Du Désert de Tatacoa à Popayan
- 10/01 Villavieja – Neiba = 37 km 2h10 +380m
- 11/01 Neiva – Campoalegre = 34 km 2h20 +220m
- 12/01 … – Paicol = 76 km 5h02 + 990m
- 13/01 Repos
- 14/01 … – Belen = 57 km 5h20 +1470m
- 15/01 … – Puracé = 25 km 2h50 +540m
- 16/01 … – Popayan = 35 km 1h55 +266m
- 17-18/01 Popayan
Le soleil et la chaleur nous défoncent dès les premiers kilomètres malgré l’heure encore très matinale, c’est dur. On sort doucement du désert pour retrouver une végétation plus ombrageante et -enfin- un vendeur de limonade, seul instant fraîcheur de l’étape.
Ah non, pardon, y’a eu un autre instant fraîcheur juste après avec un pauvre iguane puis un chien façon tartare qui s’est fait re-re-re-re-roulé dessus pas une voiture me dépassant. Le bruit était affreux. C’est un vrai carnage pour les animaux ces routes, on a même vu un zébu crevé, tellement grouillant de vers que je n’ai pas pu m’arrêter pour lui rendre un dernier hommage.
L’arrivée à Neiva est bordélique, c’est une grande ville sans intérêt, y’a un monde fou, des enceintes qui crachent de la musique tous les 3 mètres et on se tape une bonne bouffée de gaz d’échappement avant de trouver un hôtel. On se réfugie dans la chambre avec clim, ne sortant que pour manger le midi et aller faire 2-3 courses le soir. Les restos ne sont ouverts que le matin et le midi, jamais le soir. On dîne du bout des lèvres, on ne se sent pas bien. Ophélie gerbe vers 23h, on passe une sale nuit.
- 11/01 Neiva – Campoalegre = 34 km 2h20 +220m

J’avais pas de photo pour cette étape, alors je mets un p’tit chat mignon
L’étape suivante pour Campoalegre se fait encore sous une chaleur dingue avec 2 Panardos myopathes qui peinent pour faire avancer leurs petits vélos à 13 km/h sur du plat. Rien dans les jambes, les bides en vrac, le mental très bas. En ce moment, ce pays nous oppresse totalement, deux points, listes à puce :
- Trop chaud. Et je pense qu’on est plutôt résistant de ce côté mais quand ça dépasse 30°C avec un taux d’humidité élevé, ça nous ôte toute giclette. A Campoalegre, il fera 38 à l’ombre et 30 dans la chambre toute la nuit. On se demande comment les gens font pour vivre dans des coins pareils.
- Trop de traffic. Depuis Bogota, c’est souvent infernal
- Trop chaud
- Trop de bruit. Les voitures, les bus, les motos et les grillons stridents sur la route. Puis les enceintes dans les villes. Beaucoup de magasins en mettent dans la rue, ça doit attirer le chaland. Y’a aussi des vendeurs ambulants avec des mégaphones. Ambiance foire. Faudra que je fasse une vidéo, c’est hallucinant des fois, Rémy Bricka passerait complètement inaperçu.
- Trop de monde. Partout, tout le temps
- Trop chaud
- Trop sale. Des ordures partout en bord de route, gobelets, sacs plastiques, polystyrène, zébu mort, bouteilles d’huile pour moteur, couche-culottes…
- Des barbelés partout, bivouac quasi impossible. De toute façon, il fait trop chaud.
Voilà notre état d’esprit à ce moment là.
On se trouve un petit hôtel familial, c’est mignon tout de même. Juste 15°C de trop. Je sens que mon bide est à l’arrêt complet et je me décide à gerber. Et bah il était temps car j’aurais pu remplir une poche à eau, plus rien ne passait depuis hier midi, même pas le coca, il était complètement déshydraté le Fred. On passe l’après-midi sous le ventilo à boire du Gatorade, ce truc infect mais plein de sels minéraux. La mamie de l’hôtel a pitié de nous et nous prépare du riz et une omelette pour le soir. On se force à manger.
- 12/01 … – Paicol = 76 km 5h02 + 990m
Sur les vélo dès 6h15, sans p’tit déj. La route est calme, ça sent la fin des vacances scolaires pour les colombiens. Le temps est couvert, il fait plus frais, les grillons ferment leurs grandes gueules, pfiouuuuuuu, ça fait du bien !
On quitte alors la route principale pour une secondaire, croisant les doigts pour que l’asphalte soit présent le plus longtemps possible. En longeant le Rio Paez, on se rapproche doucement des Andes et prenons un peu d’altitude pour arriver à Paicol à 850m. Les paysages sont plus sauvages mais tout ces barbelés font mal au cœur, les champs sont inaccessibles. Ça fait un peu mal aux cuisses aussi puisqu’on trimballe tout notre matos de camping pour rien.
Le village est mignon et à taille humaine, rues pavées et bâtisses coloniales blanches. On reste 2 nuits histoire que l’urticaire d’Ophélie ne se transforme pas tout de suite en cancer de la peau et que nos bides se remettent d’aplomb.
- 14/01 … – Belen = 57 km 5h20 +1470m
On attaque les Andes, étape mémorable. 30 km d’échauffement sur un beau bitume puis c’est la piste de chez piste, en montée, avec caillasses, nids de poulosaures, sable, poussière dans la tronche et camions de chantiers. J’adore, c’est grosse ambiance aventure avec un décor impressionnant et des nombreuses plantations de caféiers (derrière les barbelés, vous l’aurez compris). Et comme on grimpe, la T°C reste stable, 25°C.
Ophélie morfle et je l’attends régulièrement. Des gens viennent papoter tranquillement, ici un mécano, là un paysan, machette à la ceinture. Un gars en moto me propose de la marijuana. Pas besoin avec le shoot d’endorphine qu’on va se taper après une montée pareille. C’est gratos l’endorphine, ça fait juste mal aux cuisses.
Ophélie finit les 13 derniers kilomètres au mental et on débarque à Bélen comme si on montait des licornes, les smartphones braqués sur nous. La ville est glauque, c’est pas tant que c’est pauvre, mais on dirait que tout a été construit à l’arrache avec les restes d’une autre ville. On nous indique le seul hôtel de la ville. Prix record de 7 €.
A ce prix, on a le droit à la suite « Ingrid Betancourt » : pas de fenêtres, porte en métal, plafond en tôle ondulée, pas de draps, eau glaciale (mais ça fait du bien) et alèses de matelas en plastique. Ça c’est pratique, pas besoin de se lever la nuit pour aller pisser.
On va manger un bout dans la rue, avec une petite laine car on est désormais à 2000m d’altitude. Je tente une truite, m’attendant au graillon plein d’arête qu’on avait mangé en Bolivie, mais là c’est une bonne pioche avec un poisson légèrement fumé, ça fait du bien. Ophélie reste sur le classique oeuf-riz, sans risque.
- 15/01 … – Puracé = 25 km 2h50 +540m + 50 km en taxi-rally

le menu du jour
On se lève à 6h, juste avant qu’une paire d’enceinte ne se déchaîne dans la rue… pourtant tout le monde semblait dormir. Petit déj chez la même dame que la veille qui bossedonc au moins 12h par jour, beignets au fromage et café sucré, ou plutôt sucre caféiné. Le bon café, il part chez les gringos, ici on ne trouve souvent qu’un jus de chaussette. Les jambes sont lourdes et la piste devient vraiment mauvaise, tellement qu’on ne dépasse pas les 12 km/h en descente, là ou on prendrait 60 km/h sur du bitume.
Contrairement à la veille, la piste est déserte, on entend les bruits étranges venant des arbres.
On arrive à Moscopan vers 12h, joli petit village isolé au milieu des Andes.
On a déjà pris notre décision pour la suite : on prend un taxi, la piste est trop défoncée, y’a aucun plaisir. On sait que Nathalie Courtet est passée dans les environs y’a 2 ans et qu’elle a salement morflé, ne trouvant aucun coin de bivouac en route et devant souvent pousser le vélo. Et Nathalie Courtet, c’est un peu Mike Horn avec des boucles d’oreilles.
Alors tant pis pour le col à 3400 m.
Je demande au conducteur d’un petit camion s’il peut nous embarquer. Il est ok, mais départ à 17h, ça fait tard. Cependant des taxis sont censés arriver vers 13h, alors on attend en mangeant des empenadas.
A 14h, bingo, le premier (et seul en fait) véhicule arrive. C’est un pick-up comme on en a souvent vu, ceux qui nous doublaient comme des brutes les autres jours. La galerie de toit est déjà pleine de bagage, je dis à Ophélie que c’est mort, qu’on prendra le prochain, que c’est pas grave, qu’on est pas pressé, qu’il y en aura d’autre, au pire demain. La vrai raison c’est que j’ai une envie de sieste monumentale à ce moment là, je serais bien allé faire dodo dans une petite hospedaje à côté.
Elle va quand même voir le conducteur, il est OK pour nous prendre. Ah ah ah, c’est qu’il a pas encore vu nos poneys le bougre. Donc je me pointe avec mon vélo, sûr qu’il va chialer en le voyant. Il ne lève même pas un sourcil, ça passe. Bon.
Il monte sur le toit et je lui passe les vélos (développé-couché, puissance maximale) en faisant juste attention à la seule partie sensible d’un vélo : la pâte de dérailleur. Il attache tout ça avec une corde, mais le terme « grosse ficelle » serait plus approprié. Je teste la solidité, ça a l’air d’aller mais on est loin d’être confiant vu la tête du chargement et surtout l’état de la piste qui nous attend. Le gars à l’air pressé, on ne veut pas l’embêter à tout refaire.

on est parti comme ça…
On grimpe à l’arrière, on est 11 en tout dans le véhicule. Et c’est parti !
La piste est affreuse et nous conforte dans notre choix. Ça secoue fort, le mec roule comme un taré, il double d’autre voiture. On surveille l’arrière, prêt à dire stop si un truc tombe. Le truc étant 1 ou 2 vélos de voyage. Ophélie rattrape in extremis les arceaux de la tente qui pendouillaient d’une sacoche. C’est hyper stressant.
A un moment, on voit un bout de porte-bagage sur le côté du véhicule, STOOOOPPPP !! Mon vélo a basculé sur le coté, celui d’Ophélie n’est pas loin du bord. On redresse juste celui d’Ophélie, mon vélo ne peut pas aller plus bas, sauf si la superbe corde vintage lâche évidemment. Re-stress pendant 25 km.

… et arrivé comme ça
On a quand même le temps de regarder le paysage. En effet, très compliqué pour le bivouac, pas de regrets. Et puis aucun panneau de col, j’aurais été dégoûté.
Arrivée à Puracé après 2h et 50 km intenses. On descend les vélos, le mien a pas mal morflé mais c’est seulement esthétique, pas grave. Cicatrices de guerre, je raconterais que c’est un puma qui a fait ça si on me demande.
En revanche, nos 2 anti-vols se sont fait la malle, les salauds ! Voyons le coté positif des choses, on s’allège d’un bon gros kilo chacun et on se dit qu’on leur a offert une belle vie à ces 2 zigotos. Et une belle mort en haut des Andes, ils vont bien se la raconter au paradis des anti-vols. Autre côté positif, c’est les anti-vol qu’on a perdu, pas les mousses de siège ni le compteur, ça aurait été vraiment la haine ça. On connaît des gens à qui c’est arrivé, depuis ils vivent reclus dans les Ardennes, ne sortant que pour refaire leur stock de 8.6 et de Curly. Dur.
On se trouve un hôtel tout mignon dans cette ville-pente et il se passe un truc aussi rare qu’un aliment non périmé dans le frigo de Pascal : une nuit silencieuse.
On retrouve aussi la douche Claude François, un pommeau avec chauffe-eau intégré et les fils qui pendouillent juste au dessus. Là, les fils sont proprement isolés avec du scotch mais on en a eu avec le domino à nu.
- 16/01 … – Popayan = 35 km 1h55 +266m
Superbe parcours avec les Andes dans le dos et un beau bitume. On s’arrête boire un jus de fruit en bord de route, on papote avec des gens du coin super sympas. Popayan est une ville agréable, les enceintes sont bien moins présentes et comme on est toujours en altitude (1700m), la T°C reste très agréable, même l’après-midi.
On apprécie donc de se balader dans « la ville blanche de Colombie » à l’architecture d’époque coloniale et aux petites rue pleines de choses à manger. C’est, d’après l’UNESCO, le meilleur coin d’Amérique du Sud côté bouffe, mouais, pas convaincu. Mais on a été bien content de trouver un resto végétarien pour échapper au poulet-oeuf-riz. On se tape même une pizza un soir dans un resto tenu par une dame suisse. Par contraste, elle était bonne.
On se fait une bonne journée glandouille puis partons une journée dans le parc national de Puracé. A l’origine, je voulais monter en haut du volcan à plus de 4700m mais la météo ne le permettait pas et l’agence nous propose donc cette visite du parc avec nos amis d’un jour Volker et Alexandra, des sympathiques allemands, et notre super guide anglophone Alex.
Hop, tous en voiture pour reprendre la route puis la piste pourrave qu’on s’était déjà taper en taxi. Confiant, je suis resté en short alors qu’on remonte à 3400m, j’ai rien montré mais ça caillait bien.
Premier arrêt au mirador des condors. Alors, déjà, être dans un mirador avec des allemands, j’aime bien.
14 condors ont été ré-introduits à cet endroit, seulement 3 sont restés. Chaque jour vers 10h, des membres du parc déposent de la nourriture (au hasard, du poulet) pour les faire venir. Il fait un temps horrible avec un peu de pluie et un vent violent. Ophélie dit que si elle était un condor, elle resterait chez elle. Oui mais ça doit pas être confort-confort un flan de falaise sans poêle à bois. Alors ils viennent, majestueux en vol. D’abord la femelle qui ressemble à un gros vautour puis le mâle qui, comme chez les Panardos, est impressionnant, majestueux et très très classe. 3m30 d’envergure. Ils maîtrisent bien le vent et se posent facilement sur le bout de rocher, dérangeant presque certains colombiens en plein selfie. Les autorités n’ont pas encore réussi à faire tomber le cartel de la perche à selfie, va falloir faire des exemples.
C’était chouette de voir ces bestiaux de si près même si la charge émotionnelle n’est pas la même que quand ils ont survolé nos p’tit vélo sur la carretera australe.
On file ensuite visiter les autres sites du parc : une chute d’eau, une réserve d’eau pure qu’on peut boire directement, des sources d’eaux chaudes puis une forêt d’arbustes endémiques et étranges : les fraijelons .
Ils ne poussent que d’un centimètre par an. Ce spécimen de 5m aurait donc 500 ans.
Le parc est bien géré et préservé, ça fait plaisir à voir. Le tourisme y est nouveau, environ 3 ans. Avant ça, la zone était encore contrôlée par des guérilleros, c’était sans danger mais aucune agence n’y aurait emmené des gringos.
Demain, on reprend les vélos avec plus d’entrain. The giclette is back, mais toujours pas de bivouac.
Merci à tous pour les commentaires sur les articles précédents, on vous envoie plein de bisous arc-en-ciel avec des papillons magiques.
Hey ….. ton père devait être un excellent photographe pour réaliser mieux que lui 👍🏼🎥! Vos difficultés sont masquées par ces superbes clichés (j’adore celui du guitariste au pigeon) À vous lire on a pas envie de tenter cet actuel parcours … peut être dans qlqs jours cela ira mieux ? Merci de nous faire voyager avec vous au plus près du ‘terrain’ , bizz 🏜🌺🚴🏻♂️🌮 (PS: svp plus de photos de gentils animaux écrasés )
Aaaahhh !!! Bravo… et merci…
On y est !
C’est dingue toutes ces impressions que vous nous faites revivre… Tous ces « déjà vu » qui donnent à la fois envie de replonger dedans mais aussi de vomir et de retourner se vautrer dans le canapé.
En tout cas, ça fait plaisir de retrouver les VRAIS Panardos ! Ceux qui prennent le bus et qui dégueulent tous les 2 jours ! Bienvenida a casa amigos ! Buen regreso !
P.S. Pour le Ah Zut, c’est pas grave Fred, de retour en Europe tu pourras te procurer un vrai vélo (tu peux venir en essayer dans les Ardennes, pour vérifier si tu arrives à garder l’équilibre quand ça va plus vite…)
Bes bises
Ah je reconnais bien là la plume perfide de Béa, du tout craché. Moi qui pensait lui ramener du Duche de Leche et un magnet pour sa collection (elle a finit celle de Footix 98 d’ailleurs ?)
Salut,
Toujours top de vous lire! Je me marre tout seul dans mon rer le matin!
Avec les vélos sur le toit, vous vous en sortez bien!
Bon courage.
Profitez bien
@ bientôt
Ah, qqu’un qui rit dans le RER. On rend donc le monde un peu meilleur
Salut les amis,
On attendait avec impatience le prochain article avec l’espoir d’y lire un vrai changement par rapport au premier. Espoir déçu !
Nous qui vous avions tant vanté les joies et beautées du pays sommes dans nos petits souliers. Pardon de la fausse idée que l’on vous avait transmise.
Tous les soucis que vous vivez durant ce court voyage, je pense que vous les avez déjà vécus ailleurs mais vous aviez eu temps de vous y préparer.
Comme toujours les tracas d’aujourd’hui se transformeront en supers souvenirs dans l’avenir.
On vous connait, on sait par quelles épreuves vous êtes déjà passés, on vous fait confiance pour renverser la vapeur et profiter enfin comme il se doit de l’aventure que vous vivez.
Courage à vous deux, plus ça ira et mieux ça ira, en tout cas c’est ce que l’on vous souhaite de tout coeur.
T’es trop choupinou Marcel, faut pas t’en vouloir de nous avoir baratiner sur la Colombie juste pour nous voir mourir de chaud 😉
Vous n’êtes pas les seuls à nous avoir vanté ce pays, y’a pas de soucis. Et puis c’est pas le Cambodge non plus
ahlàlà merci pour ces quelques minutes de pur bonheur de lecture 🙂 et avec les images en plus !!
Mention spéciale pour la suite « Ingrid Betancourt ». J’en ai encore mal aux zygomatiques ! 😆
A vrai dire maintenant je regrette beaucoup moins d’être avec vous même si j’aime sortir de ma zone de confort. Les photos font quand même bien rêver sauf les animaux . Il manque des photos d’enfants , vivants bien sûr .
Gros bisous
Ils sont pas mignons les enfants ici, c’est tous des mini-escobar, hyper flippant
Bravo les Panardos. On vous soutient, tout en partageant confortablement installés vos aventures à roulettes.
Le coup du vélo qui se fait la malle, ça nous est arrivé en partant en we avec les 3 momes et les vélos sur le toit : au premier dos d’âne un vélo apparaît contre les vitres de l’auto , à gauche… Moi, du genre flippée, et François qui fait : « tiens ! Un vélo qui nous double ! » Trois gamins morts de rire… 😀
Ah ah, j’en étais sûr, vous êtes les plus colombiens des picards !
et ben voila , moi qui pensait réserver l’emplacement H7 Georges Patton à St Mère l’Eglise !! ils sont repartis
bravo à vous mais prudence quand même avec les douches Claude François ; encore merci pour le moment de franche rigolade à te lire Fred et bon courage à toi Ophélie
Mais si mais si, viens, mais à partir du 1er avril seulement. Avant il fait pas beau, ça sert à rien, mais dès le 1er avril, et jusqu’au 30 septembre, c’est grand beau temps
à vous lire : et bien c’est que du pur Bonheur, Merci.
J-B
Ca fait pas de mal un p’tit commentaire comme ça, on prend. Merci !
Bon, après vous avoir lu, pas sûr que nous allions en Colombie à vélo. Enfin on n’y est pas encore. Pour l’instant on se caille à Potisi (pluie et neige en plein été). A + et bon moral
Ah ouais, on va pas vous la vendre la Colombie, c’est sûr. Après, on pas tous le même ressenti. On adoré le Japon et les USA et vous un peu moins il me semble, par exemple.
Bon je regrette pas d’avoir milité pour que vous alliez en Colombie. Quel bonheur de lire vos déceptions, découragements et désolation. Même des spécimens (qui me semblent incroyablement bien conservés) de trésors de la route ne semblent pas remettre d’étoiles dans vos yeux. Et surtout, l’information qui ébranle toute une légende : les panardos ont pris un taxi en cours de route… c’est presque comme si Macron renonçait à la réforme des retraites. Je me désole de savoir que la giclette et le moral reviennent : on va bouffer des paysages de ouf, des dénivelés de malade, des belles rencontres, le retour de l’humour pinçant et de l’enfant de la lune qui enchaîne les km et les montées par 45°C. Peut-être même une chiasse en spray et un bivouac. En attendant, je ne sais pas par quel mécanisme bizarre, mais vos (més)aventures m’ont donné le goût de raconter nos vacances géorgiennes à bicyclette. Même quand c’est rude et pas comme prévu ça donne envie. Merci
Ah, on l’attend ce récit de Géorgie, au boulot !
Pour la Colombie, c’est pas la paradis du voyage à vélo, en tout cas, pas pour nous. Mais ça fait parti du truc, ça peut pas être bien tout le temps
Coucou, j’ai vraiment de l’admiration pour tous ces efforts déployés et tous ces beaux paysages parcourus.continuez à avoir autant d’entrain et profitez de tous ces moments merveilleux.hier j’étais avec la maman de Frédéric et on a passé 1 bon moment aussi mais à chantilly….bon fin de périple, plein de courage et gros bisous à vous 2.
Merci Catherine, c’est gentil. Bisous aussi
Je mets une vive protestation : Non, il y a parfois des trucs pas périmés dans mon frigo, c’est juste qu’il faut passer au bon moment ! (C’est comme pour le chocolat en gros, y’a plus de chance d’en trouver deux trois jours après les courses annuelles…). Sinon, oui ça va et vous ?
Nota jeu de mots pourris : Joe Dassin il était pas français, il était pas américain, il l’été indien !
Ah, c’est donc pour ça que tu nous invites toujours en fin de mois… pour finir les vieilles paupiettes. Ordure
Et ben, t’auras mis le temps à t’en apercevoir baugausse !