aurores pour les braves. Alors on vise un camping à une quarantaine de bornes, route exceptionnelle encore. La mer, la montagne, des petits ports de pêche, des gens qui nous sourient et nous disent « gambaté ».
Le camping est en haut de la montagne, loin de la plage 200m de dénivelé en 2 km, non merci. Surtout qu’il a l’air bien cher, ça se voit rien qu’au panneau. Alors on suit mon plan, à savoir bivouac (=gratuit) au bord de la plage. On trouve tout de suite notre bonheur avec coin à l’ombre, tables, douches de plage et toilettes, ce pays est un paradis du cyclocamping. On y passe toute l’après-midi entre baignade, lessive et réparation d’une crevaison très très lente.
- 01/05/17 … – Nabeoka = 59 km / +710m
Que dire ? C’est beau. On fait la pause pique-nique dans un parc où l’on aurait pu camper sans problème. Des jeunes mariés viennent faire une séance photo : 2 photographes, 1 maquilleuse et une coiffeuse, gros budget.
Mais nous sommes accueillis par une couchsurfeuse ce soir, on a rdv à 16h. On a le temps, on flâne, on roule doucement et on arrive à 16h01 devant chez elle. Tout de suite on sent qu’on va bien s’entendre, Rika est easy-going, funny , full of humour, very friendly, talkative, interesting et prof d’anglais. Self-made woman, elle a principalement appris cette langue en regardant la série TV Friends. Super, je savais pas qu’on pouvait apprendre des trucs comme ça. Du coup j’suis content car je sais maintenant que je peux :
- m’échapper de n’importe où (Prison Break)
- massacrer du zombie (The Walking Dead)
- intuber 10 personnes en 45 secondes (Urgences)
- jouer de la batterie comme un dieu (Hélène et les garçons)
- fabriquer du crystal meth dans un camping-car (Breaking Bad)
- avoir une morale et un high-kick irréprochables (Walker Texas Ranger)
- mater des culs à la jumelle (Alerte à Malibu)
- diriger une mafia locale (Peaky Blinders)
- souder un cadre de vélo avec mon réchaud et des piquets de tente (MacGyver)
- transformer mon Doblo en char d’assaut (L’Agence tout risque)
- aller à l’église, aimer mon prochain et me droguer en cachette (7 à la maison)
On prend une douche, attendons son compagnon Koji (déjà le 3eme Koji chez qui on dort !) et allons au resto, pour notre plus grand bonheur. Rika connaît un peu les cyclos et dans ce resto tout l’accompagnement est à volonté : riz, salade de choux et soupe au miso. On se régale, le porc est croustillant et fondant. Le prix ? A peine 9 € par tête. Les restos sont globalement bien moins chers qu’en France. Dans les sushis-bar, on peut se péter le bide pour moins de 10 €, hors boisson, sauf le thé, inclus et à volonté via un petit robinet sur la table.
On va ensuite à son cours d’anglais et y participons en tant que guest stars, la classe. A cause de la Golden Week, il n’y a qu’une douzaine d’élèves au lieu des 23 habituels, tous des adultes. On fait un dessin au tableau et expliquons notre voyage, ils se montrent très curieux et enthousiastes. Ensuite on s’assoit et suivons le cours, thème du jour : le cinéma (niveau fin de collège je dirais). Je me retrouve à discuter avec une nana, elle me dit que son film préféré est Reine des Neiges. Je lui dit non, c’est pas possible mais elle confirme.
On change de place et je me retrouve avec Hidé, un retraité dynamique. Ses films préférés : Top Gun et Inspecteur Harry, y’a du mieux. Top Gun, quand même… je me pose des questions sur le bonhomme du coup mais je n’ose pas lui demander si sa scène préférée est celle où les mecs jouent au volleyball torses nus, avec gros ralentis sur les smashs. Après ça nous gave et on parle un peu de nous, je lui demande son âge, il me répond « devine ! ». Le piège, les jap’ font toujours beaucoup plus jeunes, alors je réponds 65 ans. Loupé, il a 62 ans et semble un peu vexé. Il me demande le mien, « try to guess ! » que j’lui dit. 39 ans. Que… quoi… comment.. ?! Enfoiré ! J’en ai que 35 ! C’est mes poils blancs dans la barbe qui a dû le tromper, ou bien ma maturité évidente.
Le cours se termine, Rika met vraiment une super ambiance, tout le monde se marre. On sert les mains et l’un des élèves nous offre un porte-clef en forme de tong. Rika éclate de rire, ça vient de Guam, une île du pacifique appartenant aux USA, rien à voir avec le Japon. Mais le gars nous dit que ça nous portera bonheur, c’est émouvant tant de gentillesse.
On rentre chez Rika, buvons une bière avec Koji et installons les futons dans le salon.
Des chats se bagarrant dans la rue nous empêchent de bien dormir. Je suis pas contre le principe de chats qui s’entretuent, mais qu’ils fassent ça ailleurs, sur une route par exemple, ou en silence.
Pour remercier Rika, on prépare des pancakes le matin, avec le fameux Skippy à tartiner dessus, généreusement. Il est temps de repartir, à contrecœur, mais on décide de se revoir le lendemain pour une autre pancake party en mode camping cette fois.
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02/05/17 … – Hyuga = 43 km / +310m
On roule jusqu’à Umagase, une petit cap au sud de Nabeoka, idéal pour la pause du midi. On a encore un peu ressenti le vin rouge dans le raidillon à 15%.
On rejoint ensuite un camping charmant, la météo annonce de la pluie pour le lendemain et on a grand besoin d’une journée sans vélo. On ne fait pas de grosses étapes mais les up & down nous flinguent vite le cuissot.
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03/05/17 Hyuga = resto et calligraphie
Comme prévu, Rika et Koji nous rejoignent pour le p’tit dej’ à côté de la tente. Les pancakes sont mieux réussi que la veille, on vit une grande histoire d’amour mon réchaud et moi. Et quand on se fait un plan à 3 avec la poêle, c’est hyper excitant.
Nos amis décident ensuite de nous emmener faire un tour en Pryus. Où ? Aucune idée, on verra en route. Rika repère un panneau indiquant une manifestation dans un temple. Koji se gare, en marche arrière comme la plupart des japonais, ça doit être pour s’enfuir rapidement en cas de tremblement de terre ou de tsunami. Dans le temple, il y a des ateliers créatifs et on est tout de suite invité à dessiner un camélia en mode traditionnel avec un gros pinceau et de l’encre de Chine. On a un prof chacun, c’est super. Les gens sont ravis de voir 2 gaijins et quand Rika raconte qu’on est venus à vélo, ils font des « waouhh » japonais. C’est très différent du waouh qu’on connait, ça ressemble plus à un « Hmmmm » qui monte légèrement dans les aigus. Y’a même un gars qui nous filme et prend des photos, super ambiance. On se souviendra toujours de ce moment donc je dis Camélia forever !
On s’installe à un atelier calligraphie et on se demande comment ils font pour retenir l’alphabet et encore plus pour écrire rapidement.
Un moine nous offre un sorte de porte-clef en bois pour nous porter chance mais on ne voit pas bien comment on pourrait être plus en veine que maintenant.
On va ensuite dans un des resto préférés de Rika et Koji, spécialité nouilles. Je prend comme Koji (menu morfale), pendant qu’Ophélie prend comme Rika (nouille et tempura de légume). On se régale.
Nos amis nous redéposent au camping et avant de se dire au revoir, Koji se ramasse avec le vélo d’Ophélie et Rika nous offre des petits koinobori à mettre sur nos vélos, c’est des fanions en forme de carpe qu’on voit partout en ce moment. Ça symbolise la fête des enfants, le 5 mai.
Pourquoi une carpe ?
les Japonais la considèrent comme le poisson le plus vif, le plus énergique et si plein de vigueur qu’il peut se frayer un chemin jusqu’à contre-courant des ruisseaux ou des des cascades”. Ce symbolisme de force et de persévérance de la carpe prendrait sa source dans un ancienne légende chinoise selon laquelle de tous les poissons du Fleuve Jaune remontant le fleuve, seules les carpes ont réussi à passer la cascade du Dragon, s’envolant alors vers le ciel en se transformant en dragons.
Parfait pour le voyage à vélo, merci les amis !
Le lendemain, on apparaitra dans la gazette locale :
Bon, j’ai pas trop le temps de tout vous traduire mais il est question de beau-gosses, de Mont St-Michel, de grand honneur et du plus beau camélia jamais dessiné.
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04/05/17 … – Takanabe = 32 km / +230m
Il a plu pratiquement toute l’après-midi de la veille et ça menace pas mal le matin. Il se remet à tomber des gouttes en plein petit déjeuner, le pire moment, quand tout est en bordel par terre et qu’on fait saucette sur les œufs au plat. L’ondée passée, le ciel devient plus clair et on décide de plier et de repartir. Nous sommes désormais des carpes vaillantes et vigoureuses qui vont se frayer un chemin à travers la flotte pour s’envoler vers le ciel, rien ne nous arrêtera !! Yahhhhhh !
Mais on la joue carpette au bout de 30 km et 3 averses et plantons la tente sous le crachin dans un camping gratuit en bord de mer, le moral dans les nageoires. On papote avec un surfeur-campeur, ancien coiffeur-styliste à Tokyo qui, suite aux gros tremblement de terre de Kobe et au tsunami de Fukushima, s’est dit que « flûte, la vie est trop courte pour passer son temps à bosser comme une brute, profitons un peu ». Une exception au Japon le gars, où faire carrière reste une priorité pour une grande majorité et où les vacances sont difficiles à prendre pour les autres. Koji n’a pas pu en prendre ces 10 dernières années.
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05/05/17 … – après Miyazaki = 63 km / +200m
Temps couvert encore mais le plafond est plus haut alors on repart à peu près confiant et on frétille à nouveau quand le soleil apparait en fin de matinée, carpe diem ! Mon vélo se transforme en séchoir ambulant.
Pause pique-nique en bord de plage avec petite baignade pour se mettre en appétit. Je fais joujou dans les vagues au milieu des nombreux surfeurs. Ce sport de glisse connait un succès fou ici, le pays s’y prête idéalement et les pratiquants ont tous les âges. C’est beau à voir, ils n’en font pas pour se la raconter, juste pour la beauté du sport.
On continue à longer la côte, les palmiers se font de plus en plus présents et on surprend parfois des singes au détour d’un virage.
En fin d’après-midi, le temps se gâte à nouveau mais on a la chance de tomber sur un petit camping installé dans une ancienne école. La tente est montée avant la bruine et on mange sous un toit pendant la pluie. Ophélie ouvre un paquet de cacahuète et on se dit que ça irait bien avec une petite bière. 5 minutes plus tard, un campeur se pointe et nous offre une grande canette bien fraîche.
Serions-nous dans un endroit magique où il suffit de penser très fort à quelque-chose pour que ça se produise ? On a pensé très fort à des cheeseburgers mais on dû se contenter des nouilles et du tofu.
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06/05/17 … – après Kushima = 78 km / +750m
Beau temps, belle route déserte, montées, descentes, pique-nique en bord de plage.
On mange nos sandwichs face à la petite île de Kojima, 3,5 km de circonférence. Elle est connue dans le monde des primatologues car une communauté de singe y vit et leur comportement y est étudié depuis très longtemps. C’est ici qu’à pu être vérifié des comportements d’imitation quand les chercheurs ont observé une femelle laver des patates douces dans l’eau de mer et être ensuite copiée par ses congénères. Comme chez les humains, les singes apprennent par imitation.
Alors pourquoi Ophélie ne sait toujours pas réparer une crevaison ? Elle m’a vu le faire des dizaines de fois ! Et pourquoi je ne sais toujours pas laver correctement des vêtements ? Mystère.
Bivouac en bord de mer, loin de tout (mais juste à côté d’un super parc avec toilettes et herbe rase qu’on croisera le lendemain en repartant). Alors qu’on se fait la gueule pour une sombre histoire de poche à eau (il suffit de pas grand-chose parfois après 5 ou 6 heures de vélo) une dame pique-niquant non loin avec son mari vient nous offrir une bière et des pâtisseries japonaises qu’on adore (pâte de riz gluant fourré avec une purée de haricots sucré). Y’a un peu d’Iran dans ce pays en ce moment, on a des cadeaux tous les jours.
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07/05/17 … – Oosaki = 29 km
Courte étape, on en a plein les jambes, il faut qu’on fasse un vrai break. Les derniers jours de repos ont été imposé par la pluie et quand il pleut, on ne se repose pas, on déprime comme des loques en soupirant. Cette fois, on tombe sur un camping de rêve : dans une pinède, avec tables (disposant de prises électriques !!), plage à 3 minutes à pied et wifi gratuit !! Enfin !
Le camping est désert et Hiro, le tenancier anglophone, nous chouchoute en nous offrant un vrai café, un emplacement de choix et une nuit offerte sur les 3 que nous y passerons. Quand on voudra le payer pour la 3eme nuit, il dira « non, le ciel est couvert aujourd’hui, c’est gratuit pour vous ! Un p’tit café ? ».
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08 & 09/05/17 Oosaki = repos dans la pinède
Enfin une journée de repos avec le soleil ! Les criquets se réveillent et des espèces de sandflies viennent nous enquiquiner, on dirait qu’elles veulent pondre leurs œufs dans nos yeux.
Des cyclos sont arrivés hier soir très tard et on fait connaissance le matin.
Le mec a 71 ans et sa femme 67 ! Et ils dorment à la dure dans une toute petite tente pendant leur périple de 10 jours au sud de l’île. On leur offre des petits pamplemousses et ils nous donnent du chocolat. J’essaye son vélo, une plume de 10 ou 11 kg, ça fait envie ces p’tits gravelbikes.
Le lendemain, c’est pluie à nouveau pendant une bonne partie de la journée. Alors c’est blog à fond avec 3 articles mis en ligne pour Bibi et tricotage de bonnet pour Baba, au chaud dans le bar du camping. Il sera peut-être fini dans 8 ans ce bonnet.
Demain le giclomètre sera remonté à son plus haut niveau et les carpettes pourront s’envoler vers d’autres plages, un château, des montagnes et un volcan.
Yeehh , vive les vacances et Toujours ces belles rencontres au pays du soleil levant !…. ici nous avons troqué les carpes pour des sardines et les nouilles par la morue ; A Lisboa , pays du soleil couchant, nous pensons à vous mais pas de velo, pas 30 à 50 kms/j mais 15/20 kms/j à pied sur des collines avec 31 à l’ombre …. hasta la vista baby 🚲💐
Toujour une merveille, c’est un réel plaisir d’avoir de vos nouvelles.
Profitez en un max.
Cécile et Denis
On pourra profiter un max quand on passera par chez vous au retour ?
Quel plaisir de vous lire dans le train pour sitra où on va romantiser dans les châteaux royaux
J’ai bien aimé le plan à 3 et toutes ces anecdotes croustillantes avec vos amis japonais , ce qui me rappelle un étudiant japonais connu en fac qui se marrait tout le temps même après un accident en coccinelle , faut préciser que celle ci était à califourchon sur un parapet.
Et aussi frede arrête de me souhaiter ma fete des mamans fin mars ou fin avril c’est fin mai !
Bon voyage et gros bisous à vous 2
On dirait que vous vivez un rêve éveillé c’est trop cool. Perso, je me cultive et je me marre en vous lisant alors continuer c’est trop top.
Citation : Pauvre petite femme! Ca bâille après l’amour, comme une carpe après l’eau sur une table de cuisine.
Waouh, t’arrives à te cultiver en nous lisant, chapeau !
merci encore pour vos nombreux commentaires, vous êtes notre couple cantilo-nantais préféré
vos 2 copains de 71 et 67 ans, c’est JP et moi l’été prochain. Donc, on a 1 an pour apprendre l’anglais, le japonais, le chinois, et açheter des sacoches jaunes , un sonotone, et un déambulateur de secours et On sera fin prêts pour vous suivre.
vous roulez trop vite pour nous
Au fait c’est moi qui pilotait la coccinelle . Les jap adorent ma conduite sportive.
Quoi ??? T’as le permis ??
Allez hop ! mini-puces :
* J’osais pas te le dire, Fred, mais tout ceux à qui j’ai conseillé votre site m’ont dit : « Ah ouais ! Et vous avez à peu près le même âge en plus… »
* Sur la « liste des choses à faire avant de mourir » fièrement affichée dans le bureau, Béa avait mis : « Aller au Japon » ; j’avais, pour ma part, facétieusement écrit : « Ne pas aller au Japon »… Et bien, je suis sur le point de le rayer…
* Bien sûr ! Un tricot ! D’où les 4 sacoches par vélo ! Par contre, quid du parapluie et du petit ficus d’ornement de tente ?
* Conseil mode et beauté : le chignon ! Sur une des photo « calligraphie » (qu’on aurait grave adoré faire…) une tête derrière Fred m’a fait croire qu’il avait un chignon. J’ai bien aimé ! Et puis ça rajeunit…
* ???? Pourquoi, chez les vélo-couchistes, c’est toujours le vélo de la fille qu’on prête pour un essai, et qui tombe ?????
Biz les Amis.
Ok, fight de mini-puces :
* Bon, je note que tu recommandes notre blog, c’est un bon point. Par contre, faire croire aux gens que t’as 35 ans…
* C’est sur cette liste qu’il y a aussi « ne plus jamais rouler sur de la piste » et « ne jamais vivre avec un gars roulant en fuego ? »
* c’est un yucca, pas un ficus
* hmmmmm, tu aimes les mecs avec un chignon ? Genre Zlatan ? Coquinou
* le vélo de l’homme est indomptable
Des gens très généreux et bosseurs car 10 ans sans prendre de vacance faut pas déconner…………………. et vive la retraire.
Dommage pour la pluie mais comme disait ma grand- mère il en faut et moi je lui disais oui mais la nuit c’est bien la nuit .
Merci pour nous donner du rêve.
J-B et Catherine.
Mais oui, c’est exactement , juste la nuit !!
Oups je voulais dire et vive la retraite et pas la retraire LOL
Ce blog est top. Vivant, documenté et puis surtout vivant. Juste pas compris où sont les 3 articles annoncés : « Alors c’est blog à fond avec 3 articles mis en ligne pour Bibi … » mais c’est un détail quand on est déjà poney. Ben oui mes pur sang kirgisto-mongols, j’ai quand même noté une miniaturisation des perf. Serait ce l’effet bonsaï, choppé dans les bains chauds chez les hommes ? Non pas possible ce doit juste être la pluie radioactive Fukushimesque , réputée désamorcer la giclette. Sinon ca a l’air sympa ce petit coin. Ca me rappelle un peu Chiloé, un spot ou j’ai dingue followé ya qques temps. Sinon je signale à Ophélie que cheu nous aussi l’alliance Picarde- Normande est devenue très tendance…
A tantôt
Bravo JV, t’as remarqué qu’on se trainait comme des loques ces derniers temps, gros coup de pompe.
Mais on a repris le dessus avec 1000 fantastiques kilomètres effectués ces 2 dernières semaines.
Pour les 3 articles, j’en ai bien mis 3 en ligne : celui-ci et les 2 precedents
Bonjour,
Décidément, vous me faites aimer ce pays ou je ne pensais trouver que des fourmis sans âme bosser du matin au soir 7j sur 7. Ok! il bossent quand même beaucoup sans prendre trop de vacances mais ils sont plutôt sympas.
Ils ont aussi tendance à exagérer les qualités de la carpe qui, pour moi, reste une grosse feignasse de poisson bien loin de la vivacité de la truite, en plus elle se transforme en dragon… moi je dis doucement sur les hallucinogènes.
Merci pour ces récits, c’est top!
Pascal
Bon, c’est vrai que ça fait pas trop rêver une carpe. Mais quand y’a une gros defit à relever, on dit bien « t’es carpe ou t’es pas carpe ? »
Qe cqe c’est qce travail? Tas sauté ton défollowage de Shikoku la suite !!!! J’arrive pas a le croire, de mémoire de follower jamais vu.
Pardon pardon pardon cher JV !! Je rattrape le retard de suite
Trop trop chouette le Japon et les Japonais au top de convivialité . Je crois que de tous vos blogs c’est ce pays que je préfère , les photos donnent envie d’y aller , les bivouacs sont magnifiques.
J’ai bientôt fini mes « corvées » nous préparons la Scandinavie , mais vous avez encore de belles routes à faire , de belles rencontres que l’on ne fait jamais en voyage dit classique
gros bisous à tous les deux et hâte de vous revoir
P’tain ! C’est que le Japon ça donne trop envie (c’est marrant, sur le papier j’étais pas intéressé, mais sur votre blog, waou ! Pardon hmmmm !). C’est quand même dommage que c’est pas le bled d’à côté hein ! Vivement la téléportation qui nous fera facilement pardonner de consommer l’équivalent de 17 centrales nucléaires pour transbahuter 13 kg sur 18 cm…
Poutoux vivaces à vous deux !
Nota : je rattrape, je rattrape !