Le Machupicchu

13/09/13  Machupicchu – Cuzco

Moauis, pas très original le titre…

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J’étais moyennement chaud pour y aller, m’imaginant un sorte de Disneyland plein de touristes, un tas de ruines hyper exploité. J’aime pas quand il y a plein de monde.

Les filles ayant décidé de monter en bus, je me lève seul à 4h pour filer au check-point au pied de la montagne.

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A 4h35, je suis le 1er sur place, les portes n’ouvrent qu’à 5h. Rejoint par mes compagnons de trek, on grimpe à l’assaut des 1800 marches. Super ambiance dans le noir, avec les lampes frontales, trop essoufflés pour prononcer un mot, on monte en silence. A 5h30, nous sommes les 1er devant les portes et avalons nos gâteaux avant l’ouverture à 6 heures.

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Les filles arrivent dans les 1ers bus et la visite peut commencer, toujours en compagnie de notre super guide.

Et là on prend une claque, c’est magnifique. Le site est désert et le soleil envoie ses premiers rayons sur les bâtiments. Le cadre est incroyable, le village est niché sur un rocher, lui-même entouré de montagnes abruptes.

Photo obligatoire

Photo obligatoire

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Rien d’étonnant à ce que cette cité soit restée inconnue pendant 400 ans, après le départ de Incas et jusqu’à ce qu’un archéologue américain tombe dessus, presque par hasard, en 1911.

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Nico nous apprend plein de choses sur ces incroyables Incas.

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tondeuse vivante

tondeuse vivante

La cité n’est pas grande et on en fait rapidement le tour. Nous grimpons alors vers la Porte du Soleil : un endroit par lequel le soleil se lève pour éclairer le Machupicchu lors du solstice d’été.

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La vue valait bien le déplacement.

ma préférée

ma préférée

Nous redescendons en bus vers Aguas Calientes et négocions le prix dans une pizzeria. C’est vraiment trop touristique dans cette ville, la pizza passe de 45 à 30 soles, et c’est encore beaucoup trop. On flâne en attendant le train de 21h30, on récupère les sacs à l’hôtel, on trinque avec un Pisco Sour bien tassé et on se trouvera un des rares resto plein de péruviens, ce qui est toujours bon signe pour manger bien et pas cher.

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Le train est super confortable et on s’endort avant que l’hôtesse/contrôleuse (il y en a une par wagon!) ne nous apporte une boisson. A Ollaytantambo (le bordel pour écrire ça), on enchaîne avec un bus pour Cuzco. Grosse journée.

Bilan :

  • un trek génial avec un Machupicchu surprenant en bouquet final.
  • un beau défi pour les lapins
  • On a jamais eu aussi mal aux mollets
  • casquette d’Ophélie oubliée sur un banc. Snif, elle avait fait près de 10 000 km sur sa tête
  • un t-shirt Icebreaker quasi neuf perdu, on ne sait pas comment. Les connaisseurs savent que ça fait très mal. Il fera le bonheur d’un péruvien.
Les pieds devant, of course

Les pieds devant, of course

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