Suite du Dakar

06/11/13 Avaroa – Cebolla = 54 km

07/11/13 Cebolla – Chiu-Chiu = 122 km

08/11/13 Chiu-Chiu – Calama = 35 km, fin du Dakar

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Douane bolivienne, à l'heure des bus

Douane bolivienne, à l’heure des bus

On quitte l’école pour faire la queue à la douane, qui ouvrait à 7h finalement. Et qui ne nous coûte que 15 bols/pers. On traverse un petit no man’s land de 5 km et refaisons la queues à la douane Chilienne. Le préposé est aussi sympa que mon t-shirt est propre.

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et hop, un nouveau sticker sur le cadre des vélos !

et hop, un nouveau sticker sur le cadre des vélos !

Douane chilienne, même combat

Douane chilienne, même combat

Ensuite, c’est une nouvelle queue pour la fouille des bagages. Là, on a du bol : alors qu’Ophélie se fait fouiller toutes les sacoches (qui ne contiennent que les nouilles chinoises et une douzaine de pièges à écureuil), pour moi, le mec se contente de regarder vite-fait dans une seule et zappe celle qui contient les produits soi-disant interdits. En fait, ils veulent surtout pas voir des fruits et légumes frais. En venant d’Uyuni à vélo, il y avait très peu de chance qu’il nous en reste.

Ollagüe

Ollagüe

Hop, c’est fini pour la paperasse. Cette fois, on a mis nos montres à l’heure mais vous verrez qu’on a eu encore une mauvaise surprise de ce côté-là… On recule d’une heure, youpi ! Il va faire jour à 4h30 !!

On passe les 2 heures suivantes à :

  • trouver quelqu’un assez sympa pour nous changer ce qui nous reste de bolivianos. On frappera à la moitié des portes de la ville
  • faire quelques courses
  • trouver du pain, pas facile quand il n’y a aucuns écriteaux sur les portes
  • remplir les poches à eau

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10h, on peut enfin commencer à pédaler. Les cuisses sont fébriles mais ça passera en roulant. On commence par grimper légèrement sur du bitume, puis c’est la piste, tellement sableuse par endroit qu’on est obligé de pousser dans une descente. Pousser dans une descente !! Et pourquoi pas une femme médecin ?! Pire qu’un blasphème, une hérésie !

le volcan Ollagüe

le volcan Ollagüe

surprenantes dunes blanchex

surprenantes dunes blanches

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On vise un grand panneau pour déjeuner à l’ombre. Je sors mes petits sacs de provisions, on s’installe tranquillement et c’est pile à ce moment là qu’un vent de fou se lève. On se réfugie par terre, derrière nos vélos, pas le choix.

Salar de Carcote

Salar de Carcote

Le bitume reprend, c’en est fini de la piste pour de bon. On passe un petit col à 3900m, pas évident avec ce vent de face et la digestion. Puis c’est la descente, à 15 km/h en poussant sur les pédales.

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Ce vent nous rend dingue, ça doit être du force 4 et il ne s’arrête jamais. On longe alors un salar, pressés de trouver un abris.

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Salar d'Ascotan

Salar d’Ascotan

On arrive enfin à ce qui ressemble à des baraquements de travailleurs à Cebolla (extraction de minerais ou de sel ??). La technique gueule cramée d’Ophélie marche moins bien cette fois ; à défaut d’une pièce à nous, on profitera d’un bon abri pour poser la tente et cuisiner. Mais en allant fureter vers d’autre bâtisses, on tombe sur des douches ! Les gars sont ok pour qu’on en profite et on ne se gène pas, c’était vraiment inespéré ! L’eau est soufré, il ne faut surtout pas en boire.

Eboulement du mur au fond : 1er rou dans la tente. Il aura fallu une bonne pierre de 3 kg tombant d'1m50

Éboulement du mur au fond : 1er trou dans la tente. Il aura fallu une bonne pierre de 3 kg tombant d’1m50. Costaud la tente

En retournant à la tente, je ne me sens pas bien du tout : plus de force, mal aux bras et aux jambes, froid… mmm mmm, je reconnais ces symptômes dû à l’effort. J’attends un peu mais comme ça ne passe pas, je me décide à vomir les 2 litres de flotte bloquées dans mon bide depuis midi. Ça va mieux mais je suis bien déshydraté et affaibli. Un bol de nouille chinoise et au dodo.

c'est reparti. Yes ! pas de vent !

c’est reparti. Yes ! pas de vent !

Le matin, après une bonne nuit, on est déjà sur les vélo à 6h30. Il est dit que le vent se lève en début d’après-midi, on veut rouler le maximum avant. Je n’ai rien avalé au p’tit dej, juste un thé. La route est sympa, le bitume tout neuf et, chose rare, un renard andin traverse juste devant moi. Comme il a dû sentir le prédateur dangereux, il s’enfuit rapidement vers les hauteurs.

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Zorro

Zorro

A Ascotan, le bitume s’interrompt le temps d’une montée de 4 km, nous faisant passer de 3740 à 3970 m. Il est 9h, le vent se lève et on est dégoutté. Encore pleine poire ! Cette gr…e p…e brave Mère Nature est sans pitié. Moi, ça m’énerve alors qu’Ophélie le prend pas trop mal.

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Il souffle comme la veille et ça durera jusqu’au coucher du soleil. Heureusement, ça descend car on passe de 3970 à 2719 en 90 km. Encore une fois, on déjeune derrière nos vélos et on pédale en descente. Journée très difficile, élue la pire du voyage, un truc à te dégoûter du vélo. Rien n’arrête ce vent et il n’y a aucun abris dans ce désert de caillasse.

décourageant...

décourageant…

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« Si c’est ça tous les jours en Patagonie, j’y vais pas » – Ophélie 14h33.

« Puuuuu****ainnnnnnn !!!! » – Fred, toutes les 2 minutes.

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le décor pendant 4 heurs

le décor pendant 4 heures

Mais dans nos têtes, il y a le coca qu’on va se payer à Chiu-Chiu au bout de nos 120 km, rien ne peut plus nous arrêter. Après d’interminables lignes droites et toujours ce vent à rendre sourd, on y arrive et on se tape 2,5 L et des empanadas.

Chiu-Chiu, oasis

Chiu-Chiu, oasis

On se trouve ensuite un super coin en bord de rivière pour camper gratos. Une table, de la verdure et le vent qui tombe ! Ouf, ça va mieux !

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Le lendemain, on se réconcilie avec nos vélos avec 35 km vent dans le dos avalés à 27 km/h de moyenne. A 8h30, on est déjà dans une chambre d’hôtel à Calama en train de vérifier combien on vient de payer… on ne connaissait même pas la conversion euros/chilenos… Ce dernier ne vaut rien : 1000 pesos = 1,37 €. On se retrouve à payer 40000 pesos au supermarché.

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ça file vers Calama

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coucou CNH !

coucou CNH !

Oui, vous avez bien lu, un SUPERMARCHÉ ! On a complètement craqué sur du Nutella, de la charcuterie (de la vraie), du Saint Agur (importé de France of course), du chocolat, des fruits et le Saint Graal : du beurre de cacahuète !

on a bien du rester 1 heure

on a bien du rester 1 heure

Nous sommes passés sans transition du désert andin à une ville moderne avec des supermarchés à l’occidentale, des casinos, des mini-jupes, des décolletés, des voitures partout, des travelos, des prostituées et même des travelos prostitués.

Le Chili semble beaucoup plus riche et beaucoup moins traditionnel que le Pérou et la Bolivie. Moins différent et moins dépaysant également.

Mais nous sommes dans une grande ville, que l’on n’aime pas du tout. Et elle nous le rendra bien le lendemain…

Bilan sur ce Dakar

C’était une superbe alternative au Sud Lipez, en moins long et beaucoup moins difficile. Rouler au milieu des volcans, sur le salar, sur les pistes, dans ce désert, c’était… c’était… bah comme sur les photos en fait, en plus gros. Sauf qu’on ne voit pas le vent dessus et qu’il peut être terrible. On est bien crevé quand même. Chapeau à ceux qui font le Sud Lipez.

On s'est fait des p'tites soirées Nivea bien apaisantes

On s’est fait des p’tites soirées Nivea bien apaisantes

 Et comme si vous y étiez, avec la légère brise qui couvre ma voix sur la fin :

Notre Dakar à nous

03/11/13 Uyuni – milieu du Salar = 100 km (D+ = 16m ah ah ah)
04/11/13 Milieu du Salar – Colcha K = 96 km
05/11/13 Colcha K – Avaroa = 88 km

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Uyuni, 7h, 4°C. Les sacoches sont pleines à craquer. Je vous épargne le détail cette fois mais je trimballe 11 L d’eau et au moins 4 kg de nourriture.

Ecussons trouvés à Uyuni. J'ai fait ma petite couturière. Ca détend bien ce truc

Écussons trouvés à Uyuni. J’ai fait ma petite couturière. Ça détend bien ce truc

C’est un grand jour car nous allons rouler sur le Salar, lieu mythique pour beaucoup de cyclotouristes. C’est aussi le départ pour notre Dakar à nous : pas de bitume pendant quelques jours, que de la piste, du sable, du sel et de la tôle ondulée.

Message pour Desh : le FAB existe vraiment !!! Aux armes mon frère, il est temps de reprendre le combat !!

Message pour Desh : le FAB existe vraiment !!! Aux armes mon frère, il est temps de reprendre le combat !!

Et ça commence dès la sortie d’Uyuni. Ça roule bien jusqu’à Colchani, on ne poussera que quelques mètres.

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Amis futurs voyageurs, sachez qu’une route est en construction, ça va être un vrai billard d’ici 1 an ? 2 ans ? On ne sait pas à quelle allure vont les travaux dans ce pays ou tout reste à moitié terminé, sauf les bières.

A propos de ça d’ailleurs : à Colchani, un gars nous arrête. Précisons qu’on est dimanche – 9h. Il est complètement bourré, 3 grammes dans chaque œil.  Bourré mais généreux puisqu’il nous offre une canette de bière à chacun plus une qu’on partage tout de suite avec Laurent.

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3 km plein ouest nous mènent au début du Salar. Ici aucuns panneaux, on choisit la piste à la boussole.

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On s’attendait à ce que ça roule mieux, on oscille entre 14 et 19 km/h. Au bout d’une quarantaine de km, on se rend compte qu’on est beaucoup trop au nord. Là, on fait un truc que je déteste : on vérifie sur l’application GPS du téléphone de Laurent. Le couperet tombe : on a pris la mauvaise piste… Il semble que les boussoles soient perturbées sur le Salar.

2

pause déjeuner

On oblique donc plein sud pour récupérer la bonne piste. Pas de stress, on a plein d’eau. On est vraiment au milieu de rien, ou de tout, ça dépend comment on voit les choses. Pédaler devient éprouvant à cause du vent de face et des jointures entre les plaques de sel. Anne et Laurent en prennent plein le dos et les bras. Nous, on est bien sur nos vélos tout suspendus, nananère !

on vous a présenté Fluffy ? Il nous accompagne depuis le début

on vous a présenté Fluffy ? Il nous accompagne depuis le début

Au bout de 30 km, l’île d’Incahuasi en vue, nous retombons enfin sur la piste.

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On avait prévu de camper aux abords de cette île mais ça fait 7h qu’on pédale, y’a faim et faut qu’on soit prêt pour le coucher de soleil. Et finalement, c’était terrible de camper là avec tout cet espace à 360°. Le vent tombe et il fait un silence extraordinaire, uniquement troublé par le foutu réchaud de Laurent ; )

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On assiste à un coucher de soleil incroyable, ça valait vraiment le coup de venir là pour ça.

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Rouler sur le salar n’a finalement rien d’extraordinaire, c’est même vite monotone, sauf si on rajoute un peu de piquant en s’égarant comme on l’a fait. Mais camper en plein milieu, ça, c’est mémorable.

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elle claque celle-là. Elle est de Laurent, avec un bridge Lumix

elle claque celle-là. Elle est de Laurent, avec un bridge Lumix

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Pour info, le sol étant extrêmement dur, j’avais trimballé une pierre d’un bon kilo et c’était vraiment nécessaire pour planter les piquets. Surtout que ça a pas mal soufflé pendant la nuit.

vue de la chambre

vue de la chambre

Le matin, c’est toujours aussi super vachement jolie et c’est dans ce décor que nous disons « à plus tard » à nos amis Laurent & Anne. Ils retournent à Uyuni afin de prendre un train qui les emmènera plus au sud, dans des coins moins désertiques. On espère sincèrement se retrouver plus loin, c’était sympa ces 2 semaines ensemble. Laurent a presque la larme à l’œil en disant au revoir à ma poêle à frire. Fini les omelettes mon gars !!

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Pour nous, direction l’île des cactus à 17km pour faire le plein d’eau. On y rencontre 2 français un peu arrogants et 2 grands argentins. Ces derniers vont au sud, comme nous, on fera donc route ensemble.

Nico & Mika

Nico & Mika

On discute beaucoup et le temps passe vite sur cette partie rugueuse du salar.

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zoom sur l'arrière-plan. C'est cadeau. jamais vu des comme ça en Bolivie...

zoom sur l’arrière-plan. C’est cadeau.
jamais vu des comme ça en Bolivie…

Au km 60, à la sortie du salar, on s’arrête à une petite tienda pour acheter une bouteille de coca. La nana à le malheur de nous proposer des empenadas. On en prend une, trop bon. J’enchaîne avec une 2eme et la nana, super sympa, en offrira une à chacun d’entre nous. Vraiment généreux.

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Elle nous indique également une piste qui nous évitera 20 km de ripio pourri. Et en effet, ça roule super, avec un bon vent dans le dos. Malheureusement, au km 85, on arrive sur un chemin difficile avec du sable et de la tôle ondulée sur 5 km. On pédale 50m, on pousse 10m… Point positif : j’aperçois 4 autruches. Pas le temps de sortir l’appareil, ça court vraiment vite ces piafs.

Avec Ophélie, on a notre dose pour aujourd’hui et on se dit qu’on pourrait demander l’hospitalité à la caserne de Colcha K alors que nos copains argentins continuent. Z’ont peut-être même une douche qui sait ?

J’ai vraiment besoin de me laver les pieds, le cocktail scandale + crème solaire +sable + poussière + transpiration + poussage de vélo est vraiment pas beau à voir. On s’arrête à la grille et rien qu’à voir la tête des gus, on dit juste bonsoir et on se casse. C’est des légionnaires ! Ils ont pas vu une nana depuis des mois ! Là encore, j’aurais pu me faire un paquet de fric avec ma blonde, mais elle ne veut pas. Les tournantes, c’est pas son truc. Tant pis pour la douche.

Bref, on pousse 3-4 km et on se fait un bivouac pas moche du tout. C’est juste pénible de cuisiner avec le vent. Et de se laver les pieds avec des lingettes pour bébé.

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Avant de s’endormir (19h20 pour Ophélie, on approche du record), on se rend compte qu’on a fait une belle boulette : sachant qu’on quitte la Bolivie dans 2 jours, on a rien retiré à Uyuni et il ne nous reste que 160 Bols, soit environ 17 €… Le hic, c’est que le prochain distributeur est à Calama, à près de 300 km, soit 3 ou 4 jours de vélo !! Et qu’il faut payer un droit de sortie de 30 bols/pers à la douane bolivienne. Et qu’on a plus de PQ. Et qu’à la frontière Chilienne, ils confisquent tout ce qui est fruit (frais, sec ou cuisinés), légume, miel, produits laitiers… tout sauf les pâtes et le corned-beef en fait. Pourvu qu’ils touchent pas à notre avoine ! On aurait plus rien d’autre pour le p’tit dej’. Ophélie est déjà prête à pleurer pour amadouer les douaniers.

Heureusement, il nous reste encore pas mal d’autres trucs et on trouvera de l’eau du robinet sur notre chemin. Avec l’argent qui reste, on devrait s’en sortir. Mais vous nous connaissez un peu maintenant et vous savez qu’on a une relation très étroite avec la bouffe, alors on a une petite pression.

Ils ont oublié le panneau "dermerdes-toi saleté de gringos". Heureusement y'a qques 4x4 qui passent et nous renseignent

Ils ont oublié le panneau « dermerdes-toi saleté de gringos ». Heureusement y’a qques 4×4 qui passent et nous renseignent

Pour ce 3eme jour de Dakar, on se lève à 6h et on est sur les vélo à 7h15. Belle perf, ceux qui connaissent Ophélie le matin savent de quoi je parle.

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La piste n’est pas terrible sur les 1ers km mais ça roule pas mal ensuite jusqu’à San Juan de Rosario. Là, on a toujours le petit espoir de trouver une banque mais dès qu’on commence à voir le bled à 10km, on sait que c’est mort. Mais bonne nouvelle, on trouve un robinet et je leste mon vélo de 13L.

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Ophélie demande à un camionneur quelle piste il faut suivre. Le gars est tellement sympa qu’il descend son vélo du camion, nous accompagne sur 2 km et nous montre le volcan Ollague qui sera notre repère. Une fois encore, la piste est pourrie et on descend fréquemment des vélos.

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Heureusement, ça ne dure que 5 km et ensuite ça défile facilement avec notre fidèle vent dans le dos. C’est là que nos argentins nous rattrapent : ils sont arrivés à San Juan hier à 19h et ne sont repartis le matin que vers 11h. On mange ensemble à une ancienne base militaire au milieu de nul part, sur une table ! C’est là que nos routes se séparent : ils vont traverser le Sud Lipez, bon courage les gars.

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Avec Ophélie, on file sur la piste, excellente au début puis se dégradant, nous secouant sur les 20 derniers km. Depuis San Juan,le paysage est grandiose. Non, grandiose, ça ne va pas en fait. C’était… dinosauresque !

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regardez bien

On était là, presque seuls au monde, roulant au milieu de volcans dans un environnement aride. On roule beaucoup en ce moment, la raison ? Pas d’arbre, pas d’ombre, rien pour se poser. Alors on s’arrête juste le minimum pour manger, prendre une photo, cracher (on n’arrête pas ici), mettre de la crème solaire et cracher.

Ophélie, enfant de la lune

Ophélie, enfant de la lune

Tôle ondulée. Mais y'a pire : le sable !

Tôle ondulée. Mais y’a pire : le sable !

On arrive à Avaroa, point de sortie de la Bolivie.

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Ophélie va demander au bureau de douane à quelle heure il ouvre le lendemain matin et ou on peut planter notre tente. Ça, généralement, c’est la bonne technique pour obtenir l’hospitalité, surtout avec la gueule cramée d’Ophélie. Ça loupe pas. Le gars, en plus d’être tamponneur de passeport de temps en temps, est également le prof de l’école juste derrière. Il nous met un gros matelas de gym dans la salle de classe et une ampoule au plafond. Le monde est plein de gens sympa, surtout en Bolivie.

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En sortant de l’école, les enfant nous crient « Buenas Tardes Cavalleros », ce qui veut dire « Fred, t’es vraiment hyper musclé ». ‘sont drôlement observateurs ces gosses.

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On passe une bonne nuit, à l’abri du vent. Sergio, le prof-tamponneur, passera le soir et tôt le matin, il avait sûrement peur qu’on reparte avec un bureau d’écolier.

elle est méchante celle-là mais la carcasse n'a pas l'air atteint. Pneu avant.

elle est méchante celle-là mais la carcasse n’a pas l’air atteint. Pneu avant.

La suite au prochain épisode. C’est comme le chocolat, pas trop d’un coup. Enfin, pas plus de 2 plaquettes. 3 pour Frisounette.