J 430 à 439 / de Kyoto à Sakaiminato / du 08 au 17 juin 2017
- 9 étapes
- 568 km et 4200m de D+
- 7 bivouacs et 2 camping payant
- Un autre crac et un slip héroïque
- Une dune et la mer du Japon
On s’extirpe de Kyoto rapidement, la ville est petite et les berges bien pratiques pour échapper aux feux rouges. La 2×2 voies avec ces tunnels nous est interdite et c’est sur une toute petite route de montagne qu’on se retrouve à grimper du 10%, idéal pour se remettre en jambe.
Je demande à Ophélie si ça roule mieux avec ses nouveaux pneus de course, sa réponse est à mi-chemin entre le «bof» et le meuglement d’un yak malade. C’est pas très enthousiaste un yak malade. Pas évident de sentir une différence entre 4,5 et 4,8 km/h, surtout sans compteur.
On redescend tout ça pour longer le lac Biwa et monter la tente dans un spot 5 étoiles.
Alors que je prépare l’appareil pour ce cliché de nuit, une chauve-souris vient s’écraser sur ma nuque. J’adore ces bestioles, elles sont mignonnes comme tout et bouffent les moustiques. Son sonar a dû être perturbé par les ultra-sons émis par le nettoyeur du capteur de l’appareil photo.
Des pêcheurs se pointent à 3h du matin, ça ne nous réveille pas d’habitude, le japonais étant aussi discret qu’un ninja. Mais là y’en a une qui ouvre bien fort sa grande gamelle en passant plusieurs fois devant CHEZ NOUS. Dans sa tête, elle a pas fait le lien tente + 3h du matin = gens qui font dodo.
J’ai l’explication le lendemain en me levant : elle n’est pas japonais mais philippine. Sa jovialité et la belle lumière du matin l’ont probablement sauvé de la noyade ou d’un hameçon dans l’œil.
On monte un peu plus au nord, traversons rapidement la ville de Tsuruga et retrouvons la côte. Nous sommes désormais au bord de la mer du Japon et c’est à l’image des autres côtes parcourus jusqu’à maintenant : très beau, peu construit et bordé de pentes arborées. On s’arrêtent très tôt et passons l’après-midi à buller à l’ombre des pins. La baignade est rapide, les méduses trop nombreuses.
Le coucher de soleil offre des couleurs et des dégradés qu’on ne se rappelle pas avoir vu ailleurs qu’au Japon. Pour nous, c’est finalement le pays du soleil couchant, trop rude de mettre le réveil à 4h30 pour se faire griller la rétine.
Petite étape le lendemain, on est à la ramasse, le vent nous plombe, on n’avance pas.
On tombe par chance sur un parc aux abords de la ville de Maizuru, avec vue sur le port.
J’attends que les derniers enfants partent pour me laver en slip au robinet jouxtant les toboggans. Je me dis que ce genre de chose me vaudrait une bonne garde à vue aux USA; heureusement je suis un bon petit blanc, pour un noir c’est direct une balle dans le dos. Légitime défense, le flic dira qu’il a pris le savon pour un flingue, ça arrive à tout le monde.
Comme on a le temps, on raccourcit les étapes et allongeons le parcours en faisant le tour de la péninsule du Mont Taiko. On s’en félicitera car c’est l’une des plus belle route nippone avec des falaises, la traversée de vieux villages de pêcheurs et des maisons au plus près de l’eau, pas de tsunami de ce côté de l’île.
2 gars nous arrêtent à un carrefour, ils ont reconnu les drapeaux français à l’arrière de nos trottinettes et on papote. Ils nous offrent une bière, du thé et une glace à l’ananas. La bière à 11h30, à jeun, après 3h de pédalage, c’est génial mais faut vite prévoir une sieste ou une grimpette juste après. On opte pour la grimpette, le devoir avant le plaisir, toujours.
Et le plaisir est facile avec un nouveau bivouac en bord de mer dans un beau petit camping payant mais pas encore ouvert, donc gratuit. La douche froide en plein vent nous fouette le sang.
On quitte déjà la péninsule le lendemain, la route est en montagne russe et le vent puissant. On stoppe au bout de 43 petits km dans un nouveau parc en bord de plage.
On a un programme chargé pour le soir car on a acheté des patates, du lait et… du beurre !! Opééééééération Puréééééééééeeeee !!!

à l’abri du vent
Une tuerie, on en a presque les larmes aux yeux en mangeant. Je conçois que ça peut paraître étrange d’avoir une mi-molle avec de la purée mais allez passer 8 mois en Asie et on en reparle. Le reste de beurre servira le lendemain pour faire frire les œufs et le soir pour les pâtes, magique, vive le beurre, vive le gras.
J 435 / … Iwaga / 45 km / +560m
Etape au top entre montagne et plage de sable fin. La route est déserte, on croise un groupe de singe.
On temporise, 45 km suffisent pour aujourd’hui et ce camping payant/gratuit pour nous tout seul n’incite pas du tout à aller plus loin. Baignade dans des piscines naturelles au milieu d’étonnants rochers plats. Les méduses n’y sont pas admises.
Après manger, on file à un «viewpoint» à 300m du camping. 300 c’est bien, 400 on aurait eu la flemme.
PAF dans les yeux, superbe.
Si l’idéal devient standard, on ne se lasse pas pour autant de telles conditions de voyage.
21h30 – sous la tente – nuit noire
Il fait étonnamment froid ce soir, guère plus de 12°C. Sous le duvet, le sommeil nous gagne très vite, on sombre.
CRAC
J’ouvre les yeux, pas de réactions du côté de la momie à ma droite, elle porte ses bouchons anti-bruit et anti-pêcheuse-philipinne.
CRAC
Non, le nouveau PC va bien, merci, c’est un autre crac,celui d’une branche. Je me redresse et tend l’oreille : des bruits de pas venant de la forêt à une vingtaine de mètre. Des pas lents, assez lourds. Mon rythme cardiaque accélère un peu, je suis complètement réveillé, la momie a senti une tension dans l’air et a relevé son masque de nuit.
Le temps ou on se chiait dessus à cause des sangliers ou des chevreuils est révolu depuis longtemps, je prend la lampe frontale et sort pieds nus, en slip. Tout neuf, acheté à Kyoto chez H&M, une marque presque locale. Très doux, en coton, bon maintient, pas compressif, c’est important.
Faisceau étroit, puissance maximale, la lumière peine à se faufiler à travers les troncs et les branches, tout n’est qu’ombre. Je reste sagement à l’orée, aux aguets, le temps ou je me chiais dessus seul dans la forêt ne risque pas d’être révolu. Les bruits de pas sont toujours là, ma bruyante sortie de tente avec ses 3 km de zips n’a pas fait détaler la bestiole mais il semble qu’elle s’éloigne désormais vers la crête de la colline.
Retour sous le duvet.
- «C’était quoi ?» (c’est la momie qui parle)
- «Sûrement un chien viverrin, t’inquiètes, il va se barrer»
Le sommeil d’Ophélie est sacré, je ne lui ai pas encore parlé des nombreuses traces de griffes sur les troncs d’arbres autour de la tente, je sais pas comment elle a fait pour ne pas les voir. En revanche, elle a bien vu le panneau près de la plage avec la gentille tête d’ours, alors elle flippe un peu quand même.
Moi : «Non, si c’est un ours, il sera tout petit, tout le monde est petit en Asie, même les ours. Le seul risque c’est pour les sacoches de bouffe restées sur les vélos. De toute façon, il s’éloigne, fais ton dodo».
CRAC CRAC CRAC
- Momie : «On fait quoi ??? On va se mettre près de la plage ???»
- Bear Grylls : «Pffffoooouuuu, la flemme de tout plier et déplier. On va attendre un peu»
Et puis crotte de flûte, on est au Japon, le pays de la qualité et de la sécurité (sauf quelques rares cas anecdotiques de bombardements taquins, de tremblements de terres et de tsunami sur centrales nucléaires à l’épreuve des tsunamis). Les mecs font des écriteaux pour comment s’asseoir aux toilettes, comment se laver les mains et comment monter des escaliers, ils vont pas laisser des ours approcher des campeurs, il doit y avoir des systèmes, des trucs électroniques. Ou bien ils auraient mis des bear boxes comme dans le Yellowstone.
CRAC
Oh putain il était pas loin celui-là !!
ZIIIIIIIIIIIP
ZIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIP
ZIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIP
Je ressort (pied nu, slip), le cœur bat fort cette fois, je marche doucement sur le bitume en m’éloignant de la tente, la foret sur ma droite.
CRAC
Juste en face, j’accélère le pas, je lève la lampe.
Un ours.
A une douzaine de mètre, aucun doute. Sa silhouette se dessine parfaitement et ses yeux brillent, 2 billes rondes entre le jaune et le vert. Il est là, de profil sur la route, on s’observe pendant quelques secondes. Il est plus grand que ce à quoi je m’attendais, mais moins épais, plus svelte. De la taille d’un gros berger allemand mais bien plus charpenté.
Quel moment les amis !!
Je fais un pas timide en avant, il ne bouge pas mais sa posture est celle d’une bête prête à fuir.
Tant mieux, je sais pas ce que j’aurais fait sinon, sûrement courir vers les chiottes en criant «bonne chance» à Ophélie et à la confiture.
Je ne réfléchis pas trop, il a l’air d’avoir plus peur que moi, je fonce sur lui en levant les bras et en faisant «psssshhhhhtttt» comme on ferait pour chasser un petit chat. Je sais pas pourquoi j’ai pas gueulé un truc plus viril, peut-être que ça m’aurait fait flipper, peut-être qu’Ophélie aurait repeint son sac de couchage.
L’ours détale comme il faut, il est rapide. Il s’arrête pour regarder en arrière. Je cours à nouveau en lui disant «Allé, dégages !!». En français en sans dire STP mais il a compris, s’est enfoncé pour de bon dans sa forêt et les foutus cracs se sont fait vite lointains.
Retour sous la tente.
- «C’était quoi ?»
- «Un ours !! Trop bien !! J’ai couru en slip derrière un ours ! J’aurais du prendre l’appareil photo !»
Je tremble de partout, à cause du froid, à cause de l’adrénaline, à cause que c’était un ours en pleine nuit bordel ! Pas gros mais ours quand même !
Là on se dit qu’on va avoir du mal à se rendormir mais même pas. Ophélie remet immédiatement ses bouchons d’oreille, je sais pas comment elle fait pour pas avoir envie de rester un peu en mode sentinelle. Si y’avait un tremblement de terre, elle se contenterait juste de remettre la couverture sur ces épaules.
J’écoute les bruits de la forêt, RAS, mon corps se réchauffe, je m’endort en 5 minutes.
Fin de l’épisode OURS VS SLIP.
Un peu crevés au réveil quand même, on n’embraye qu’à 9h30. Étape grandiose avec cette route au plus près de la mer et de ses petites îles.
Un peu avant Totorri, la route nous mène sur la plus grande dune de sable du Japon. S’il fallait comparer sa taille à celle du Pilat, je dirais que je ne sais pas. C’était plus grand que la Mer de Sable à Ermenonville, ça c’est sûr. Des mecs proposent des balades en chameaux pour les touristes coréens nombreux sur le site. Je fais la course avec un gosse pour arriver au sommet, je l’ai éclaté mais je lui ai fait un give-me-a-five en haut.
Ophélie est restée en bas, les 700m de D+ bouffés à vélo lui ont suffi. Elle est crevée, en plus j’ai pas arrêté de la saouler toute la matinée avec mes « Moi j’ai couru en slip derrière un ours, moi ».
On fait quelques kilomètre le long du sable et montons la tente dans un camping gratuit. Nuit calme, RAS, pas d’ours, pas de trolls, pas de vampires, pas de karaoké vietnamien, rien.
Les 2 dernières étapes sont plates, c’est un peu moins beau, y’a un peu plus de circulation mais ça reste très agréable, surtout avec ce vent de fou dans le dos pour la dernière. Comme si le pays nous souhaitait «bonne route pour la suite les Panardos, revenez quand vous voulez». Ou alors c’était «Cassez-vous de là les gaijins, z’avez assez campés gratos chez moi», on ne le saura jamais.
Sur une aire de repos, un canadien en décapotable vient discuter avec nous, il vit ici depuis 25 ans. Il nous demande ou on dort la nuit, on lui dit sous la tente la plupart du temps. Tiens d’ailleurs on a vu un ours avant-hier. Il nous dit qu’il faut faire gaffe, c’était un ours noir à collier, il y a eu 3 attaques depuis le début de l’année. Non ,mais il était petit le mien, no soucy.
Le soir, je regarde quand même sur le net pour vérifier. Ah ouais… y’en a des méchants.
Après une nuit dans un camping payant qui a tout l’air fermé donc gratuit mais qui finalement sera payant quand un gars viendra gentiment réclamer son dû (Ophélie réussira à faire diviser le prix par 2 = 5€), on arrive tôt à Sakaiminato et payons 8 € pour se poser au camping de la marina à 3 km du terminal de ferry. L’Eastern Dream ne part que le lendemain après-midi et ça nous laisse le temps de faire les courses en prévision des 2 jours de traversée vers la Russie. On achète une bouteille de vin et des cacahuètes pour se faire un apéro dans le bateau comme à l’aller il y a 10 semaines. Un Chardonnay du Chili, un Alpaga, ça rappelle des trucs.
On la vide le soir même, impossible de résister et ça accompagnait parfaitement les patates sautées avec le fromage fondu (qui avait déjà fondu, refondu et rerefondu ces derniers jours, bien au chaud dans les sacoches noires).
Le matin, après une pancake-party, je fais un grand nettoyage des vélos, enfin juste les chaînes et les jantes, faut pas pousser. C’est en prévision du transsibérien, on ne se sait pas encore comment voyageront les enclumes et ça sent un peu la galère, l’estomac d’Ophélie commence déjà à faire des looping rien qu’en y pensant. Mais s’il faut démonter les bazars, au moins nous garderons les mains propres. Pas les aisselles, c’est certain.
Dernier repas en mode crevard, il est l’heure de rejoindre le terminal de ferry ou l’on va découvrir une nouvelle variété de gnous : le coréen. On vous racontera tout ça dans quelques semaines avec le ferry, le train, la Russie, Vladivostok, Moscou et St Saint-Pétersbourg. Presque 3 semaines sans vélo avant de filer dans les forêts finlandaises.
Nom d’une chaîne rouillée, ça nous chiffonne de ne plus pédaler avant début juillet. Tout est tellement plus simple quand on est les pieds devant.
Belle fin à l’ouest c’est sûr. c’est sûr qu’une petite purée en Asie, quel régal.
Pour la dune elle est un peu moins haute que celle du Pilat mais à côté du Cerro Blanco… cà reste un tas de sable.
Pas une visite au musée pour voir les sculptures de sable? https://www.kanpai.fr/tottori/musee-sable
et c’est quoi ces pneus de compet’ qu’a Ophélie?
Un regret tout de même dans cet article, , ne pas avoir de photo de Tarzan dans la jungle japonaise.
Rhooo, j’ai assez mis de photos de moi en petite tenue sur ce blog voyons
On était pas au courant pour les sculptures… dommage
le pays le plus sympa pour les cyclorandonneurs que vous ayez fait, je trouve .
Yes, c’est ce qu’on pense également
Bon ! Vous avez réchappé a l’ours Jap’
En Russie et Finlande c’est un autre gabarit !! Gaffe , chère une collection de slips sibériens pour tenir le choc …
Bon trip en Russie 🇷🇺
Je le tente sans slip la prochaine fois.
J’en pleure de rire. Alors donc toi aussi tu es un de ces rares partisans qui pensent qu’engueuler quelqu’un (ou un animal) en pleine nuit pour le faire taire (ou mieux fuir) ; vaut mieux le faire en slip. J’en ai un exemplaire à la maison et il parait (selon lui) que c’est « plus impressionnant ».
J’ai bien aimé la photo d’Ophélie avec ce petit doigt d’honneur subrepticement caché dans ses cheveux. Je ne sais pas pourquoi, mais je devine qu’à ce moment là tu devais être en mode gros relou.
On a hâte de lire la suite, même si je regrette de quitter le Japon. Vous nous avez grave donner l’envie d’y aller.
Biz à vous deux
BEA
Bien vu pour le doigt d’honneur mais, ce jour-là, c’est bien le vent qui était encore plus relou que moi.
JE VEUX UNE PHOTO DE PIERROT EN SLIP !
Ça changera de la robe
Salut les jeunes,
On continu à vous suivre et on attend toujours avec impatience l’article suivant!
La rencontre avec l’Ours me rappel des vieux souvenirs ou on avait eu le même genre d’émotions avec un sanglier dans les landes ou encore plus loin ton père à la butte aux gendarmes. L’adrénaline qui monte doit être similaire par contre l’après doit être bcp mieux d’avoir la possibilité de voir l’Ours au loin!! Dommage que tu es pas pu filmer la scène!
bon voyage à bord du train! une semaine dans un train ça va être long!
@ bientôt
« salut les jeunes »… »salut les jeunes »… arrête ! On dirait que t’as 50 ans !
Tu te souviens de ce putain de chevreuil dans les Landes, j’ai jamais autant flipper de ma vie. C’est pas possible de pousser des cris pareil, on aurait dit ton cousin en train de grimper à un poteau.
(Marrant ton titre : http://www.idealstandard.fr)
Merci pour ce partage du Japon, ça fait trop rêver.
J’espère qu’aussi haut soit la barre, la route vous réserve d’autres sources d’émerveillement. Hâte de découvrir ça dans les prochains posts.
J’imagine que maintenant que vous êtes des warriors qui chassez les ours en slip il est inutile de vous encourager.
Du coup… profitez bien de la route !
Bien vu François ! Le titre n’était pas innocent car je voulais terminer l’article sur une description des chiottes japonais. Et puis j’ai eu la flemme, j’avais tout donné pour l’histoire de l’ours.
Salut les jeunes.
Super votre voyage, toujours aussi intéressant à vivre, qu’à lire, que d’émotions !
Nous avons repris la route, mais cette fois en 4 roues motrices. Nous n’avons pas eu la chance de nous croiser en Asie peut être pourrons nous nous rattraper car nous serons dans la région de St Petersburg/Moscou début juillet.
Bonne balade en train, à bientôt peut être.
Oh purée, faut vraiment pas qu’on se loupe cette fois ! Je viens de vous envoyer un mail, gardez-nous un peu de pastis avé des glaçons svp !
Après Idéal Standard, on attend Jacob Delafon pour le titre du prochain article (ça va être plus dur à caser mais une semaine de train, ça laisse du temps pour réfléchir).
Tiens, c’est cadeau :
A quoi reconnaît-on un antisémite ?
Il pisse davantage sur Jacob que Delafon.
Quelle repartie !
T’es encore pire que ton père
Bon Transibérien
« Dis Blaise, sommes-nous bien loin de Montmartre ?
…
Elle dort
et de toutes les heures du monde elle n’en a pas gobé une seule » (La Prose du Transibérien » par un certain Frédéric qui se faisait appeler Blaise )
Boarf ! Un ours ? Si ça se trouve c’était rien qu’un bête léopard ! On sait que t’es fan de couteau, alors le gravage des arbres, on me l’a fait pas hein ! Pis de toute façon, plutôt que lui parler vulgairement y’avait qu’a agiter la cloche ! (http://nezumi.dumousseau.free.fr/japon/animaux.htm).
Bon mais faites gaffe en Russie parce qu’il ont des chiens contre les ours et je sais pas si on les fais dégager en slip eux ! (faudrait peut-être voir à investir dans un caleçon long, je dis ça, je dis rien…).
Poutoux !
Hey ! Faut oser en slip face à un ours ! Y a des sacoches qui ont eu moins de chance avec des écureuils, selon la lecture d’un récit en Amérique. Et la toile de sacoche est autrement plus costaud que celle d’un slip. 😁
Bon séjour en train, pas d’ours à l’horizon normalement ! Enfin sauf le caractère de cyclistes en manque de km et de bivouacs !
Vivement la suite ! !!!
Quel suspense !!! On s y croirait avec les CRAC !
Tu es un vrai guerrier !!!
Vous avez eu de la chance quand meme.
Bisous
Putain, j’ai fait un immense commentaire avec des puces et tout et tout et il n’apparaît pas… je suis dégoûtée…
ça arrive aux Terrailleurs aussi, mais eux sont dans les Ardennes… ils galèrent à mort avec le minitel
Écrit à la tablette en plus… le calvaire… effort de synthèse pour récapituler :
– 2 mois de retard de lecture parce que le titre plus les photos avaient déclenché une jalousite aiguë. Instinct de survie.
– Papa Tron n’arrête plus de me parler de l’ours. Tu resteras dans sa mémoire celui qui a couru en slip derrière un ours. Et pas celui qui à pédalé plus que la circonférence de la terre sur un demi mammouth.
– je ne comprends pas comment c’est possible qu’Ophelie n’ait pas envoyé à la belle philippine une douce phrase dont elle a le secret qui l’aurait immédiatement fait fuir ?
En tout cas vous m’avez donné très envie d’aller jusqu’au Japon 😍