09/04/16 Lavagna = repos
10/04/16 Lavagna – Bedonia = 64 km
11/04/16 Bedonia – San Polo d’Enza = 94 km
12/04/16 … – Modena = 69 km
13/04/16 Modena = Dolce vita
14/04/16 Modena – Ferrara = 82 km
15/04/16 Ferrara – Chiaggo = 113 km
16/04/16 Chiaggo – Fusina (Venise) = 61 km

Les gribouillages d’Ophélie
Bon, pas grand-chose à raconter au sujet de la journée de repos à Lavagna à part qu’on s’est reposé. Il faisait pas très beau, on a fait des courses, à manger, lavé 3 calbards, vu 2 filles de peu de vertu (des putes quoi) et regardé la moitié d’un match de foot. C’était Genova contre un autre club, je sais plus lequel. Pas l’OM en tout cas car ça jouait pas mal. Hop, c’est gratos.
Le lendemain, c’est parti pour LA grosse ascension de notre séjour en Italie : les Appenins. Sur le papier : 25 km pour passer de 0 à 956 m, donc rien de méchant. Dans les faits : notre carte routière n’étant pas assez précise, on a dû naviguer au GPS et, comme je l’avais mal réglé et que j’étais en mode warrior « on s’en fout, on grimpe, on verra bien », on s’est tapé des murs entre 8 et 14 % avec, cerise sur le gâteau, des petites descentes de temps en temps.
On était en forme mais les longs passage à 11-12% nous ont cramé et on était content d’arriver au col de Bocco au bout de 35 km et 1300m de grimpette. Petite descente frisquette jusqu’à Bedonia ou l’on arrive devant les grilles fermées d’un camping pourri.
Là, tous les ingrédients sont réunis pour qu’on fasse n’importe quoi : on est crevé, on a faim, y’a un vent froid, on n’a pas le moral, Ophélie a de l’urticaire et j’ai une belle poussée d’eczema. Alors on va à l’hotel ! Ophélie est encore étonnée que ce crevard de Fred ait accepté de raquer 60 boules (avec une réduction de 5€ négociée par Ophélie) pour une nuit. Mais je dois dire que ça a fait du bien et on a rentabilisé au p’tit dej. C’est l’occasion pour Ophélie de gouter son 1er espresso italien, un dérivé du Destop, en meilleur. On verra le lendemain qu’il suffisait de faire 1 ou 2 km pour du super spot à bivouac en bord de rivière. Les spots à bivouac, c’est rarement quand on les cherche qu’on les trouve, contrairement aux morpions (Ophélie trouve cette blague nulle).
On a les cuisses lourdes le lendemain mais on se paye une belle descente vent dans le dos et le compteur affiche 65 km avant la pause déjeuner. Nous sommes désormais aux portes de la plaine du Pô, on sait que ça va être du facile jusqu’à Venise et on n’est pas contre. A San Polo d’Enza, après quelques kilomètres sympa avec les Appenins sur notre droite et des champs à gauche, on se degote un beau p’tit coin en bord de rivière pour poser la tente.
Ophélie tire sa tête « mmmgnn mggnn mggnnn moi j’préfère le camping… mmmgggnn j’suis pas rassurée…mrrggnnn, y’a des traces de feu de camps… ». La nana, elle a quand même roulé sa bosse dans pas mal d’endroit et elle fait sa flipette ici, dans un coin paisible d’Italie. Et puis, c’est vrai que y’a que des psychopathes pour venir faire des feux de camps le soir, en bord de rivière. Tenez, les scouts par exemple, c’est des psychopathes ! Quoique, non, mauvais exemple, les scouts sont vraiment des psychopathes. Ils portent des shorts en plein hiver.
On se lave dans la rivière, un bon p’tit gueuleton par chef Fred et au dodo. On ne se fera finalement pas découper par un gars avec une tronçonneuse.
Le lendemain, on laisse tranquillement le soleil se lever car ça caille : 5°C sous la tente. On file ensuite pour Modena ou nous sommes attendus par des amies, ex-collègues de Fred. Ca se passe sans encombre jusqu’à la fin. A la fin, on fait 12 km gratuits pour trouver l’adresse. La logique des rues nous échappe et on dirait que 3 rues distinctes ont le même nom. Le GPS a eu chaud sur ce coup là, il s’en tirera avec de simples insultes.
On arrive donc chez Betta et là, on a le droit à toute la chaleur de l’Italie. Je laisse la main à Ophélie, sinon je vais faire que décrire ce qu’on a mangé.
Ah non, Ophélie n’a pas l’inspiration finalement.
Donc Betta s’est pliée en quatre pour nous acceuillir et a cuisiné comme une mamma italiana des publicités pour spaghetti. Le soir, c’est un florilège sur la table :
antipasti : c’est l’apéro, jambon, olive, mozarella burrata (une tuerie), fromage je sais pas quoi et lambrusco
Primi plati : l’entrée, des tagliatelles à la bolognaise (Bologne est à qques dizaine de km). ici, ça s’appelle un ragout. Et oui, ici les pates se mangent en entrée.
Secondi : plat de résistance, patates sautées et escalopes. Betta avait tout bon.
Et ça sera pareil le lendemain mais je vous épargne les détails.
Pour tenter de remercier Betta et Alessandra, Ophélie a préparé un tiramisu (à la française) et les filles ont validé la recette. Trop bon, comme d’hab.
*** POINT CULTURE ***
Modène est la ville de Luciano Pavaroti, le Florent Pagny italien.
C’est aussi la ville du vinaigre balsamique mais on n’en a pas vu…
C’est le berceau de Maserati, l’usine est toujours en centre-ville. Maserati, c’est pour les ploucs qu’ont pas les moyens pour une Ferrari.
C’est entre Parmes (jambon, fromage) et Bologne (mortadelle, entre autre), donc on y meurt pas de faim.
*** FIN DU POINT CULTURE ***

Un petit coucou à mes ex… collègues italienne
Une très très bonne journée de repos, un très très bon moment qui nous booste à mort et on ne repart pas les sacoches vide gràce aux bon soin d’Alessandra : presque 1 kg de Parmesan, 1/2 kg de saucisson et autant de mortadelle. Ciao les filles, on se reverra et on se vengera à grand coup de paupiettes, andouillettes et cuisses de grenouille.
On repart donc en pleine forme de Modène et un gentil vent dans le dos nous pousse comme des fleurs dans cette jolie plaine du Pô. On atterit dans le camping municipal de la jolie ville de Ferrara, élu meilleur camping d’Italie par les Panardos.
Le lendemain, on rejoint le Pô et – oh miracle ! – une piste cyclable. On enquille les kilomètres, c’est un peu monotone mais pas moche. Faut pas chipoter. Au bout de 85 km, c’est soit un bivouac (Fred) soit pousser » 15 km de plus » pour un camping (Ophélie) à Chiaggo. On coupe la poire en 2 : on va vers Chiaggo et si on trouve un coin de bivouac sympa, on fait le plein d’eau et on se pose. Bah on a rien trouvé et on a poussé jusqu’à la côte et un camping désert.
Belle étape, belle journée et beau p’tit apéro. On a fait presque que rouler mais c’était bien. Le soir, on se fait une soupe aux orties, un truc en sachet qu’on trimballait depuis le départ. A la base, c’est super bon pour la santé. Mais un peu fade. Alors on rajouté plein de sel et du parmesan.
Déjà, on arrive à notre dernière étape en Italie. On la boucle avant 13h en passant par des petites routes bucoliques. C’est toujours aussi plat, ça roule tout seul. Avant de se poser au camping de Fusina et sa vue sur Venise, on fait le plein de bouffe pour accueillir mon père comme il se doit. Il arrive 1 h après nous et on l’assomme directement avec un best of Italie. Il mangera quand même son sandwich dégueu qu’il avait préparé pour la route.
L’après-midi est pragmatiquement consacré à la lessive, au graissage des p****n de pédales d’Ophélie trop dures à dévisser et à la rédaction express de cet article. Express voulant dire « pas de relecture pour l’orthographe ».
Au prochain épisode : la visite de Venise et le ferry pour la Grèce, dans lequel on sera au moment ou parait cet article.
Mais je reconnais ces playmobils !!! Vous avez bonne mine en tout cas. Profitez de Venise c’est très sympa, surtout à cette saison. Bises
Merci Lucie. Tu verras bientôt ces Playmobil dans des positions beaucoup plus marrante
Ahhhhhh ! Bonheur ! Plaisir !
C’est parti ! Les gros dénivelés ! Des étapes de 100 bornes ! Le plaisir de manger des nourritures « différentes » (parce que, malgré leur manie de tout chaparder et leur hygiène douteuse, c’est vrai qu’ils ont de la bonne bouffe ces sauvages…)
Et on retrouve les Panardos qu’on aime ! Des thématiques dichotomiques connues et efficaces :
– camping ou sauvage ?
– blague pourrie ou génie comique à l’absurde déglingo ?
– mode warrior ou « à fond dans l’téflon » ?
– filles à la vertu litigieuse ou ex-collègues ?
– pétard ou aspirine ?
– gauche ou hollandisme ?
Encore ! Encore ! La saison 2 promet d’être excellente !
P.S. J’adore le tétraptyque « chien / antipasti / chien / chien »…
Yaaaa, excellent. Mon vieux, t’es bien parti pour être le follower du mois ! Tu pourras encadrer la récompense au-dessus de ta cheminée, entre la photo dédicacée de Guillaume Musso et la photo de Béa en train de se vautrer avec son vélo dans des escalator.
T’as aussi réussi à mettre » dichotomiques » et « tétraptyque » dans le même message. ATTENTION ! T’es sur le blog des Pieds Devant là. Faut rester simple (et vulgaire)
… punaise ! Je le savais que c’était un chouilla compliqué… (J’ai bien fait d’abandonner toutes les locutions latines)… T’inquiètes ! Je simplifie ! Le follower du mois ne m’échappera pas… Bite… Couilles…
Voiiiiilllàààààà. Les locutions latines sont clairement censurées sur ce blog. En revanche, les vieux dictons allemands saurons nous émoustiller
je me régale ! allez , je relis tout depuis le début, c est trop bon !
Vooiillà, c’est ça qu’il faut faire
Quel bonheur de vous lire ! Fred, tu as vraiment des talents de conteur!J’en délaisse mon bouquin dans le train!Vous me faites rever moi qui reviens du chemin de St Jacques la tête dans les nuages ….la Farid team pense bien à vous et vous suis avec envie .Continuez à savourer, çà n’a pas de prix ! je vous embrasse bien fort tous les deux . Sylvie
Ahhh, sympa ce p’tit message, je savais que tu réagirais à « rigolage intense ».
On t’embrasse aussi, et toute la Farid Team
Laisse les gondoles à Venise
Le printemps sur la Tamise
On n’ouvre pas les valises
On est si bien…
et toi tu graisses les pédales d’ophélie ???
Ouais, j’ai mes priorité. C’était bien Venise ? Oui génial, j’ai réglé le problème de bruit dans les pédales d’Ophélie
Ouate ? De Venise directement en Grèce ? Mais alors la Croatie, l’Albanie, la Macédoine, le Montenegro, tout ça à la trappe ? Ça ne va pas du tout, il manque des bouts. On aurait pu vous refiler un super contact à Venise, trop tard…
Yes, on zappe un bout car on veut être au Tadjikistan et Kirghizistan avant que « les yaks se pèlent les burnes » comme ils disent là-bas. Et ça permet de passer plus de temps en Grèce qui, à 1ere vue de mon transat en bord de plage, a l’air grandiose !
Bonne route
Coucou fredydy 🤗🤗
Ta pris des belle couleur 😄😄
Profitez en bien j adore tes photos bon courage pour la suite biz
Fabininou 😉😉
Ouais, on bosse notre bronzage en ce moment (presque autant que vous sur le banc…). Cette aprem, je fais de l’intégral sur la plage en Grèce.
Petit coquin sa ta rappelai le boulot heuresement que julien et david n etait pas la sinon sa aurai etait beau mdr 😂😂😂😆😆
Julien + David en Grèce… je préfère pas y penser…
Super les photos et commentaires j’adore et je viens de passer un bon moment en votre compagnie merci pour votre bonne humeur cela fait plaisir faut que cela « .doure » allez ciao
Merci ! Ophélie est en manque de couture, elle se plante des aiguilles dans les doigts pour pas perdre la main
Ils passent par le Kirghistan et ils se griment en mendiant pour aller chercher leur lingots au Panama, ils sont malins ces penardos ! ils brouillent les pistes… Les Balkany Normands !
J’ai pas tout compris en fait, mais j’adore « balkany normand »
Franchement c’est vrai que tu as au moins ce talent l’écriture!! Et c’est un plaisir de vous suivre! Comme quoi depuis des années tu as voulu essayer de faire du sport alors que dans ton canapé avec ton stylo tu as une endurance et une qualité incroyable!!!
Les filles avec peu de vertu tu les as reconnu c’était les mêmes que celle que tu fréquentais ds la camionnette blanche dans la montée de Lamorlaye?
ps: C’est vraiment pas normal que tu valides les messages avant envoi…… je vais me faire punir!!! lol
Biz à tous les deux.
Oulala que je me retiens de faire une blague sur ta maman. Mais bon, elle a déjà dû bien morfler avec l’histoire de Sardou dans un des articles précédents.
Ton herpès génital va mieux sinon ? Ça te gratte moins ?
Telle une lecture biblique c’est en famille qu’on a parcouru avec passion ..les super commentaires imagés et gourmands du début du voyage que je vais suivre comme le précédent
Mercî de nous embarquer dans le partage de votre aventure
Vivement la suite
Merci de nous suivre chère Tata.
Dieu Fred
Content de vous voir de nouveau sur la route ! La biz à vous deux 😉
content de savoir que tu nous suis l’ami
Fred et Ophelie….thank you soooooooooo much for your nice visit and for bringing with your this FREEDOM feeling so unknown here!!! :))
I just took the chance to start reading where are you and what are you doing…I wish you only the best!!
ps. Nice drawings Elodie! ahahahah and very funny the idea of the PlayMobils!!
No no no, thank to you and Betta for all you did for us ! You’ve been so nice and generous with us.
(PS : this Ophelie, not Elodie. But a lot of people do this mistake, even in France)
OMG!!! Ophelie Ophelie OFELIA 😀
Salut la compagnie ! Alors mais quoi, ça à l’air vachement bien l’Italie ! Traînez pas quand même on approche de fin août et y’a encore de la route (j’ai décidé de faire des rimes pour vous emmenez en haut de mes cymes).
Par contre, je ne suis pas content car tu avais promis des playmobiles dans d’autres positions (tu manques d’imagination ?).
Poutoux à vous deux et abusez pas des pizzas.
Nota : ceci est le premier commentaire d’une longue série (j’ai enfin digéré le fait que vous m’ayez laissé tout seul en haut de France, je boude plus, j’avance).
Nota 2 : Là je pars dans la ville rose avec l’autre, mais à mon retour ça va pulser tellement que je vais être folklore (désolé, c’est tout ce que m’a proposé le correcteur orthographique pour folower), jusqu’en 2034 au minimum (qu’est ce qui faut pas faire pour atteindre le summum !)