Vous avez 11 mois pour oublier tout ça :
The Boudiou’s Dance
Un peu d’histoire.
Cette danse folklorique fut inventé par Ernest Sirose (appelé Litron par ces amis) en 1934, suite à la grande guerre des carottes qui opposa Céaux à Courtils. Cet affrontement terrible dura 9 ans et fit 4 morts (3 moutons et une belette). Personne ne se souvient du motif de cette guerre, ni qui la remporta mais l’armistice signée entre les 2 hameaux fut une grande fête pendant laquelle Ernest « Litron » Sirose inventa ce qu’on appelle désormais le 8ème art : la danse du Boudiou.
Ernest était perclus d’arthrite, passablement bourré et très très con. C’est en imitant une poule qui passait dans le coin et en gueulant « boudiou d’boudiou » qu’il entra dans la légende, au même titre que le déhanché d’Elvis, le coiffage de mèche d’Adamo ou que le breakdance de Michel Sardou.
Il y a désormais 2 écoles : la classique et l’underground.
Classique : torse bombé, menton rentré, épaules et fesses en arrière, jambes fléchies et écartées, mains sur les hanches et coudes en mouvement. Les mauvaises langues diront que ça ressemble à la danse des canards mais c’est comme comparer des rillettes d’oie avec des rillettes de porc, ça n’a rien à voir. La classique se pratique en famille, après un bon repas ou chaque 2eme mardi du mois (sauf en Octobre).
Underground : version trash de la classique. Menton en galoche, filet de bave, coupe-rose, dos voûté, épaules en avant, haleine de poney, froc à moitié baissé et braguette ouverte pour les puristes. Elle se danse exclusivement seul, non loin d’une déchetterie, d’une fosse à purin ou à Lidl . Les pratiquants sont tous célibataires ou sur le point de le devenir. Ce sont des artistes souvent incompris.
