J 439 à 444 / Sakaiminato à Vladivostok / du 17 au 22 juin 2017
Facilement reconnaissable à sa grosse tête ronde et sa face aplatie, le coréen ressemble beaucoup à un chinois, ou à un japonais ayant pique-niqué un peu trop près de Fukushima. Comme les gnous, ils sont bruyants et se déplacent en troupeau compact, aveugle et pressé. Très pressé. Son plus grand prédateur, le panardos sauvage, roi du bitume au tempérament relativement asocial, est immédiatement désarmé par le nombre et l’invasion soudaine de son territoire : la salle d’attente du ferry.
Après 10 semaines au pays du calme et du civisme, son instinct de survie est anesthésié, relégué au rang de fonctions inutiles telles que «se battre pour sa place dans la file d’attente» ou «donner un coup de coude à la connasse qui pousse dans le dos». Non, le panardos se contente de feuler dans son coin, acculé, menaçant simplement de ses dents de pédalier les jarrets et valises passant trop près. Mais même ses dents ne font plus peur, trop propres, nettoyées qu’elles ont été du terrible sang de l’effort : le cambouis.
La femelle panardos se terre dans un fauteuil, le regard affolé, les aisselles moites, repensant déjà avec nostalgie à l’île de la zénitude dont elle est chassée sans même l’avoir encore quitté.
Le mâle panardos, qui n’a du lion que l’odeur et le signe zodiacale, se laisse pathétiquement flatter la crinière par une coréenne lui disant qu’il a de beaux yeux. Et il ronronne ce con. Il ne pense même pas à balancer des petits jets d’urine vicieux pour marquer son territoire.
Bref, notre séjour au Japon se termine d’un coup, sans transition grâce à ce troupeau de touristes coréens, équipés comme s’ils venaient de grimper l’Everest et excités comme une blogueuse mode devant la nouvelle collection printemps-été de Pimkie. C’est vraiment des bourrins ces coréens, ils embarquent dans un ferry aux places réservées et numérotées comme si c’était le dernier métro. De toute manière, qu’est-ce qui ne paraîtrait pas rustre et chaotique après un pays comme le Japon ?
BILAN JAPON
- Surprenant, un paradis du voyage à vélo. Surpeuplé sur le papier, sauvage, calme et préservé en réalité. Routes très tranquilles et pistes cyclables très fréquentes. Le pays est beau, propre, verdoyant. Notre parcours nous a fait découvrir un pays de pêcheur, l’image très urbanisée qu’on peut avoir du Japon fait oublier que c’est une île toute en longueur et qu’on est très rarement à plus de 100 km de la mer ou de l’océan. Et bordel ce qu’elle est belle la côte, impossible de s’en lasser.
- Des gens souriants, polis, très accueillants, profondément gentils et généreux. En tant que blancs, de surcroît sur des vélos de cirque, on est des stars. En dehors d’Hiroshima et Kyoto, nous n’avons vu presque aucun gaijin et seulement 5 ou 6 voyageurs à vélo. En 2 mois et demi, c’est très peu.
- Des convenients stores (épiceries) un peu partout qui rendent le voyage confortable : eau bouillante à disposition, toilettes du futur avec cuvette chauffante et jets coquins, wifi gratuit et parfois tables et chaises pour pique-nique de luxe sous la climatisation.
- De l’eau du robinet potable, partout !
- De nombreux parcs publiques où l’on peut camper sans problème. Toilettes propres, toujours. Et des douches parfois en bord de plage. En fait c’est presque des campings gratuit tellement c’est bien foutu.
- Une météo presque parfaite de début avril à mi-juin. Le presque est pour les 6 jours de pluie. Nuits fraîches, journées chaudes mais pas trop.
- Pas si cher qu’on le croit, nous avons dépensé moins de 28 € / jour en moyenne pour 2 tout compris (logement, bouffe et transport dans le pays) et sans se priver sur la bouffe et un peu de confort. On faisait nos courses le plus possible dans les supermarchés discount et trouvions parfois en route des fruits et légumes aux prix acceptables. Ceci dit, on a souvent mangé la même chose : pain de mie le matin, sandwich au pain de mie le midi et spaghetti le soir. Nous n’avons pas trouvé de flocons d’avoine, c’est sans conteste le plus gros défaut de ce pays. Et leur beurre de cacahuète est dégueulasse, j’étais furax.
En chiffre :
- 3407 km et 25 000 m de grimpette
- 74 jours dont 55 sur les biclous
- 37 bivouacs de psychopathe + 10 nuits en accueil + 15 en camping + 10 en AirBnB
- 2 ours, dont 1 mort dans un supermarché discount. L’autre court encore, traumatisé.
Suite du récit
On découvre également nos premiers russes. Après 8 mois et demi en Asie, on les trouve grands, costauds et très hétérogènes, forcément. Certains ont des vrais têtes de truand, genre Vladimir Poutine, mais en pantacourt. Du coup ça rassure, on peut pas être méchant avec un pantacourt, c’est pas crédible. C’est comme une Kalachnikov rose.
Des têtes de légionnaires, de petites frappes, des regards bleus acier, des traits durs taillés à la serpe, des nez cassés à la Belmondo, des mines renfrognés, parfois des cernes, peu de sourires. Ça fait un peu cliché mais c’est frappant. Les asiatiques ont presque tous des têtes de gentil, même Kim Jong-un ne fait pas vraiment flipper, et globalement le sourire facile. Nos perceptions ont besoin d’un étalonnage. J’imagine le choc pour ceux qui passent directement de la Thaïlande au RER parisien ou à la banlieue de Cologne sous la grisaille, y’a de quoi vomir son goûter.
On finit par embarquer dans le ferry, en tout dernier, pas la force de se battre, pas la peine. Les vélos voyageront en soute dans un conteneur pour les bagages volumineux. On rejoint notre cabine, dortoir de 8 qu’on partage avec des russes – ouf – on préfère ça aux gnous. Ils sont sur leurs smartphones et répondent à peine à notre bonjour-hello-priviet. Le Japon est déjà bien loin. Mais il ne faut pas se fier aux 1ere apparences, pas avec les russes. On fait vite connaissance avec les sympathiques Andrei et Igor, ils parlent un peu anglais et ont un petit business de moteur de bateau d’occasion entre le Japon et Vladivostok. Le made in Japan, même d’occasion, reste bien plus qualitatif qu’un tas de boulon soviétique.
On mange nos nouilles instantanées pendant qu’une déferlante de gnous s’abat sur le restaurant de bord. Après c’est la douche, façon onsen japonais, tous à poil dans la même pièce avec bassin d’eau brûlante, douches et une vue magnifique sur la mer. Je me douche avec des jeunes coréens d’une école militaire. Ne comptez pas sur moi pour dévoiler leur intimité. Bon, m’enfin juste un indice : bouchon de champagne.
Le lendemain midi, l’Eastern Dream fait une escale de quelques heures à Donghae en Gnoulie, plus connue sous le nom de Corée du Sud; à ne surtout pas confondre, mais alors surtout pas, avec la Missilie, plus au nord. On décide de rester à bord, le port n’invite pas à la balade champêtre et la ville est trop loin. Le bateau est calme, on profite avant la nouvelle fournée de coréens.
Bizarrement, nous changeons de cabine et passerons la 2eme nuit dans un grand dortoir d’une quarantaine de lit.

comme chez les putes, on tire le rideau et on se couche
Le soir, un russe veut nous payer le dîner au restaurant. On refuse, on a plein de sachets de nouilles. Mais il insiste, il dit qu’on a besoin d’une bonne nourriture pour être fort sur les vélos. Ok, il nous prend par les sentiments, nous acceptons et défonçons le buffet à volonté.
Ce russe, c’est le tout premier qu’on a rencontré dans le terminal du ferry au Japon. Mine terne et triste, yeux fatigués, presque un vampire. Il ne faut pas se fier aux 1eres apparences, surtout pas avec les russes. Pour les touristes coréens, on peut en revanche, pas de soucis. On a pu les admirer boire de la bière dès 7h du matin, c’est bien des bourrins. Hmmmmmmmm que c’est bon de stigmatiser et généraliser !!
Le ferry accoste à 14h à Vladivostok, ville de bout du monde sans le charme d’un Ushuaïa ou d’un Saint-Germain-du-Teil, mais dont les grands ponts, les nombreux navires commerciaux, la brume et les rues en pente forte font inévitablement penser à San Francisco. Les nanas à la douane ne sont que 3 ou 4, on poireaute un moment dans le ferry avant de pouvoir descendre et récupérer les vélocipèdes sur le quai. Un jeune garçon manqué russe vide une bouteille de vodka pour patienter, elle l’avait commencé ce matin, son visage bouffi témoigne d’un entraînement intensif.
Passeport en règle (on flippe toujours un peu dans ces moments), passage des sacs aux rayons X et – grande première – chien renifleur. La pauvre bête a dû souffrir au niveau de la sacoche vêtement.
Nous voilà enfin en Russie, il est 18h. Egor (prononcé Yégor) est notre hôte warmshower et a eu la grande gentillesse de venir nous chercher et de nous attendre pendant 1 heure. On charge les sacoches dans son petit 4×4 et le suivons dans le dédale de rue en pente. Donc oui, pas mal de ressemblance avec San Francisco, mais en version discount : vieux immeubles délabrés et routes défoncées.
Le trafic intense des sorties de bureau nous empêche de contourner les chaos, on se fait bien secouer par la chaussée et frôler par les bagnoles. On roule à nouveau à droite (c’était à gauche au Japon) et sommes surpris de voir les volants toujours à droite. Tout est à droite, comme la politique en France. Explication d’Egor : 99% des voitures de Vladivostok sont des occases nippones, la même histoire que pour les moteurs de bateau.
On arrive à destination dans un quartier d’habitation pittoresque. On adore, on est tout de suite dans le bain, dans l’ex URSS, dans un nouveau monde, entre le marteau et la faucille, excitant. Digicode mécanique, façades délabrées, linge séchant dehors, portes en acier, austérité carcérale.
On salue les gens d’une inclination de la tête, vieux réflexe asiatique dont il va falloir se débarrasser, on nous regarde bizarrement.
Egor nous confie les clefs, il habite chez sa copine et on sera chez nous pendant 3 jours, génial. Wifi, cuisine équipée et lave-linge qui fait la petite musique à la fin. Egor retourne à son atelier de réparation de vélo, activité dans laquelle il s’est lancé après un voyage à 2 roues entre l’Indonésie et la Chine. Il est très occupé,on ne le reverra qu’à notre départ. Il bosse pas mal sur des vélos chinois, genre Merida, même neufs y’a des truc à réparer ou bricoler. Ce qui est un point commun avec la plupart des vélo-couchés, soit dit en passant.
En allant faire nos courses dans la rue, on retrouve des choses de l’Asie Centrale : les même cordonniers, les mêmes petits kiosques vendant n’importe quoi, le même pain, le même fromage (sauf les petites boules blanches atomiques d’Ouzbekistan), les même biscuits, le même choix pléthorique de Vodka, les même sardines en boîte… M’enfin tu crois que c’est des sardines et quand tu l’ouvres quelques jours plus tard dans le transsibérien, tu tombes sur des espèces de doigts de bébés. Très bon. On retrouve avec joie des stands de rue vendant fruits et légumes à des prix normaux, mais aussi des poissons séchés qu’on n’a pas encore osé goûter. Des mots reviennent en mémoire pour Ophélie, la mienne est désespérante. «Vada» pour l’eau « Piva » pour la bière, «spasiba» pour dire merci, «a din» pour «un», «tva» pour «deux», «shiott» pour «l’addition». Voilà, c’est à peu près tout. On retrouve aussi le «At Kouda ? = «d’ou es-tu», LA question qu’on avait eu de Ouzbékistan au Kazakhstan.
On passe la journée du lendemain à stresser comme des fous au sujet du transport des vélos. On consulte des blogs de voyageurs (je déteste faire ça !!!) et imaginons le Tetris impossible que serait le chargement de nos tanks au-dessus des couchettes dans le train. Et pourtant j’étais vraiment un dieu du Tetris sur la GameBoy, concerts de violons et décollages de fusée. On se voit déjà en train de se faire cracher dessus par le contrôleur (genre Zangief dans Streetfighter) et lyncher par nos compagnons de couchette parce qu’on prend toute la place, parce que le petit Vladimir s’est pris un coup de pédale dans la gueule et que le guidon a cassé le bocal de cornichons molossol d’Evgenia, la babouchka de 120 kg au regard mauvais et au menton poilu, celle qui faut absolument pas faire chier. Egor va se renseigner à la gare le soir, pour lui y’a pas de soucis, y’a un wagon bagage et on a la faiblesse de le croire alors qu’on sait que c’est extrêmement peu probable. Et effectivement, c’est mort qu’il nous dit au téléphone. On déclenche le plan B, celui qu’on aurait dû mettre a exécution dès le matin, au lieu de se faire un ulcère pour rien.
Alors on se lève tôt le lendemain et pédalons 7 km jusqu’aux locaux d’une société de fret trouvées sur internet (oui, grâce à un blog de voyageur…). Vladivostok n’est décidément pas du tout une ville de vélo mais c’est folklo et ça nous fait du bien un peu d’action. Le site internet de la compagnie était hyper bien foutu même si complètement en cyrillique. Sur place, c’est différent. On est dans une zone industrielle assez glauque, même au standard russe. Au standard japonais, on pourrait parler de décharge publique post-apocalypse, ambiance rouille et herbes folles.
On est à la bonne adresse, celle donnée par les coordonnées GPS, et portant il n’y a pas d’écriteau, juste une allée menant à un sorte de terrain vague avec un garde à l’entrée. On avance timidement vers lui et lui expliquons «tlanspoltt velocipete St Petelsboulgue, da ?», très important de rouler les «r». Il nous fait comprendre qu’on doit aller remplir un formulaire («folmoular») vers les hangars au fond de la cour puis aller payer dans les bureaux à côté («Bioulo»). Des gars du dépôt nous accueillent, ils ressemblent à ceux avec qui on bossait dans nos jobs , des gars en or, les moins bien payés tout en étant les plus indispensables dans toute boite logistique : doudounes manches courtes, godasses de sécurité, souriants et très serviables. Ils pèsent et mesurent les vélos puis les sacoches (63 kg en tout) qu’ils ont réunis et scellées dans un grand sac en toile, remplissent le formulaire et dasvidania les vélos !! Petit pincement au cœur mais gros gros soulagement de ne pas avoir à se les trimbaler. Ils iront directement à St Petersbourg, on voyagera léger avec seulement 2 sacoches chacun. Au bioulo, on tombe sur une nana adorable parlant quelques mots d’anglais. On paye 160 €, ce qui est bon marché vue la distance, environ 10 000 km, et surtout les galères en moins. Les vélos arriveront à destination dans 15 jours, et y’a même un tracking. Pour finir, elle nous appelle un taxi en fixant le prix d’avance, nous évitant probablement une belle quenelle. Et voilà, mission accomplie, l’ulcère dégonfle d’un coup et on profite de la journée du lendemain pour se balader dans la ville, sous le soleil, fait assez rare parait-il, et fêter l’anniversaire d’Ophélie, fait annuel.
Ça fait bizarre de se dire que c’est la 2eme fois qu’on le fête sur la route, c’était à Kars la dernière fois, au nord-est de la Turquie. Il y a peu de restaurants ou alors ils sont bien planqués, on échoue sur la terrasse d’un bar restaurant branchouille ayant l’avantage d’avoir un menu en anglais et des petites couvertures pour se protéger du vent frisquet.
Faut savoir que si Vladivostok est à la même latitude que Perpignan, il y fait tout de même -20°C en hiver. Ophélie opte pour la spécialité locale : hamburger frites et pinte de mojito. Je tente l’aventure du bœuf stroganoff et d’un smoothie aux légumes. Tortoise en dessert, ça sonnait français mais c’est sûrement un truc pour bûcheron sibérien vue la lourdeur du bestiau.
Egor passe nous prendre le soir, nous emmène faire un tour en ville et admirer la baie du haut d’un belvédère.
Vers minuit, il est temps de rejoindre la gare. Sur nos billets, le départ est le 22 juin à 18h mais c’est l’heure de Moscou. Pour Vladivostok, 7 fuseaux horaires plus loin, c’est en fait le 23 juin à 1h du matin. L’arrivée sera le 29 à 11h, c’est parti pour un séjour sur la plus longue ligne de chemin de fer du monde qui a fêté ses 100 ans le 5 octobre dernier. C’est parti pour 9288 km dans un train mythique à travers la Sibérie. C’est parti pour 7 jours sans douche.
- Ophélie va-t-elle craquer au bout de 4 jours et se raser le crâne ?
- Fred va t-il encore vomir après 3 verres de vodka ?
- Va t-il pulvériser son record du nombre de jour avec le même t-shirt et le même caleçon ?
- Peux-t-on rigoler avec des russes (sans jouer à la roulette) ?
- Allons-nous mourir d’ennui entre 2 sachets de noodles ?
Réponses au prochain épisode.
Hey !! Salut Miss and Mister(e) Jack London ….. encore un superbe récit de votre aventure, ainsi décrite quelle doit être la réalité de votre quotidien et de tous ces changements de décors et de mentalités , sans doute cent fois plus impressionnants. Merci aussi pour ces magnifiques photos (un Fuji te seras offert à ton retour) …. quel courageuse Ophelie qui ose affronter ces périples avec Fred à ses trousses !! À bientôt en Norvège 🇳🇴
NNNNNNAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNNNNNN !!!!!!
Pas encore attendre pour la suite !!!! Pas juste avant le transsibérien !
Attention… Vous êtes sur une mauvaise pente ! La frontière est mince entre « teasing » et « torture psychologique » ! J’en connais qui se font cracher dans leur tartiflette pour moins que ça…
Le déroulé du plan A exposant le chargement de deux vélos couchés dans le transsibérien, me fait furieusement penser à ce qu’on risque de connaitre dans une dizaine de jours avec nos montures dans le TGV Paris / Strasbourg. On vous racontera
On l’a fait avec 3 Azub en 2010. Donc avant l’interdiction officiel des vc dans les trains. On croise les doigts pour vous
trop chouette ( comme d’habitude ) votre reportage , mais celui ci particulièrement , dû au contraste bien montré entre le Japon et la Russie .Aucune égalité même dans notre lieu de naissance .Au Burkina , la première semaine je remerciai » Dieu » chaque matin de m’avoir fait naître en France (peut être dommage pour le Japon ou les sechelles ) a voir avec la Scandinavie . Gros bisous à tous les deux et à bientôt
Moi aussi je me régale et rigole de lire vos aventures qui me font voyager du fond de mon canapé en bateau, vélo, train au milieu des gnouls, des marchés et des bêtes crevées tout en dégustant des doigts de bébé.
Gros bisous à tous les 2 et à tous les finlandais
Bravo Madame ! Enfin quelqu’un qui a le courage de ses opinions !
Oui ! Oui ! Ja ! Euh… oui ! Moi aussi je les trouvais timorés die Quanten (the Footsies, los Quesos, enfin… les Panardos quoi…)
Oui ! Cela manquait de vigueur et de franchise de parler de « Gnous » pour ces… Coréens… De limiter leurs défaut à ces bêlants instincts grégaires…
Vous avez raison Madame ! Fi des « gnous » ! Disons le clairement :
AU MILIEU DES GNOULS !
Merci pour cette mise au point des valeurs. Et vive la France !
Super comme d’hab, commentaires au TOP, on adore.
Bravo à vous deux.
J-B et Catherine.
Après nous avoir fait découvrir les molosses et les chiottes de Turquie, les non chiottes de Chine (puisqu’on y on arrive à pied…), les mini ours dangereux des japonais
voici maintenant les Coréens décrits comme des ignards profondément aculturés, limite gogols mais collectionnant pourtant des bouchons de champagne ! À rien y comprendre.
Yessss
Tu as oublié de nous dire si nos amis nippons se sont fait harakiri, le soir en rentrant chez eux, après t’avoir vu dans ton plus simple apparat.
Bon trip……sans froid ni pluie ni moustiques.
Bonjour. Nous sommes en train d’organiser notre voyage en train pour aller de Moscow a Wladivostok. Nous sommes egalement en velo et voudrons vous demander du conseille pour savoir comment vous l’avez organisé. Merci, Patrik
Salut,
Comme expliqué dans le dernier article, nous avons confié nos vélos à la société JDE.
Si vous avez des vélos traditionnels
qui font mal au cul, vous pouvez tenter d’embarquer vos vélos avec vous, beaucoup de cyclo optent pour cette solution. Prévoir du film d’emballage, du scotch et des talents de diplomateBon voyage
Je pense que si tu avais été le fils d’Eric T. ce passage sur les Gnous t’aurait valu la répudiation éternelle. Et peut être même qu’une armoire à glace russe se serait présentée sur ton chemin pour te remettre les idées en place…
De mon côté, j’ai été heurtée par le terme absolument sexiste de « garçon manqué ». Alors une fille qui s’en fout d’avoir des beaux cheveux, une peau de pêche, des tenues mettant en valeur ses formes, c’est comme un garçon mais en moins bien en plus ? Je sais que tu diras oui. Je te déteste d’avance.
Bon j’ai hâte de lire la suite de vos aventures ! C’est l’avantage de prendre du retard, aucun cliffhanger ne t’indispose… même si j’ai hâte de savoir si tu as atteint le niveau 4 en vodka.
Nous confirmons : Bangkok-Cologne, ça fait mal.
Au suivant !
Je pense que si j’avais été le fils d’Eric T., ma petite sœur Alice et moi-même nous serions entre-tués bien avant l’adolescence.
Nan mais tu l’aurais vu cette nana avec sa bouteille de Vodka… on a passé au moins 1 heure à se demander si c’était un gars, une fille ou une loutre bien rasée. Vous auriez été là, ça aurait été un beau moment LdP, et Ben lui aurait sûrement demandé un verre
Oh comme tu es méchant… si tu avais été le fils d’Eric T. tu aurais de bons talons d’Achille mais une grosse bedaine bien ronde. Donc, tant pour la fratrie que pour la génétique, tu as vraiment bien fait de naître du côté duracel ! 😉 Si on avait été là, Ben aurait bu à la bouteille, aucun doute. Je pense que de ce point de vue, la Russie est un territoire à haut risques pour lui (dixit Sue Helen).