J 459 à 467 / de Vyborg (Russie) à Kuhmo (Finlande) / 629 km
07 juillet 2017 Vyborg (Russie) – Lappeenranta (Finlande) = 69 km / +530m
12°C, temps couvert, vent de nord, donc de face et frisquet. Jamais on a eu un tel affront au Japon, il faut se réhabituer à un monde imparfait. Ophélie n’avance pas, j’ai beau la motiver comme je peux (insultes, jets de cailloux, crachats, coups d’antivol sur les rotules, menace d’interdiction de shampoing…), rien n’y fait. Alors elle saute pas vraiment de joie quand je lui propose impose un bout de piste forestière, c’est un raccourcis et ça nous évite la route un poil trop passante. Elle n’arrive même pas à admettre que c’est bien roulant et que c’est jolie cette forêt (pleine de moustiquausores qui t’empalent dès que tu t’arrêtes, pour pousser le vélo sur les parties sablonneuses par exemple).
On rejoint la route, le trafic s’est calmé, le ciel se découvre et on pédale entre des lacs. Le vent nous freine beaucoup mais on se dit qu’on veut bien se le taper sur toute la Finlande s’il nous garantie le beau temps.

c’est parti pour 1000 km à peu près comme ça
A la frontière russe, on dépasse la file de bagnole et faisons tamponner nos passeports, pour la dernière fois. Dans ma tête se joue un rapide flashback de quelques frontières traversées pendant ce voyage : la Turquie accueillante, l’Iran avec les militaires me disant que la tunique de ma femelle n’est pas assez longue, la poche à eau explosive de Ben en Ouzbékistan, le Kirghizistan avec la Pamir Highway dans le dos, le combat contre des mamies au Kazakhstan, la Chine impeccable, le Japon au poil avec sourires et courbettes.
Nous voilà donc en Europe. On se sent un peu de retour au pays mais pas tant que ça. Après 15 mois de voyage, on se sent un peu moins étranger à l’étranger, un peu plus «citoyens du monde», même si cette expression m’exaspère. Disons plutôt «habitants de la Terre».
On roule à travers la forêt et arrivons dans un premier lieu de culte d’un pays à la pointe du développement : LIDL. On est comme des dingues dans les rayons, je le reconnais. On avait oublié le choix incroyable qu’on peut avoir dans un supermarché européen. Rien qu’au rayon chocolat on est perdu et on est obligé de prendre 3 plaquettes différentes. Je retrouve mes Bastognes, j’avais oublié que j’adorais ça. En l’absence de tentation, on n’a pas besoin de tant de choses pour vivre confortablement, y’a beaucoup de superflue. Bon, en revanche, les croissants tout chauds qui sortent du four, là, c’est de l’IN-DIS-PEN-SA-BLE ! Hop, 2 chacun, la vache que c’est bon. Vivement qu’on en regoute des vrais fait avec du vrai beurre à la place de l’huile de palme.
Arrêt suivant : la station service, pour faire le plein de la bouteille du réchaud. Fini les pompistes comme dans un paquet de pays traversés, dont le Japon. Faut se servir tout seul et payer par CB. Comme en France, il est marqué «service minimum = 5 litres». Comme en France, c’est du pipeau, on prend un demi-litre, on paye pour un demi-litre. Les prix de l’essence et de la nourriture sont équivalents à ceux de la France.

Des pistes cyclables dans toutes les villes et à leurs abords
Au bout de 70 km vent de face, nous voilà au camping de la ville de Lappeenranta, on le sent pas de bivouaquer quand on débarque dans un nouveau pays, aussi peu habité soit-il comme la Finlande. 24 € !! Non négociable ! On paye le même prix que pour un camping-car de 4 tonnes ! Pas la force de repartir s’enquiller des kilomètres à la recherche d’un bivouac, tant pis on reste.

il y a un vieux tremplin de saut à ski au fond
Heureusement c’est magnifique, on rencontre un cyclo du coin et découvrons les installations standards d’un camping finlandais : des cuisines abritées avec plaques, four, évier et parfois bouilloire et même grille-pain quand on a du bol. Idéal pour manger au chaud et à l’abris de ces psychopathes de moustique. Pour l’instant y’en a pas grâce au vent de nord, mais attendez un peu la suite.

oui oui, c’est du camping
08 Juillet 2017 … – Rautjärven Kirko = 83 km / + 650m

l’évolution
On quitte petit à petit les zones habitées, les maisons rouges s’espacent, la route ondule dans la forêt. Le mot «forêt» reviendra régulièrement pour cette PanarFinlandade.
En fin d’après-midi, il est temps de penser bivouac et donc plein d’eau. Pour ça, il faut demander aux habitants et ce n’est pas évident car on ne croise personne. Il y a bien des maisons régulièrement mais tout semble sans vie, seule une voiture ou la pelouse impeccablement tondue trahie une présence humaine. Le marché de la tondeuse doit être monumentale dans ce pays. En haut d’une énième petite côte, on aperçoit enfin un gars marchant dans son jardin. On demande de l’eau, le mec parle un anglais impeccable et sa femme nous conduit à l’intérieur pour remplir gourdes et poche à eau. On demande s’ils sauraient ou on pourrait planter la tente pour la nuit. On est plein d’espoir dans ces moments là, voici le scénario idéal :
- Vous savez pas ou que c’est qu’on pourrait camper ?
- Camper ? Non non non non, vous allez dormir ici, on a une chambre d’ami avec lit king size et drap en flanelle.
- Bon d’accord, on veut bien
- Mais d’abord, vous allez filer dans le sauna et pendant ce temps on préparera une tartiflette. Vous aimez la tartiflette ?
- Yaaaareuuaaarguuue, je t’aime Madame !
- Et donnez-moi tout ce linge sale, je vais le laver. Rhhhhoooo, regardez-moi ces t-shirts usés ! Igmar ! Va donc cherchez des t-shirt Icebreaker pour nos amis ! On en a plein, on sait pas quoi en faire.
- Cool !
- Allez, trainez pas, filez au sauna de suite sinon on n’aura pas le temps de se faire un tournoi Fifa après le massage
- Quel massage ?
- Bah celui que je vais vous faire pardi. Je viens de suivre une formation en Thaïlande, il faut que je pratique, ça ne vous dérange pas trop j’espère.
- On peut rester ici demain ?
- Hors de question, demain on vous emmène chez Arto Paasilinna, c’est mon cousin. Il adore votre blog, il veut absolument vous rencontrer pour son prochain roman.
- Ok mais on ira comment ?
- Mon oncle Ari Vatanen passera nous prendre, il conduit super bien.
Étonnamment, ça ne se passe pas comme ça. Ils ne sont pas chez eux et nous suggèrent d’aller à une église à 6 km. On quitte la route pour une très belle piste et arrivons à la dite maison de notre seigneur Jésus-martyre-des-martyres après un sympathique passage à 14 %. Il n’y a personne, je fais le tour, très beau cimentière donnant sur le lac, pelouse impeccable et le saint Graal : des toilettes, sèches en plus, le top du chiotte écolo. Bon, ça vaut pas des draps en flanelle et un sauna mais y’a pas trop à se plaindre. Et les moustiques sont toujours engourdis par le froid.
09 Juillet 2017 … – Punkaharju = 81 km / +520m

on trouve encore du muguet ici
Le vent a tourné, il vient du sud désormais. Hausse de la température et pédalage facile. Les taons font leur apparition, ils volent vite les bougres et il faut attendre un faux-plat ou une descente pour les semer, à plus de 30 km/h. Ils sont moins assoiffés de sang que leurs collègues patagoniens et se contentent de nous tourner autour, ce qui peut tout de même rendre dingue au bout d’un moment. Ophélie sort El Chiffon de la Muerte pour les chasser en roulant.

Attention aux Élans
La route est splendide, les maisons sont belles et colorées, c’est l’été. Mais on a beaucoup de mal à trouver un bivouac, les coins sympas en bord de lac sont déjà occupés par des «cottages» avec des petits panneaux accueillants «attention vidéo-surveillance», la forêt est blindée de moustiques et les champs propices sont très rares. Alors je cède à Ophélie qui a déjà repéré tous les campings dans un rayon de 2000 km et on paye à nouveau 24 €.
Le soir, des gitans jouent de la guitare, des dieux. Un jeune ado fait voler ses doigts sur le manche, j’ai jamais vu ça, un surdoué.
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10 Juillet 2017 … – après Kitee = 88 km /+ 540m
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11 Juillet 2017 … – Vuonislahti = 142 km / + 1065m
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12 Juillet 2017 Vuonislahti = pluie
Sympa le concert improvisé, dommage qu’ils nous aient pourri la nuit ensuite en parlant fort entre 2 gorgées de bière. On les auraient bien étranglé avec leurs cordes de guitare. Mais l’humeur revient vite au beau fixe après la rencontre étonnante avec une famille américano-équatorienne vivant vers Helsinki et produisant du vin à base de baies. On discute longtemps, on prend des photos, on fait le plein d’une chaleur humaine qui se fait discrète avec les finlandais. Ces derniers ne nous interpellent jamais pour nous demander d’où l’on vient, où l’on va, où est donc Ornicar et pourquoi on roule sur des vélos trop chelou. Indifférence totale, comme au début du voyage avec les italiens et les grecques. Changement de culture, on ne s’en formalise pas et on découvrira par la suite des gens serviables, suffit juste de faire le premier pas.
On se fait une superbe étape, ça devient de plus en plus sauvage. Ophélie trouve ça monotone parfois mais moi j’adore ces grands espaces avec juste la route devant soit. Alors je lui répète «mais si c’est trop bien» et à force elle finit par aimer. Au bout de 60 km, on vérifie la météo pour le lendemain : grosse pluie toute la journée. Ok, déclenchement du plan B, on prévient notre warmshower qu’on va arriver un jour plus tôt et on torche 142 km. Les derniers 5 km sur de la mauvaise piste nous achèvent mais je crois que je tiens là la photo du jour. Soleil bas, ciel contrasté, petite cabane rouge sur une île et une Panarda affamée sur son vélo.
Antti est là pour nous accueillir dans ce tout petit village isolé sans aucun commerce. Il nous demande tout de suite si on a faim, on répond ô que oui. Il nous fait des patates avec une omelette, Antti devient tout de suite notre ami. On parque nos vélos dans son jardin derrière, le comité d’accueil est là, dans les hautes herbes, on n’a jamais vu ça. Des centaines de moustiques affluent, c’est affreux. Je me fais défoncer les jambes en 2 secondes, on se dépêche de rentrer toutes les sacoches et de refermer la porte. Antti rigole mais il a dû bien sentir passer les piqûres sur ces pieds en sandales
La météo a vu juste et ça tombe bien fort pendant qu’on fait la grasse mat’. Antti nous parle de ses voyages à vélo dans le Finnsmark, tout au nord. Il n’a pas de voiture ni même le permis et travaille peu, un mode de vie décroissant qui semble le rendre épanoui. Il a emménagé dans ce village suite à un voyage à vélo, l’endroit lui a plu et il a quitté Helsinki pour ici. En hiver, on peut rejoindre Koli, une ville à 7km de l’autre côté du lac, par la plus longue route de glace continentale d’Europe.
Le midi, il nous emmène dans un petit restaurant situé dans une ancienne école juste à côté. On ne l’aurait jamais vu, la langue finlandaise ne donne aucun indice aux non initiés. C’est une belle langue avec de très longs mots pleins des voyelles et des trémas, imbitable mais agréable à entendre, surtout dans les chansons. C’est des mamies qui font la cuisine, plat unique, entrée-plat-dessert à 8 €, l’occasion de manger de la vrai cuisine du coin : boulettes de viande et patates à l’eau. Avec l’étape d’hier, on est en mode récupération et on s’explose le bide. J’aurais bien fait un tour sur le lac avec le superbe kayak d’Antti mais la pluie se remet à tomber alors on glandouille au chaud tout le reste de la journée.
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13 Juillet 2017 …Vuonislathi – Lieksa = 40 km / +290m
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14 Juillet 2017 … – Kuhmo = 118 km/ +920m
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15 Juillet 2017 Kuhmo = PLUIE
Antti nous accompagne à vélo jusqu’à la ville pour se ravitailler. Pendant qu’on achète dix fois trop de bouffe comme d’habitude depuis qu’on a retrouvé un choix démesuré, Antti va dans un autre magasin et revient avec des petits cadeaux pour nous : du thé au gingembre, de la pâte de curry et une espèce de fromage à griller, un truc local qu’on mange avec un peu de confiture de baie. C’est adorable.
On lui dit à un de ces jours et repartons… pas très loin jusqu’au camping. Ophélie est enrhumée et n’est pas du tout d’attaque pour les 120 km jusqu’au prochain bled.
Ça va un peu mieux le lendemain et on se fait une belle et longue étape dans une Finlande encore plus inhabitée. La route défile, les paysages varient peu mais c’est beau et on aime.
Comme on ne sait pas si on arrivera à la ville je trimbale 6 litres d’eau, pour rien au final. A Kuhmo, on se ravitaille à nouveau car la ville suivante est à 140 km. Là non plus on ne sait pas si on pourra les faire d’un coup donc on fait le plein pour 2 jours histoire de ne pas se retrouver en Faim-Land. Ah ah ah. Anne Roumanoff, sort de ce corps !!!!!
On sort de la ville à la recherche d’un bivouac, on ne trouve rien et croisons une aire de camping-car sur laquelle on peut camper moyennant 10 €. En hiver, c’est-à-dire d’octobre à mai, ce site est une piste de biathlon, on voit le champs de tir au fond. Je repère un camping-car immatriculé en France, une rareté depuis qu’on roule en Finlande. Didier et Catherine sont moitié normand, moitié picard, comme nous et ils nous invitent pour l’apéro du 14 juillet. Le français a toujours un prétexte pour prendre l’apéro, c’est magnifique.
On fait notre dînette devant la tente avec nos amis les moustiques. On commence doucement à s’y habituer, on porte un pantalon, le coupe-vent et n’hésitons plus à nous vaporiser de répulsif sur le moindre bout de peau exposé à l’ennemi. On a vu les finlandais faire pareil, moi je pensais qu’avec le temps il y avait eu une adaptation génétique naturelle et qu’ils avaient du sang goût citronnelle. Mais non, ils se font défoncer comme tout le monde et ils le vivent bien.
Ophélie a craqué pour un filet de tête. Voici des photos qui vous feront comprendre pourquoi je préfère me faire piquer la gueule.
Comme la plupart des pays du nord en été, la Finlande nous offre donc la panoplie complète des casse-couilles de la nature :
- Les taons : dès qu’il fait chaud. Piqûres rares mais douloureuses. Le terme piqûre est d’ailleurs assez inapproprié, on devrait parler de prise de sang. Passe à travers les vêtements. Heureusement facilement repérables à cause de leur vol bruyant. Le jour ou un généticien arrivera à créer un taon silencieux, il tiendra là une arme biologique redoutable.
- Les moucherons : tu te méfies pas trop, ils ressemblent aux gentils moucherons de chez nous, ceux que tu te prends dans les yeux ou les dents quand tu fais du vélo. Ici c’est un prédateur. Sa piqûre donne une sensation de brûlure et un joli bouton qui te gratte bien pendant des jours. Attaquent en bande organisée, une douzaine fait diversion en te taquinant le visage pendant qu’une poignée te massacre les jambes, si t’es encore assez con pour porter un short.
- Les moustiques : ils sont presque partout, ils t’attendent. Pour leur échapper, il faut rester loin des coins d’ombres, des forêts, des lacs et des marécages. C’est difficile en Finlande, je vous l’accorde. C’est sur le vélo qu’on est le mieux mais gare à toi si tu te traînes à 5 km/h dans une côte, même en plein soleil. Chier dans les bois devient une mission suicide, j’ai testé. Et quand t’es en panique avec le poney qui sort la tête de l’étable, tu penses bien au PQ mais pas du tout au répulsif, et encore moins à t’en mettre sur le popotin. Et ils sont malins les moustiques, ils attendent que t’ais le froc baissé, accroupi et très concentré, pour sortir de leur cachette. J’imagine qu’un cul tout blanc au ras du sol, c’est un met de choix pour un moustique.
Le lendemain on est au taquet pour s’enfiler une longue distance mais la pluie change nos plans et on reste sagement et gratuitement au camping. Rester à l’abris est bien plus efficace que n’importe qu’elle Gore-Tex pour rester sec, on opte pour cette technique chaque fois qu’on peut. Il pleut non-stop jusqu’à 16h, avec 12 petit degrés. La journée passe vite entre un café avec Didier et Catherine et taper ce texte au chaud dans les sanitaires.
Elle commence vraiment à nous plaire cette Scandinavie. La suite de la Finlande au prochain épisode.
Ah bein dites donc ! Prems !!!
Alors, d’abord pour l’Azub cinq à la place d’un gourdin, j’y crois moyen pour effrayer (voir assommer) le rhinocéros (même enrhubé hein !). Je ne dis pas que le pédalier ne vas pas un peu lui érafler l’arcade mais tu vois, je prédis un léger manque de vivacité (c’est pas que Robert* soit très très vif mais c’est qu’une fois en route, même un astéroïde de 700 tonnes le fera peu dévier de sa trajectoire), il conviens donc d’être un peu rapide, et légèrement répétitif dans les coups afin d’espérer l’esgourdir 30 secondes et là, excuses moi un peu, l’Azub cinq, malgré ça très bonne conception, montre son défaut le plus criant (à la limite, sans vouloir offusquer ma mère, une gourdasse serait plus efficace…), mais je le répète, le gourdin c’est mieux et donc, la statue à raison ! Désolé !
Pour les taons, moucherons et autres moustiques, consolez-vous en vous disant que si c’était autant de Roberts qui s’balanstiquaient** dans la région, il me semble que vous préfériassent alors les machins zézéyants ! Non ? Quoique y’a certaines races de Robert plus moins piquant, mais l’ennui c’est qu’ils peuvent compter sur le soutien de leur copine Brigitte et pis de quelque Baleines (oserai-je dire à bosses ?), autrement plus enquiquinantes encore à esgourdir à l’Azub…
* Robert c’est le rhinocéros, mais c’est trop chiant à écrire rhinocéros.
** en fait je voulais écrire : «s’balançaient» mais une faute de frappe m’a donnée : «s’balanquer» et le correcteur m’a refilé : «balanstiquaient» ! J’ai trouvé cela trop chou, alors du coup et ben je l’ai gardé (vous pouvez l’utiliser, je le laisse libre de droit).
Il balanstique vachement ton commentaire Frisounou. Ca me donne envie de balanstiquer à mort, mais genre super balanstiquage, tu vois le genre ?
Ah ça oui, je vois très bien le genre parce que je me souviens de l’été 76 (il faisait chaud à faire perdre la trique à un rail de chemin de fer, c’est dire), ça devait être en fin d’après midi, au moment où le risque de se taper le soleil couchant en montant quatre à quatre les marches de l’opéra Bastille est à son maximum. Je me souviens que bizarrement, alors que je m’étais laissé aller à relâcher ma concentration un instant (que je maintient en permanence habituellement à un haut niveau des fois qu’une touriste papa-oisienne fasse appel à mes services pour calculer un numéro de téléphone qui ne tombe pas juste (c’est très chiant, entre nous, je te conseille pas si ça t’arrive hein !). Bon bref, j’avais desserré l’étau de mes hémisphères cérébelleux quand tout à coup, il arriva comme un cheveux sur le crane le balanstiquage, tout frais et pimpant, et je vais te dire, ça pas été facile facile à gérer !
Ok pour vous faire une tartiflette. Par contre, pour le massage, voit avec Desch ! Bonne route !
C’est noté pour la tartiflette, tu peux compter sur moi pour ne pas oublier ça. Après je te fais panpan-cul-cul à Fifa
LIDL, moustiques, taons, forêts. bonne description 😉 Je plussoie ! C’est quand même un truc de ouf ces moustiques, rien vu de tel avant ça.
Va faire un tour dans les plaines du Montana, c’est encore pire. On te filera le beau chapeau d’Ophélie mais faudra aussi prévoir un lance-flamme puissant
Chouette aussi cette moustiquaire de tête
et donc voilà je sais que je ne dois pas aller en Finlande 😦 : je suis allergique aux taons et les moustiques adorent mon O+ 😦
Alors je note que vos compagnons les Taons, les moustiques agrémentent vos journées…ce qui me fait penser à : « »Koumac, beau pays, pas cher le billet ».
Mais, il y a LIDL ouf
Ah ah, j’adore ce sketch de Timsit, « Les moustiques, ils te piquent pas, ils t’empallent !!! »
+1 Comme Vélosteph, là je ne vous envie pas en plus 12 Degrés on se croirait en Picardie Lol.
Bises.
J-B et Catherine.
les souvenirs remontent à la surface mais je ne vous envie pas trop. Je suis devenu parano-moustiques là-haut.
Par contre les bivouacs, c’est facile, la nature est à tout le monde, on peut donc planter sa tente aussi sur les propriétés privées, sans demander la permission. La « règle » veut que la tente ne soit pas visible depuis la maison.
Je n’aime pas les blogs, ces trucs dégoulinants d’ego qui m’endorment au bout de deux lignes – et puis j’ai du mal avec toutes ces fautes d’orthographe. Mais en fouillant bien, j’y trouve parfois des informations utiles (je ne suis pas à une contraction près). Et il y a quelques jours, je suis tombée sur votre blog. Comme je suis en pleins préparatifs, je vous pique quelques détails pratiques sur le voyage à vélo, puis par réflexe je commence à lire en bâillant d’avance. Mais là il se passe un truc : je deviens accro, comme à des épisodes d’Olive et Tom. Je ne dors plus, ne travaille plus ( je mange toujours comme un ogre, faut pas déconner. J’aime bien vous lire en mangeant). Je me jette sur tous vos posts, je suis à l’affût de la moindre photo de cadavre d’animal et angoisse à l’idée d’arriver au bout. Donc voilà ma requête : ne vous arrêtez jamais ni de pédaler ni d’écrire.
En effet, tu n’es pas à une contradiction près, côté récit égocentré et fautes d’orthographe, tu es bien servi avec nous.
Mais bon, la moitié de la France est bien accro à Plus Belle le vie, donc j’essaye même plus de comprendre.
Quoiqu’il en soit, merci beaucoup pour ce message, ça fait du bien. Surtout que moi aussi les blogs de voyage me gonflent la plupart du temps.
Bonne préparation pour ton voyage.
Récit très agréable comme toujours, Fred tu as du sang d’écrivain dans tes veines mais tu as omis de nous parler du charme scandinave , blonde yeux bleus, forte,…… enfin de la beauté du pays
Bonne continuation les jeunes et courage
T’aimerais des photos petit coquin, avoue.
Pas vraiment frappé par la beauté des femmes scandinaves en fait. Par contre en Russie, c’était un défilé permanent. J’ai encore mal au cou
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