J 224 à 233 / de Mohan (Chine) à Luang Prabang (Laos) / 295 km
- 14/11/16 Mohan – Na Mor = 50 km / + 270m
- 15/11/16 … – Odoumxai = 51 km / + 600m
- 16 & 17 Odoumxai = repos
- 18/11/16 … – Pakmong = 83 km / + 1350 m
- 19/11/16 … – Luang Prabang = 111 km / + 700m
- du 20 au 23/11 Luang Prabang = tourisme
4 étapes en 10 jours, y’a du relâchement dans l’air, ça aurait presque un parfum de vacance.
A Mohan, on profite du petit déjeuner inclus de l’hôtel : Ophélie se contente de quelques pains vapeurs et de raviolis fourrés pendant que je m’enfile une soupe de noodles bien relevée. Je suis devenu un vrai nouach, je rajoute des trucs piquants et du glutamate à chaque fois, finissant la bouche en feu en me disant que j’en ai mis trop. On se prépare rapidement et filons à la frontière, ne sachant pas comment ça va se présenter et ne voulant pas y passer des heures.

tournage d’un téléfilm à la frontière. Mon vélo a pu rester en place pendant que je devais reculer. Ça en dit long.
C’est rapide, un coup de tampon côté chinois et un visa délivré en 10 minutes côté laotien contre 31 $ chacun. C’est parti pour environ 3 semaines au Laos, 700 km plein sud vers Vientiane, la capitale, avant d’entrer en Thaïlande. Autant dire qu’on a beaucoup de temps et qu’on n’a pas besoin de se presser.
Le changement est radicale et on est tout de suite séduit par les charmes du Laos, dont le slogan est « simply beautiful », très proche de notre slogan à nous « simplets et bogosses ».
D’abord les villages pittoresques avec toutes ces petites cahutes en bois sur pilotis qui s’intègrent si bien au paysage, parfois remplacées par des constructions en dure au couleurs vives. J’aime pas ce mot, mais tout nous semble « authentique », comme dans le journal de 13h du grand journaliste percutant Jean-Pierre Pernault. Ça fait très carte postale, les paysages sont fidèles aux images d’Épinal qu’on peut avoir de ce pays. Dans les villes, les administrations arborent encore des inscriptions en français, héritage du protectorat de la France apportant un charme suranné.
Ensuite les gens : très présents en bord de route, sauf à l’heure de la sieste, ils nous saluent en souriant avec un enthousiaste « Saibaidee » (bonjour en laotien). Les nombreux enfants, très petits et mignons, ne manquent jamais de nous faire coucou ou de tendre la main pour qu’on tape dedans, ça nous rappelle le Tadjikistan, en moins exubérant. Impossible de faire mieux qu’un gamin Tadjik, celui qui déboule de n’importe où, tapant un 100 m en tong en moins de 10 secondes en criant HELLO HELLO HELLO !!!, comme si on était le père Noël.

route bloquée par un accident, seul les vélos passent, la route est à nous.
On nous avait pourtant dit que le Laotien était plutôt froid mais il semble que nos vélos de clown arrivent à briser la glace. Ils sont certes tout en retenue, assez discrets, courtois, pas intrusifs et calmes mais ce n’est pas pour nous déplaire. Comble du bonheur, on voit très peu de smartphone ! Fini d’être filmé ou photographié à la dérobée, sans un bonjour ni rien. Les gens ont une vraie vie ici ! Sans Facebook ni Tweeter ! Si si, c’est possible apparemment !
Enfin les routes : nous pédalons sur l’axe principale du pays et c’est l’équivalent d’une petite départementale française, aussi bien au niveau de la largeur que du trafic. C’est magnifique, la route serpente le plus souvent à flan de montagne ou sur des crêtes, révélant des paysages grandioses, intacts, à peine troublé par quelques lignes électriques ou téléphoniques. On est loin de la Chine où le moindre m2 exploitable est exploité. Le Laos est encore en grande partie recouvert de forêts primaires, même si elles sont de plus en plus menacées, comme partout.
Quand on pense au Laos, on imagine aussi des paysans sautant sur des vieilles mines datant de la guerre du Vietnam. Ce qui n’est pas totalement faux, même si ce n’est pas des mines. Le Laos est sans conteste la plus grande victime de cette guerre. Sans même avoir jamais été engagé dans le conflit, il a tout de même été le pays le plus bombardé de toute l’histoire de l’humanité. De 1965 à 75, juste parce qu’il était au mauvaise endroit (entre les méchants communistes Vietnamiens et les gentils américains basés en Thaïlande), l’aviation US a déversé sur le Laos plus de 3 millions de tonnes de bombes, de clusters et d’agent Orange (un herbicide sur-dosé, rien à voir avec des vendeurs en téléphonie mobile, encore plus nocif. Et produit par vous savez qui ? Monsanto…), c’est à dire plus que le Japon et l’Allemagne réunis durant la 2eme guerre mondiale. Certaines montagnes ont perdu 7m d’altitude sous l’impact des bombes. Bon, pour nous à vélo, c’est 7m de moins à grimper, voyons le bon côté des choses.
Les clusters, parlons en un peu. On les appelle « Bombies » ici, c’est mignon « bombies ». Alors, les clusters, c’est génial, les psychopathes ayant passé des journées entières à jouer à Worms 2D sur un vieux PC savent de quoi je parle. Un cluster est une sous-munition, de la forme et de la taille d’une balle de tennis, les enfants du Laos adorent jouer avec quand ils en trouvent un en forêt.
Les bombes contenaient 680 clusters, ayant chacun un rayon mortel de 30m lors de leur explosion. On estime que sur les 260 000 000 de clusters gentiment semés dans les belles foret Laotiennes, 80 000 000 n’ont pas explosé, ce qui laisse de belles opportunités aux habitants de perdre un bras, une jambe, la mâchoire, la vie ou un proche.Ou tout à la fois pour les grands gagnants.
Non, c’est génial le cluster. L’Homme est tellement créatif et imaginatif pour ce genre de choses ! Il a inventé des trucs vaguement beaux et utiles comme l’écriture, les vaccins, l’agriculture, la bicyclette, la crème de marron et les réchauds à essence. Mais les clusters bordel, ça c’est de l’invention ! Le napalm, la classe ! Le lance-flamme, splendide ! La mine-S, trop forte ! Le truc te saute à hauteur de la ceinture et le shrapnel te coupe en 2, toi et tes potes ! Je dis « prix Nobel » pour ça !
Donc, comme 1/3 des bombes n’a pas explosé, le Laos est truffé d’environ 1 million de tonnes de joujous en métal sur lesquels il ne vaut mieux pas donner un coup de bêche. Pas étonnant qu’il y ait encore aujourd’hui, 40 ans plus tard, 300 morts par an. La bêche est très populaire parmi les cultivateurs.
Le dépollution coûte extrêmement cher, surtout dans un pays aux pentes escarpées recouvertes de forêts. Heureusement, les USA, pas chiens, versent 1 million de dollar par an. Généreux les gars, surtout quand on sait qu’ils ont dépensé 900 milliards durant la guerre du Vietnam, pour rien. Désamorcer définitivement tout un district du Laos ou acheter un nouveau drone pour amener paix et bonheur au Pakistan, c’est le même prix mais, franchement, tout le monde choisirait le drone. Quand t’es gamin, si on te laisse le choix entre jouer à la voiture radio-commandée ou ramasser le plat de lasagne que t’a renversé sur la moquette du salon, tu réfléchis pas longtemps.
Non vraiment, faudrait être mauvaise langue pour dire que l’histoire s’est répétée avec l’Irak et l’Afghanistan.

Faudra pas oublier de regarder dans nos chaussures avant de les mettre le matin au bivouac. Heureusement, celui-ci est bien trop gros pour y entrer. Ouf !
Nous faisons 2 courtes étapes pour arriver à Odoumxai, prenant nos marques doucement : à quelles heures sont les repas ? Combien coûte les choses ? Ou trouver du pain ? C’est la grosse panique le pain, on se sent perdu si on en a pas dans les sacoches. On a toujours réussi à en trouver jusque là, même en Chine, mais le Laos risque d’être un gros défis.
On découvre le mode de vie des Laotiens, plutôt très cool, z’ont pas l’air trop stressés, ça nous plaît. Un dicton du coin dit : « Les vietnamiens labourent la rizière, sèment et repiquent le riz, les cambodgiens le regardent pousser et les laotiens l’écoutent pousser ». Leur rythme est calé sur le soleil, ils se lèvent tôt et les rues sont vites désertes dès qu’il fait nuit, vers 18h. Aux alentours de 16h, on croise souvent des gens se lavant en slip ou même carrément à poil sous un robinet en bord de route. Même comme ça ils nous saluent avec un grand sourire. J’essaye encore cependant d’effacer de ma mémoire la vieille mamie croisé au détour d’un virage… elle avait au moins 160 ans.
A Odoumxai, nous restons 3 nuits pour reposer les cuisses et profiter des petits resto à tomber. La nourriture coûte bizarrement 2 fois plu cher qu’en Chine mais ça reste raisonnable. Le vrai problème vient des quantités, souvent insuffisantes pour un appétit de cyclo. Alors on complète avec les petites bananes qu’on trouve au marché.

Pas de perte de temps ici, tu peux tout faire en même temps : douche, brossage de dent, pipi, électrocution et lessive
On croise des touristes occidentaux, pour la 1ere fois depuis trèèèèssss longtemps. Va falloir qu’on s’y habitue, ce n’est que le début. Les alentours proposent quelques attractions touristiques, toutes payantes, alors on préfère rester peinard dans la ville. On rencontre 2 autres cyclos suisses : Romain et Julien. Mais c’est des pseudos, ils s’appellent Ricola et Ovomaltine en vrai. On sympathise vite, on se raconte nos souvenirs de guerre sur la Pamir et débattons âprement sur le bien fondé de lubrifier sa chaîne de vélo avec du Téflon dans des régions humides. Passionnant, Ophélie a failli tomber dans le coma.
On reprend les vélos direction Luang Prabang. Comme il y a du dénivelé, on part tôt afin de profiter au maximum de la fraîcheur matinale. Mais pas de bol, Ophélie crève au bout de 10 km et je perd une heure à tenter de faire tenir une rustine. Peine perdue, le collage ne prend pas à cause de l’humidité et je mets une chambre à air neuve (l’une des 3 qu’on trimballe pour rien depuis plus de 7 mois). Ça grimpe gentiment, sans aucune difficulté. Comme tout les matins, le ciel se dégage entre 10h et midi et révèle les montagnes auxquels s’accrochent les restes de brumes et nuages. Entre 2 cols, on s’arrête à un boui-boui en bord de route et mangeons le plat unique habituel du coin : une soupe de nouilles de riz avec quelques lamelles de bœuf et des tranches d’une espèce de boudin blanc. On ajoute à ça quelques haricots verts crus, quantité d’herbes fraîches (menthe, basilique, coriandre, ciboule), un peu de salade et on assaisonne avec de la sauce soja, de la sauce poisson et de la pâte d’écrevisse pour les plus téméraires (ce truc pue encore plus que les pieds d’Alice en Iran, c’est dire). Frais, diététique, hydratant et facile à digérer, on a les crocs 2 heures plus tard. Ça vaut pas un bon hachis parmentier des familles mais ça permet d’enchaîner un 2eme col sans transitions et sans rototos.

Ophélie a refusé de camper ici, j’ai boudé une heure
Après 1 nuit dans une guesthouse un peu glauque à Pakmong, on file d’une traite à Luang Prabang. On pensait le faire tranquillement en 2 étapes mais on est frais au bout de 70 km et une glace Magnum hors de prix et on enchaîne les 40 km restant assez rapidement, arrivant au bout de 7 heures de pédalage, euphoriques et affamés, dans le coin le plus touristique du pays.
La ville est rempli d’occidentaux en vacance, c’est déroutant et j’ai du mal à m’y faire au début. C’est juste des gens en vacance, comme nous, et je me retiens très fort pour pas être acerbe. Mais y’a quand même un portrait type qui se dégage des touristes et la médisance crasse est une des caractéristiques de ce blog, avec la mauvaise foi, les fautes d’orthographe, les généralités, la stigmatisation et les animaux crevés. On a bien conscience de ne pas valoir mieux que les autres.
Donc, portrait type du touriste à Luang Prabang :
- Jeune, bronzé, tatouages nombreux, barbe de hipster. Presque un footballeur
- Débardeur distingué (d’une marque de bière de préférence), short de bain (le Laos n’a aucun accès à la mer) et tong (même pour marcher 3 heures). En cas de soirée frisquette, peut porter un magnifique sarouel motif éléphant fabriqué au Vietnam.
- Ne dis pas bonjour, mais « how much ? »
- Aime aller dans les endroits plein de gens comme lui
- Pour les plus âgés, le classique et indémodable sandales-chaussettes. On note aussi un étonnant retour du sac banane, très très classe avec une mini-jupe.
- Premier réflexe en débarquant : acheter une carte SIM et recharger la GoPro pour filmer des trucs extrêmes comme la visite d’une grotte, un plongeon monumentale de 1m50 dans une rivière ou la traversée du Night Market.
- Capable de porter un bonnet sous 28°C. Comme Yannick Noah.
- Est très préoccupé par les problèmes d’écologie et les bouleversements climatiques. N’hésites pas à traverser la planète en avion pour une semaine de vacance.
- Ne vois presque rien du Laos (nous n’avons croisé quasiment personne avant d’arriver à LP)
- Est en manque de pizzas et hamburgers au bout de 3 jours. Heureusement trouvables à Luang Prabang, pour 4 fois le prix qu’un plat traditionnel.
- File ensuite par avion à Phuket ou Pattaya, là où il pourra vraiment s’épanouir à fond au milieux des siens
- Réserve ses chambres sur Booking, mettant parfois dans la panade les cyclos n’y pensant pas
Cependant, la ville a beaucoup de charme et la zone touristique est très concentrée. Et puis on trouve de la vraie baguette française, des vrais croissants et on peut refaire le plein de Nutella et beurre de cacahuète.

comme vous l’aurez deviné, la nana au milieu est allemande
Le lendemain, on retrouve Ovomaltine et Ricola pour aller visiter les chutes de Kang Si en fin d’après-midi, en partageant un Tuk-tuk pour y aller. C’est très jolie et après une baignade rafraîchissante avec des poissons nous mordant les doigts de pied, nous grimpons en haut de la grande chute de 70m. La zone est déserte, le soleil se couche, moment unique.
Retour à Luang Prabang et les suisses nous amènent manger dans une ruelle du night market (marché de nuit, presque aussi classe que celui de St Raphael sur la côte d’azur). Ils nous préviennent, cette ruelle est un piège. Poissons grillés, saucisses, lards, boudin noir, poulets grillés, pancake à la noix de coco, crêpes, jus de fruit, on est comme des dingues devant cette profusion. Sans surprise Ophélie prend des saucisses, râlant qu’il n’y ait pas de galettes. Moi, j’opte pour le poisson, que je finis avec les doigts, ça va bien 2 minutes les baguettes. On accompagne ça d’un « bol du crevard » : tu payes 1,7 euros pour le bol et tu le remplis au maximum de riz, légumes sautés, beignets de banane, courges, nouilles diverses, tofu et chips. Les suisses ont même développé la technique dites « des tranches d’aubergines » : ils en glissent sur le côté pour augmenter la contenance du bol. La Suisse est un pays ayant connu de grandes privations.
Le jours suivant, Ophélie me traîne pour visiter un atelier de tissage de la soie. Impressionnant, les nanas passent 8 heures par jour dans une sorte de cage très bien pensée à réaliser des foulards ou des tentures, travaillant parfois plusieurs mois pour réaliser une seule pièce. On comprend pourquoi ils vendent des bouts de rideau à 2000 $.
On s’offre ensuite un massage à la croix rouge laotienne, le bon plan à 2 pas de notre maison d’hôte. Vaut mieux pas être sensible car ils appuient comme des brutes pendant 1 heures non stop, du vrai massage, parfait pour nos jambes dures et nos bras et dos atrophiés.
Le soir, on retrouve Nico et Brigitte, 2 cyclos français qu’on avait déjà croisé à Chengdu. On décide d’aller ensemble visiter les grottes de Pak Ou le lendemain. Les grottes nous laissent un peu indifférents mais la petite croisière sur le Mekong est agréable et nous donne l’occasion de voir des buffles et nos premiers éléphants. C’est tellement beau un éléphant, on espère en voir de plus près, sans touristes juchés dessus.
Le soir, je me sens patraque, j’ai mal partout. Pendant la nuit, je brûle de fièvre et suis tout courbaturé. Est-ce le massage qui a libéré 20 ans de tensions accumulées ? Est-ce Ophélie qui m’a empoisonné pour repousser les 4000m de D+ sur 220 km qui nous attendent ? Est-ce les touristes qui m’ont refilé une bonne vieille grippe de chez nous ? Est-ce une saleté de moustique qui m’a refilé la dengue ? Est-ce les premiers symptômes de la pécole ?
On reste donc une journée supplémentaire, à bouquiner et écrire ce billet manquant de vélo et donc d’entrain, espérant que ça ira mieux demain pour repartir les pieds devant et continuer à crever loin de chez nous !
Ah vous nous faites rêver d’un bon café lao, avec un tiers de lait concentré sucré et pour petit déjeuner baguette grillée au feu de bois tartinée à la Vache qui Rit ou Panda qui Riz. Pour ce qui est des night market, vous n’avez pas fini de vous régaler. Bises de Bali
Peut etre que, indirectement, les clusters « protègent » le Laos de la dévastation forestière occidentale, car là où il y a trop de risques, il y a moins de requins… dommage bien évidemment que ce soient les laotiens qui en paient le prix , pour longtemps encore..
Vous avez mis un pied dans le demi-paradis, les deux pieds c’est pour bientôt en Thaïlande, enfin c’est mon avis personnel.
Toujours beaucoup de plaisir à vous lire.
Bises.
J-B et Catherine.
OUAH ! Comment ça donne envie de découvrir ce pays. C’est bon qu’on a un budget à respecter pour un prochain projet top secret, sinon on prendrait fissa deux billets pour un aller retour à Noël, histoire d’alimenter un peu plus le flot de touristes.
Bon rétablissement. Biz à vous deux
Dans ma grande ignorance du vocabulaire guerrier j’ai pensé que Clusters c’était une référence aux céréales homonymes pour faire référence aux écureuils morts qu’on trouve pendus sur les petits stands de marché en bord de route. Un beau clin d’oeil à votre premier voyage, et la signature morbide de ce blog. Mais non, c’était bien plus sérieux. On bivouaquait dans l’ignorance… Sans transition, Ben trouve quand à lui que la sauce puante est un mélange entre une odeur de bite et de merde. De sodomie quoi. Je crois que tu lui manques Fred. En tout cas, rien de commun avec la douce odeur de mes petits petons.
Tu vois, on apprend plein de choses en lisant notre blog, pas comme sur l’autre avec les zoroastriens. Rien que d’écrire ce mot j’ai mal à la tête.
Bon sinon je te préviens tout de suite, les Weetabix, c’est bien des céréales et pas une arme. Même s’il est très facile de s’étouffer avec
Quel beau pays ….. et puis vous avez bonne ´mine ´
pas mal, j’en « saute » de joie, j' »explose » de rire
Bonne continuation les jeunes, bon courage et faites nous encore réver
Ok Tonton, on fera notre possible
Trop drôle le portrait type du Mr. How Much ! 😀
(A part qu’il m’arrive aussi de réserver sur booking et que je suis capable de marcher 3 heures en tongues… :s )
Au passage, vos clichés sont à chaque post plus beaux !
Ça m’étonnerais que tu puisses marcher 3 heures en tong en ce moment 😉
Bravo Chef Cmoye ! On a eu le récit de tes exploits, c’est super. Belle détermination, une sacrée confiance en toi, chapeau.
Les clichés sur les touristes ne sont pas mal non plus. On a les mêmes ici. En fait, ils sont partout, au secours !
les salauds, ils peuvent pas rester chez eux ? C’est trop leur demander ?
Heureusement qu’on avait cette technique des aubergines pour survivre en Suisse durant ces périodes de grandes privations 😂! C’était dur…
Très sympa de vous avoir rencontrés cambembert et rillette.
A une prochaine sur les routes!
Ovo & Ricola
P.s.: on attend toujours vos photos ;-).
Camembert et Rillette, excellent ! Mais ça donne faim bordel !!
J’ai pas encore trié les photos, on vous oublie pas
Ohé dites donc, faudrait voir à demander à Ophélie de mettre son foulard sur le haut de sa tête pour équilibrer son bronzage ! Y’a pas à dire, la verdure ça fait du bien ! Mais bon, je voudrais pas être électricien par là-bas ! Alors, vous sentez pas que je vous colles au train là ? Je m’en vais vous enrhumez au prochain article ! Bientôt, je vous ferais des commentaires avant que tu postes t’in bazard…