08/08/16 Samarcande – qqpart dans la montagne = 71 km / +1020m
09/08/16 … – plus loin = 103 km / +250m
10/08/16 … – encore plus loin = 62 km / +925m
11/08/16 … – Boysun = 54 km / +790m
12/08/16 … – 18km avant la frontière = 117 km / +620m
13/08/16 … – Dushanbé (Tadjikistan) = 88 km
14 et 15 /08/16 Dushanbé = repos, blog et ravitaillement

élu plus beau vélo de la terre par un jury composé de moi et ma gueule
1ere étape très pénible en partant de Samarcande avec un faux-plat montant qui laisse place ensuite à une vrai montée de col, le tout sous une chaleur accablante. Mais la vue d’en haut (1700m) est magnifique et on trouve un beau spot de bivouac au calme un peu plus bas, juste après avoir fait un plein d’eau massif qui nous permettra de nous laver. On respire, il fait 14°C quand le réveil sonne, à 5h.
Gros faux-plat descendant ensuite, les kilomètres défilent et on claque 80 km avant 13h. Les longues portions dans le désert entre 11h et 13h sont rudes et on frôle la surchauffe.

arrivée au bivouac

longue ligne droite sur la poêle à frire
C’est Ophélie, la Normande, qui supporte finalement le mieux le soleil. Étonnant pour quelqu’un qui ne l’a vu que 2 fois par ans pendant 20 ans, avant d’émigrer dans la flamboyante Picardie. On se trouve un resto le midi : pas de frigo, pas de bouteilles d’eau mais une tireuse à bière réfrigérée. Classique.
Fred – 14h25 – » Viens, on fait un selfie avec la tête «
Pendant qu’on mange des somsas, ils amènent un mouton à 10m de notre table-lit et commencent à aiguiser des couteaux. Le spectacle va commencer. Certains d’entre vous trouvent ça dégueulasse et inhumain ? Acheter de la viande en barquette au supermarché revient exactement au même au final, non ? On se salit juste moins les mains et la conscience.
Donc, dans l’ordre : egorgeage, c’est gore mais l’animal meurt très rapidement, incision au niveau d’une patte, gonflage à la bouche pour décoller la peau, depecage, étetage, émasculation à la main (ça vient étonament facilement, ça fait peur), éviscération et découpage. Ils ne jettent que les pattes, le sang et une partie de la panse, tout le reste servira pour nos délicieux somsas. Rapidement, car je rappelle qu’ils n’ont pas de frigo.
Pour nous faire marrer le gars gonfle les poumons en soufflant directement dans la trachée. Des poumons bien rosâtres, ce mouton n’était vraisemblablement pas un gros fumeur.
Benoit – 14h35 – » Vas-y, prend-moi en photo avec les couilles «
On remonte sur les vélos vers 16h, il fait toujours une chaleur à crever mais la route est facile. On vise un fleuve visible sur le GPS, juste avant une longue côte qu’on se réserve pour le petit déjeuner du lendemain. Sur le pont enjambant ce fleuve, on balaye l’horizon de nos beaux yeux : « OK, spot potable à 10h, rive gauche, attention aux nombreux enfants » – « spot accessible à 11h, rive droite, prendre à gauche après le pont, peu d’habitation ». Et c’est finalement dans le resto devant lequel on s’est arrêté qu’on passera la nuit.

on se lavera dans ce canal, suspendus au traverse, en mode Cliffhanger
C’est un ado qui s’en occupe et il nous invite gentiment à nous installer dans un spot de rêve au bord du canal. Pour le remercier, on lui commande 4 pintes de bière, grands princes. Alice lui offrira une boite de caramel, la larme à l’œil.
Le lendemain, on repart à la fraîche à 6h30. « Fraîche », c’est 27°C à l’ombre. à 7h, 30°C. A 12h, 40°C. A 16h, 39°C.
Record de chaleur sur cette journée, nous boirons 7 L chacun, sans presque rien pisser. Heureusement qu’on se trouve un petit resto avec pièce privative climatisée, sinon on finissait en merguez. Pour commander à manger, on va directement dans les cuisines pour voir ce qui mijote. OK, c’est ambiance gras de mouton, non merci. On est hyper prudent avec nos bides, faudrait pas tout gâcher. Surtout que ça doit être un vrai défi d’être malade avec des toilettes qui se résume à un trou dans le sol de 10 x 20 cm. Dans ces conditions, impossible de faire un switch (terme de basketball, quand le ballon tombe dans le panier sans toucher le cerceau). Ophélie sort alors la botte secrète, précieux cadeau de nos amis Coco & Lolo : le Point It. C’est un petit carnet avec un millier de photos d’objets, d’aliments et de situation de la vie courante. Grâce à ça, on a pu manger des frites aussi grasses que bonnes avec des œufs au plat gras et une saucisse grasse.

A vélo, évitez de ne pas manger gras salé et sucré
On était aux anges.
Ophélie : » J’aime pas les pandas «
On reprend la route à 16h, le soleil tabasse un peu moins et on l’a dans le dos. En grimpant, on croise un couple de français à vélo dans la cinquantaine. La nana est au bout de sa vie, on dirait qu’elle n’a pas vu l’ombre d’une crème solaire ou d’une gourde d’eau depuis 3 mois. Tout 2 sont rôtis par le soleil, on dirait Jean-Marie Perrier et Cathy Getta. La conversation tourne court quand le gars commence à dire qu’on devra pousser sur la Pamir avec nos vélo-couchés et nos petites roues avant (sous-entendu de merde). Ça m’énerve les préjugés sur nos vélos, surtout que le gars n’en a jamais fait. Et puis il se la raconte en disant qu’il a déjà fait le tour du monde à vélo et que, là, il comble les trous. On aurait dû lui demander comment il a fait un tour du monde sans passer ni par l’Asie Centrale ni par l’Asie du Sud-Est. Ça m’énerve les gens qui parlent de tour du monde, y’a qu’une poignée de cyclos dans le monde qui peut prétendre à ça. Le soleil a trop cogné, je m’énerve un peu vite, soit.
On se trouve une fois de plus un spot sympa pour la nuit. Comme on dort uniquement avec la moustiquaire, on voit les étoiles de notre lit. Pendant environ 1 minute, ensuite on pionce ferme.
Le lendemain, on rejoint Boysun et un petit hôtel pour 1/2 journée de repos. En Ouzbekistan, les voyageurs doivent se faire enregistrer dans un hôtel toute les 3 ou 4 nuits, les règles ne sont pas très claires. Pas de climatisation cette fois mais des ventilateurs, donc ça va. Sauf pendant la coupure d’électricité de 15 à 17h, pile poil pendant la sieste. Un sauna.
Dans la cour de l’hôtel, une nana fait griller des pieds de vache au-dessus d’une flamme. On veut même pas savoir ce qu’elle va en faire, et on rigole en voyant nos vêtements sécher juste au-dessus.
Le lendemain, c’est le 12 aout, anniversaire de François Hollande, Djibril Cissé, Pete Sampras, Mark Knofler, Julien Lepers et de moi, mélange des talents de tout ces gens, mais dans le désordre malheureusement :
– Le toucher de balle de Julien Lepers (Pourquoi il n’y a pas de ballon sur le plateau de Question pour un Champion ? Parce que Julien le perce. Ah ah ah)
– La virtuosité à la guitare de François Hollande
– La culture générale de Djibril
– Le jeu au pied de Pete Sampras
Alice et Benoît m’offrent une langue de belle-mère en forme de smiley et un puzzle Ouzbek (5 bouts de carton attachés ensemble, on n’a pas bien compris). Ophélie m’offre une étape de 117 km vent dans le dos avec une belle grimpette, puis des dunes pétrifiées, des champs de coton, suivi d’un bivouac au bord d’un canal d’irrigation boueux mais rafraichissant. Ça me va parfaitement mais j’aurais pas craché sur un p’tit massage des jambes, à bonne entendeuse.
Une journée mémorable comme le voyage à vélo nous en offre régulièrement. C’est juste du vélo, c’est juste l’Ouzbékistan, c’est juste une nuit sous la tente, c’est juste avant d’entrer au Tadjikistan, c’est juste trop bien.
Donc voilà, j’ai 35 ans officiellement. Un peu moins dans les jambes, j’espère, et beaucoup moins dans la tête, très probablement. Il est temps, chers amis, de faire un GRAND BILAN DE MA VIE.

GRAND BILAN DE MA VIE
C’était chouette, des fois super chouette. Merci maman et papa.
FIN DU GRAND BILAN DE MA VIE
Ophélie : C’est ça ta vie ?
Bah ouais
C’est tout ?
Bah ouais, t’as vu ? Je remercie mes parents en plus
Oui merci, je sais lire. T’as rien d’autre à dire ? Genre les bons et les mauvais moments ?
Les vacances chez ma mamie, c’était bien, on mangeait des paupiettes. Par contre, j’aimais pas quand mes parents nous laissaient mon frère et moi enfermés dans la voiture quand ils allaient mangé au Flunch tout les dimanches en été. Mais on avait le droit de lécher le sapin magique pour se rafraichir. J’aime bien la lavande.
Heu, ok… Et l’avenir sinon ?
Tout va bien, les pneus sont en bon état et on a plein de patins de frein de rechange
Desesperant…
Ouais, je sais. Ils tiennent facile 7000 km, j’aurais dû en prendre moins.
Aller, viens, je vais te préparer un bol de Chocapic
Youhou !!!
Quelques kilomètres nous séparent de la frontière avec le Tadjikistan que l’on atteint avant 8h. Côté Ouzbékistan, on tombe sur un enfoiré. Ça l’embête que des gens passent la frontière quand il n’est pas en congés apparemment. Après 1 heure d’attente, il interpelle seulement Kevin (cyclo qu’on vient de retrouver ici), Benoît et moi, les filles restent derrière. Il nous met la pression pour qu’on passe tout nos bagages aux rayons X. » Put your bags, hurry up ! Hurry up ! » alors que personne ne regarde le moniteur… Dans la précipitation, Benoît dépose sa poche à eau de 10L (pleine) sur le tapis roulant. A l’autre bout, elle se coince entre le tapis et les rouleaux et SPLASH !! Explosée la poche à eau ! Grand moment. Le mec engueule Benoît comme du poisson pourri (« Have you a brain ?? ») alors qu’il est fréquent qu’on doive passer strictement tout aux rayons X. Kevin tente d’expliquer au gars que ça pourrait être de la vodka dans la poche mais je lui souffle que c’est peut-être pas la peine d’insister. Il nous demande si on a des serviettes pour essuyer et on répond que non. Du coup, le pauvre est obligé d’aller chercher la serpillière à 3 mètres de là et de passer un aller-retour parterre. On espère qu’il n’aura pas de courbatures.
Ensuite c’est » open your bags, hurry up ! « . Il survole du regard les grosses sacoches, celles au fond desquels on pourrait mettre facilement 20 kg de drogue. Non, ce qui l’interesse, c’est les ordis et les appareils photos, il est à la recherche de « sexual contents ». Benoît se félicite d’avoir effacer la veille son intégrale de Jacky & Michel en Alsace. Moi, en allumant l’ Eeepc, je vois que j’ai laissé bien en évidence sur le bureau le film Alerte en Iran. Merde, le con ! Le regard du douanier est immédiatement attiré par les mots « Alerte » et « Iran » et il veut le voir. Je peux comprendre, c’est accrocheur. Je regarde Benoît avec un petit sourire et une grosse suée sous les aisselles. Je fais le gars qui a rien entendu et ouvre innocemment le dossier photo préparé la veille en demandant » You want to see photo ? « . Peine perdu, il a flairé le truc et lance le film. Heureusement que ça démarrait par direct par la main au cul. Il avance et tombe uniquement sur les scènes non tendencieuses. Ouf ! Dire que j’avais failli appelé le film Gaywatch…
Ensuite il va dans le dossier vidéos et je flippe quand le curseur passe plusieurs fois au-dessus de La vie d’Adèle. Pour finir, on va dans un cagibi pour une fouille express. Peut-être qu’elle dure plus longtemps habituellement mais je pense que son nez a dû lui piquer très fort quand on a lever les bras en l’air.
Les Transpanados : 1 – Le douanier : 0.
C’est bon, on peut y aller et attendre tranquillement les filles dehors (sans ombre).
Alice et moi attendons de l’autre côté avec d’autres femmes ouzbeks. On constate que les hommes Ouzbeks passent devant nous … Cela m’aggace au plus au point !!! Bande de machos !!
Pour se venger de cette injustice, on décide d’imaginer des scènes ou nous devons brutaliser le douanier avec des outils provenant de nos sacoches. Moi, j’imagine lui mettre des coups d’aiguilles de couture sous les ongles des doigts de la main et Alice pense lui mettre une pince à épiler dans le fond de l’oreille. Cela me fait bien marrer d’imaginer ces scénarios …
A un moment, la dame douanière nous appelle et nous demande de venir avec les vélos. Monsieur le Connard Douanier nous voyant arrivé, nous fait des signes pour faire demi-tour mais la femme douanière lui explique que c’est elle qui a demandé de nous faire venir.
On commence la fameuse partie de « tu décroches tes sacoches-tu les mets dans le scanner qui sert à rien ». Ensuite, les deux gars douaniers (dont Monsieur Le Connard) nous demande d’ouvrir toutes nos sacoches pour les inspecter.
Monsieur Le Connard Douanier tombera sur la trousse à pharmacie d’Alice et fera le gars offusqué lorsqu’il verra sa boîte de tampons. Pour moi, pas de bol, il tombe sur le disque dur externe ou nous stockons nos photos de voyages, des films, papiers … Et la malheur, il décide de l’inspecter !!! Par chance, il regardera que des films de voyage à vélo en France. Je le presse un peu car Alice a terminé son inspection. Il décide de stopper le contrôle. Ouf ! je suis sauvée sinon je restais 5h s’il avait décidé de tout visionner.
On passe avec succès l’étape de la cabine blanche ou une femme douanière nous touche le bout des seins et les poches du pantalon. Ensuite, on commence une longue attente en plein cagnard (car pas de clim) pour avoir le précieux tampon de sortie. Nous serons obligés de jouer des coudes pour que les femmes Ouzbeks ne nous doublent pas ainsi que les hommes qui essayent de passer devant tout le monde. En tout cas cette expérience m’a donné envie de me battre pour les droits des femmes et de militer à ce sujet à mon retour en France. Vive la parité hommes – femmes !
Hop, nous voilà donc au Tadjikistan, un pays qu’on avait dans le viseur depuis le départ et qui, vous le verrez, nous comblera. Comme en Ouzbékistan, les gens sont comme des dingues à notre passage. Est-ce le fait qu’on soit 4 sur des étranges vélos ? Ou est-ce notre bogossitude rayonnante qui, telle une comète en or massif, attire le regard et la sympathie des gens ? Bref, on fait pas 5 kilomètres que des gars nous arrêtent pour nous filer des pastèques. En bons crevards, on ne refuse pas et on se retrouve méchamment lestés de quelques kilos. Je trimballerais la mienne pendant 60 km grâce à mes sacoches magiques : tu crois qu’elles sont pleines, tu rajoutes une pastèque de 5 kilos et il reste de la place.

« j’aime pas la pastèque, z’auriez pas du camembert par hasard ? Au lait cru. Moulé à la louche. »
A midi, on se pose dans un petit resto, avec lit-table au-dessus d’une rivière. Un nouveau cyclo nous rejoint, il s’appelle Matthias, est allemand, trimballe 60 kg de matos et vient de passer par l’Afghanistan (oui oui, c’est possible. Le visa ne coute que 10 $ mais c’est compliqué d’y rouler à vélo entre les villes, donc faut prendre des bus ou l’avion). Le gars est hyper sympa et on passera les 4 prochains jours en sa charmante compagnie. Les filles tombent carrément amoureuses de lui : blond, 1m90, jamais fatigué, toujours souriant et de bonne humeur, rapide sur son vélo, photographe doué, intelligent et sûr de lui. Pour Ben et moi, il ne fait aucun doute qu’il est le produit d’expériences génétiques est-allemande, un peu comme Ivan Drago dans Rocky IV. « Ce mec est une machine ».
C’est pas possible, il pète jamais et ne pue même pas de la gueule après avoir mangé des ravioles au gras de mouton !
Notre joyeuse équipe s’agrandit et c’est désormais à six que nous roulons vers la capitale Tadjik, se faisant offrir du raisin et toujours autant de sourires en route. Ouf, la comète en or massif n’a pas été eclypsé par le cyborg Matthias-le-soleil-vivant-qui-donne-très-très-chaud-aux-slips-des-filles.
A Douchanbé, les hôtels sont pleins à cause de nos amis du Mongol Rally. C’est quoi le Mongol Rally ? C’est des jeunes désœuvrés (probablement issus d’écoles de commerce) qui parcourent la Route de la Soie dans des vieilles bagnoles recouvertes d’autocollants trop cools et de messages d’espoirs pour la planète, le tout sur fond de collecte d’argent pour des ONG, histoire d’avoir bonne conscience. La grosse aventure, ils ont mis seulement 3 semaines pour arriver là, ça traîne pas. Du coup, on comprend qu’ils n’aient jamais eu le temps de s’arrêter quand ils nous doublaient sur la route, sous le cagnard. On pouvait crever la bouche ouverte, pas un seul ne nous a demandé si on avait besoin d’eau. Même pas un bonjour, tout juste un geste désinvolte de la main par la fenêtre. Bon, du coup, on avait déjà une petite dent contre eux avant d’arriver à Douchanbé. Alors quand on voit que les hôtels pas chers sont plein à cause d’eux, ça nous démange carrément d’aller crever des pneus. Merde quoi, il devrait y avoir une priorité pour les cyclos, c’est nous les héros qui puons le plus !
Après 1 heure de recherche, on finit par se dégoter un B&B au poil. Comme il est plein, on dort la 1ere nuit dans le sous-sol, dans la salle de musculation, sur un tatami. Et pour les 2 autres nuits, les gérants nous installent des matelas au dernier étage, dans un penthouse : 150m², une cuisine, un billard géant, des canapés, une boule à facette, des lasers, des peaux d’ours et des têtes de cerfs accrochées aux murs. On se croirait dans un clip de Booba. On y fêtera l’anniversaire de Benoît, il manquait juste une douzaine de nana en mode booty-shack pour parfaire l’ambiance.
Notre court séjour dans cette ville se résumera à faire le plein de bouffe précieuse pour la suite et reposer nos jambes (sauf Matthias qui n’est pas concerné par les désagréments habituels du corps humain).


Enfin, merci beaucoup pour vos commentaires sur le dernier article, ça nous motive bien pour continuer à faire vivre ce blog. Il y a eu un certain relâchement à un moment, vous étiez en vacance ou quoi ? C’est quoi ce bordel ?
Merci pour vos commentaires, ça nous donne de l’énergie pour continuer dans les moments difficiles !

l’Ouzbékistan aura été une très belle surprise et restera un de nos gros coup de cœur du voyage
Salut à vous,
C’est toujours un plaisir de lire vos aventures et de découvrir des pays qui n’existaient même pas dans mes rêves. Ce matin j’ai pris un gros risque à cause/grâce à vous, je suis sorti de mon bled et j’ai fait 40 km en vélo, donc merci. Bonne route à vous 2 et à vos partenaires d’aventures et un bon anniversaire à toi Fred.
Pascal
Merci et bravo pour les 40 bornes !
Ben quoi on peut pas aller juste rouler dans le Lot avec les autres trykistes ? 🙂 Quand je pense que j’ai eu dur du coté de Figeac et que je vois ce que vous roulez, et ce que vous avez encore devant vous, …… je retourne lire le blog 🙂
Bonne Pamir Highway, elle est connue de googlemaps!
Hello à toutes et tous … je suis épuisé rien qu’en visionnant vos photos ( de plus en plus belles et intéressantes ) et par votre récit …. Merci pour le bilan de tes 35 ans …. Je vous perçoit comme une sorte de ´cosmonautes ´ partis loin sur une autre planète et je vous admire , cette aventure se grave dans votre vie à chaque tour de roue …. Merci
Vraiment génial !
Encore un article culte , j’ai bien rit .
C’est vrai que ca fait un peu « autre planète » mais pourtant si proche de nous .
faut juste franchir le pas mais c’est a la portée de la plupart d’entre nous .
Merci de partager tout ça avec nous !
ah, ça fait du bien de voir que notre Louison est toujours au taquet !
J’ai bien ri, comme ça fait du bien aux zigomatiques
Qu’est ce qu’on va penser de nous les parents vous laisser pendant qu’on était au flunch
C’était au routier , on a quand même des valeurs !
Bisous malgré tout
J’aime beaucoup vos commentaires, j’essaie de m’imaginer grâce aux photos aussi. Génial vos rencontres diverses hétéroclites. . Je suis d’accord avec Ophelie, il faut encore et toujours défendre les droits des femmes.. sujet un poil grattant en ce moment ici…. bon courage et on attend la suite !!
Quoi ?? Les femmes ont des droits ??? Oh putain !!
Fred
Ophélie,
super récit coté femmes . L’effleurement que tu relates du bout de vos seins par la femme douaniere ex ancienne du kgb est adorable…. et criant de vérité. Mais surtout bien vu la répartition des risques : à moi le disque dur et à Alice la malice… de la boite de tampons. Deja je comprends que du coup tu envisages de te battre à ton retour pour les droits des femmes car sur le coup les mâles se sont bien défaussés sur vous question matos litigieux. Quels enfourés ces bogosses, mais pas étonnant vu tout ce qu’on apprend d’eux ces derniers temps. En revanche étonnant que tu fasses mine d’étre surprise qu’un douanier , fusse t-il du bout du monde ousbek, s’offusque de tomber sur une boite de tampons, enfin… Ophélie!
les tampax n’étaient pas usagés, tout de même. Dommage
ah bon ?? c’étaient pas des faux tampons pour passeports ? pasque ca ca offusque bien les douaniers ….
Moi jai eu le droit au bonjour d’une voiture Mongol rallye. Il faudrait vous poser des questions 😉
Sinon mon ami boucher est intéressé pour produire et exposer ta série sur les animaux écrasés. Il a tout de suite flashé sur le tex Avery, qu’il mettra au dessus de sa caisse enregistreuse.
Bon vent
Ils sont trop blasés de voir autant de cyclistes, après la Turquie, ils disent plus bonjour je pense.
Ok pour ton pote boucher, ça fera un pot de rillettes par jour d’exposition et par photo
Nom de Zeus ! ça c’est un bel Ailleurs ! ça donne bien envie, bande de p’tits bâtards (comme dirait ma douce et tendre) !
Alors voilà… Je ne vais pas vous faire des redites (je n’aime pas me répéter), genres : super narration… supers photos… supers anecdotes (je suis fan de tout ce qui concerne les douaniers !)… tout ça, vous le savez déjà… c’est bon…
Alors, peut-être autre chose… Non, rien n’est sûr…
Aller, si… ça pourrait vous faire plaisir… Non, ne le dis pas tout de suite…
Et pis merde, tant pis ! Voilà… Tout pourri que je suis devenu, vous m’avez trop donné envie de remonter sur un vélo ! Alors, merde à la douleur ! Merde aux performances de myopathe ! Merde au laisser-aller ! On tente le coup… Merci qui ?!
Merci les Panardos…
Excellent !! Ça fait très plaisir de lire ça bordel !
Je suis sûr que Béa sera d’accord pour porter toutes les sacoches
ouais ben en parlant de relâchement, il est ou le « tripline » ??
J’ai adoré l’histoire du douanier. A croire qu’ils sont une valeur sûre pour les anecdotes truculentes.
Nan mais tu verrais les connexions qu’on a ici (tout les 12 jours)… c’est un miracle que le PC n’est pas déjà fini contre un mur.
Oui, le douanier et la chiasse, c’est vraiment du caviar à chaque fois
On vous suit assiduement, les articles sont toujours poilants et donnent totalement envie d’aller user la gomme sous un gagnard pas possible, mais, honte à nous, on commente pas beaucoup. Alors plein de courage à vous et continuez de nous faire rêver par vos photos, astuces et traits d’humour 🙂
Ravie d’avoir pu contribuer à vous maintenir en bonne santé grâce à tout ce gras et ce sel que vous avez pu obtenir grâce au point it…
Faut bien ça pour graisser les articulations des genoux, parole d’infirmière !!!
Pendant ce temps estudiamos espanol et on commence à préparer notre prochaine virée en Amérique du sud. On aura besoin de vos conseils, on vous fera signe.
Bisous à vous et merci de nous faire marrer…
Je suis un viandard …mais je dois avouer qu’après les images des poumons du mouton, je vais peut-être me risquer au véganisme ;o) En tous cas, je continuerai à lire vos aventures car çà vaut son pesant d’or merci à vous
Bon tout a été dit, j’adore toujours vos récits qui ont alimenté les conversations du matin avant le départ de la véloryzonOise organisée de main de maitre par phire ( bon là je suis un peu fayot) et il va rire s’il lie mon post.
Bises à vous tous.
J-B et Catherine
Bravo, on vous suit..on adore le ton de vos récits….bon courage pour la la mipir highway, on hâte de rouler dans vos roues !
coucou les aventuriers , je rentre de vacances ( les plus longues depuis que je travaille) et je n’ai pas ouvert internet : le black out total , j’ avais de vos nouvelles par vos parents , dans le Morbihan et au camping de la Bageasse
J’ai 3 ou 4 blogs de retard , je viens de les regarder rapidement, ils méritent bien mieux et je vais tous les reprendre textes photos etc….
Même rapidement , j’ai bien rit, quelle aventure ! c’est génial
Je vois qu’il y a quand même du sang malgrés l’interdiction
Et que les « gendarmes » vous aiment bien
Bon 35 ans à Frédé avec toujours d’aussi belles aventures
grosses bises à tous les deux
Yoh les panardos !!! Putain de bordel, c’est bon ce que vous vivez !!! Les images nous font rêver; « vous » nous faites rêver… enfin surtout le plus grand représentant de la beaugossitude qui, lui, fait du vrai vélo, je parle évidemment de votre compagnon germanique ! ( on n’a jamais fait de vélos couchés, alors pour se qu’on en dit…). Bref, tout ça pour dire « bon anniversaire » à toi Freyot, « gros bisous » à toi notre Normande préférée, et « la bise » à vos compagnons de route.
Ah au fait… on peut vous suivre bien plus régulièrement maintenant car, attention, …tintintin…et oui, internet est enfin arrivée dans notre caverne beaujolaise. Pfffiou, que de changements.
ReAh et Reaufait… Flo ne peut plus faire de vélo (trop ronde), imaginez ce que j’endure. Heureusement votre blog nous aide à tenir.
Encore un gros bisous à vous, éclatez vous bien.
Tom et Flo
Ah, un message de Tom & Flo !!
Oh putain, internet chez vous ?!! Avec un PC et tout et tout ? Merde ! Et vous allez manger au Mc Do et faire les courses à Auchan ??
Blague à part, ça devient très compliqué de vivre sans le net malheureusement… Donc on vous excuse. Et on vous fait des bisous
Je suis sur que Julien Lepers te met la misère à Fifa…
Il est au chômage, il a le temps de s’entrainer
J’ai l’impression que c’est beaucoup plus sauvage que les États Unis. Très beau.
J’adore lire vos aventures et je rigole bien aussi grâce à l’humour qu’il y’a.
J’espère un jour faire moi même l’aventure. Sans ça la vie deviendrait fade, boulot dodo jusqu’à la fin.
Magnifique
Merci !
L’ouest américain est très sauvage tout de même. Mais attend un peu de voir le Tadjikistan !
Knopfler, Mark Knopfler ! C’est un sucrilège de machucrer conne sela le guytarichte qui ma bercher toute mon enquence ! Et pis, ci tu pe éwitai leu ble pour échir, cha fré moins mal oh yeu…
Sinon, oui, ça à l’air chouette le coin… ça me donnerais presque envie de vous suivre, mais sur un vélo plus jolie et qui se coince pas ses roues de merde parce que c’est vrai que c’est chiant à force !
Mais trainez pas, parce que z’êtes pas arrivé vu l’heure !
Poutoux à vous deux et bravo à Ophélie d’arriver à te supporter jusqu’à l’age de raison !
Nota : Et pis bises à Tom et Flo aussi (j’ai été surpris pour le coup)
Nota : Et pis bises aux autres aussi bande de jaloux !