J 468 à 474 / de Kuhmo en Finlande à Tromso en Norvège / 557 km à vélo et 600 en bus
16 Juillet 2017 Kuhmo – Suomussalmi = 138 km / +1105 m
On ne se lasse pas de ces paysages monotones et bouclons l’étape avec l’euphorie et l’apaisement propres aux longues séances de pédalage. Le matin, on a vu les premiers panneaux «attention aux rennes» et on ne tarda pas à croiser les premiers spécimens. Super, on croyait que ces bêtes là vivaient bien plus au nord, là ou ne pousse que le lichen et des sapins rabougris. Ils restent stoïques face aux voitures mais détalent à la vue de nos tanks à pédale.
Un peu plus loin, j’aperçois une femelle élan dans un champs, gigantesque. Génial d’avoir vu tant d’animaux exotiques du haut de nos petits vélos : lamas, vigognes, guanacos, lapins Duracell, bisons, crotales, habitants de Cuignières, manchots, singes, dromadaires, condors, auvergnats, éléphants, marmottes, yaks… sans compter toutes ces petites «surprises de la route».

oh les jolis petits yeux noisettes
On se pose dans un camping magnifique entouré d’un lac avec de l’eau humide qui mouille, les sanitaires sont vintages comme on aime et le prix tout doux, enfin ! Il me reste juste assez de giclette pour taper 10 km de plus afin de trouver un supermarché et se faire un bon gueuleton : saucisses à griller au feu de bois, pommes-noisettes, bières, abricots et yaourts.
Manger des grosses saucisses en plastique au coin du feu est un autre sport national finlandais, juste devant tondre sa pelouse et faire du ski de fond en collant fluo avec une carabine dans le dos. Elles sont vraiment pas terribles ces saucisses mais depuis le temps qu’on voyait des gens en faire griller, il fallait qu’on teste. 79 centimes d’Euros les 2 saucisses de 400 grammes, faut pas s’attendre à un miracle, ni à vivre très longtemps si on ne bouffe que ça.

le gros toutou du camping a failli vider le lac en s’abreuvant
Pas de déception avec les pommes-noisettes, trop bon, prévoir le double en quantité la prochaine fois. Le couple de randonneur avec qui on partage la table nous expliquent qu’ils appellent ça les pommes-de-terre de Paris. Y’a un soucis mondial là :
- Les Laotiens appellent les pommes-de-terre «man phalang», soit le légume de l’étranger. Mais le mot «phalang» venant à l’origine du mot «français», ça devient un peu le légume du français
- Les anglos-saxons appellent les frites «French fries»
- Et maintenant les finlandais avec les pommes-noisettes «de Paris»
Les pauvres péruviens, ils se sont crevés le cul à faire pousser 10 000 variétés différentes à plus de 4000m d’altitude pendant des siècles et tout le monde croit que ça vient de chez nous.
17 Juillet 2017 Suomussalmi – Hossa = 101 km / +705m
C’est la St Fred aujourd’hui, Ophélie est officiellement mon esclave pour la journée. Mais les 100 km ne laissent pas vraiment le temps de faire autre chose que de pédaler dans la forêt, à quelques kilomètres de la frontière russe. La route monte et descend constamment, le trafic est quasi nul, le ciel est bas et nuageux, le vent souffle dans le dos, c’est chouette. On voit des rennes aux bois immenses et j’aperçois avec chance un élan mâle s’enfuyant dans sa belle taïga avec une souplesse et une rapidité étonnante vu son gabarit.
Ophélie scrute les bois en permanence à l’affût d’un ours, on dirait un périscope de sous-marin. Elle flippe d’en croiser un, elle oublie que j’aurais vite fait de me mettre en slip pour le faire fuir.

On ne voit pas les moustiques, ni la pluie qui approche et qui tombera sur nos tartines de salami
De mon côté, je rêve de voir un carcajou, aussi appelé glouton, ou wolverine en anglais, ou encore kik’wa’ju (esprit malin) dans la langue des Micmacs, les premiers hommes du Canada.
Animal mythique chez les indiens et les trappeurs d’Amérique du Nord, craint pour sa voracité et sa férocité, respecté pour sa ruse, sa force et ses capacités de survie hors du commun. Avant tout charognard, il est capable de tuer à lui seul un renne ici en Finlande, et ce malgré son petit gabarit (8 à 20 kg). A découvrir dans Le Carcajou de Bernard Clavel, après avoir dévoré les 6 tomes de la série Le Royaume du Nord pour bien se mettre dans l’ambiance.
Après avoir cassé le 1er maillon du voyage, on tombe sur un camping au km 101, c’est parfait. A peine le temps de monter la tente et de manger avant de s’offrir 1 heure dans le sauna au bord du lac. La séance de chaud-froid fait du bien mais les 1ere minutes n’ont pas été faciles avec le bide débordant encore de pâtes à la sauce tomate. On ne pouvait tout de même pas rouler en Finlande sans aller dans un sauna. Ça serait comme rouler en France sans manger de fromage ou comme rouler en Bolivie sans avoir la chiasse.
Elle était cool cette St Fred.
18 juillet 2017 … – Kuusamo = 86 km / +610m
Ah bah non, c’est aujourd’hui en fait la St Fred. Ophélie ne m’offre rien sous prétexte qu’il n’y a pas de St Ophélie, la crevarde.

Un renne blanc, on dirait une chèvre
Je perd ma serviette ultra-légère qui a été de tout les voyages depuis 7 ans et on fait une pause repas dans une belle cabane en bord de lac, ça compense un peu mais pas complètement. Quand j’avais perdu juste l’étui de cette serviette en Thaïlande, j’avais déjà déprimé pendant toute une journée.

petite pub gratos pour l’AFV, c’est cadeau
On arrive à Kuusamo, je vais enfin arrêter d’avoir cette chanson qu’Antti nous avait mis dans la tête :
Apparemment les paroles sont tordantes, ça parle de la belle vie à la campagne en comparaison de celle à Helsinki. Je vous laisse juger.
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19 juillet 2017 … – Posio = 51 km / +285m
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20 juillet 2017 … – Rovaniemi = 137 km / +725m
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21 juillet 2017 Rovaniemi = «repos» – 24 km
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22 juillet 2017 Rovaniemi – Tromso (Norvège) = 9h de bus, 10 km à vélo

pas plus de 8% en réalité
De la forêt, des lacs, du lichen, des rennes et moins de moustique grâce à un temps plus frais. On est en Laponie.
La dernière étape PanarFinlandesque nous mène à Rovaniemi et c’est la première où l’on s’ennuie un peu sur les vélos. Malgré ça, ça nous titille drôlement de continuer plein nord pour voir la taïga céder la place à la toundra. Ça nous titille de rallier le bout du bout, même si c’est symbolique, même si c’est monotone, même si le Cap Nord disparaît dans le brouillard. Rallier Ushuaïa était symbolique également et c’est pourtant parmi nos plus belles semaines de voyage.
Mais non, la Norvège nous attend et nous n’iront pas plus loin en Finlande, question de timing, question qu’on ne veut pas rentrer en France en plein hiver. C’est un coup à s’ouvrir les veines sur le plateau picard, à 30 km de la maison, ça serait ballot.

à Rovaniemi
On se pose au très jolie camping à 5 km de Rovaniemi pour se faire une journée «repos». Je mets des énoooormes guillemets car entre les courses, du shopping (nouveau t-shirt et pantalons pour remplacer ceux avec de la dentelle au niveau des fesses), la lessive, l’achat des billets de bus et la visite du village du père Noël, on a fini complètement crevé. Heureusement qu’un gentil couple en mini-fourgon aménagé nous a requinqué le soir, à coup de rosé. Devinez quoi, ils sont français. Les camping-caristes, plus ils ont un petit véhicule, plus ils sont sympas. Pour ceux dans les bus de 6 mètres à 50 000 €, je ne peux pas dire, on ne les voit jamais, sauf quand ils viennent squatter les éviers pour faire leur vaisselle, tous à la même heure, ou qu’ils se promènent fièrement en traînant leurs boites à caca (le truc pour WC chimiques). Sinon pourquoi ils mettraient le nez dehors ? Ils ont les chiottes, la douche, la téloche, le marche-pied électrique, le frigo, une plante en pot sur le tableau de bord, un salon, un store de 4 mètres pour pas voir le ciel, des rideaux pour pas voir dehors et même la climatisation pour les plus fougueux. Les vélos accrochés à l’arrière, c’est juste pour faire jolie ou aller acheter le pain si c’est à moins de 500m, sinon ils sortent le scooter du coffre. Et ils vont presque tous au camping, dans la nature c’est dangereux et y’a pas l’électricité.
Ils nous gavent ces «campeurs» qui ne peuvent pas voyager sans embarquer la moitié de leur maison et la totalité du confort moderne. Je ne dis pas qu’il faut que tout le monde doit se la jouer warrior à vélo avec petite tente et repas en tailleur autour du réchaud, mais y’a un juste milieu, un pas à faire vers plus de simplicité et de décroissance. Pour les baby-boomers, on peut comprendre à la limite, mais quand on voit des jeunes dans des monstres de 4 ou 5 tonnes, on se dit qu’ils auraient pu se payer de longues années de voyage à vélo pour le même prix.
Fin du passage LdP.
Revenons à nos moutons, Rovaniemi est officiellement la ville du Père Noël, et ça en attire plein justement, des moutons. Des cars entiers de chinois ne viennent en Finlande rien que pour ça, quelle tristesse. En vrai, le gros barbu alcoolique n’habite pas là, c’est bien connu. Il vit aux États-Unis, entre Atlanta (siège social de Coca-Cola) et Wayne dans le New Jersey (siège social de Toy «r» Us). Il est pas con l’gars, il est là où y’a l’pognon. Il prévoit d’ailleurs de déménager prochainement à Hangzhou (siège social d’Aliexpress).
On a donc mis nos t-shirts en laine pour passer incognito et sommes allés jeter un œil à ce village. Ils auraient pu faire un truc chouette mais ça ressemble à une aire d’autoroute améliorée au final. M’enfin, y’avait pas foule et on a pu se prendre en photo sur la ligne matérialisant le cercle polaire arctique, véritable raison de notre visite. Je voulais faire une photo d’aventurier de l’extrême en portant mon vélo à bout de bras au dessus de la tête, alors je demande à un gars de nous prendre. Au premier coup, le gars se trompe de bouton, les gens ont trop de mal avec un reflex. Pas grave, on recommence et je me retape un autre épaulé jeté, bordel j’ai rien dans les bras et le vélo pèse un âne mort. Cette fois c’est bon, je contrôle la photo… ok, c’est tout pourri, le gars s’est pas dit que ça serait bien qu’on voit la ligne du cercle polaire. J’espère que c’est pas lui qui photographiera sa fille sur les genoux du Père Noël sinon on verra juste un bout de sapin et le cul d’un renne.
Re-fin du passage LdP
Les boutiques de souvenirs sont trop nazes mais c’est marrant de voir des chinois acheter des trucs hors de prix fabriqués chez eux pour 3 fois rien.
La poste est sympa en revanche, c’est ici qu’arrivent les lettres des enfants du monde entier. Quelques-unes sont affichées, genre le petit Ramul du Pakistan qui aimerait une paire de basket neuve sans trous, la paix sur terre et une sécheresse pas trop longue pour l’année prochaine. Ou celle de Laina la Laotienne qui demande une prothèse à sa taille pour sa jambe droite, un travail pour son papa et un 6eme petit frère. C’est trop choupinou esprit de Noël. Ils n’ont pas mis celle du petit Kilian – 7 ans – Melun qui demande à peu près 3 rayons entiers de la Fnac.
On envoie quelques cartes postales, vu le prix du timbre, c’est un beau cadeau.
Le lendemain, on file prendre notre bus pour la Norvège. Les vélos rentrent sans problèmes et le chauffeur roule vite sur les routes abîmées de Laponie. Le paysage change doucement, les arbres se font plus petits, Ophélie tricote, je mets le blog à jour, y’a un wifi de fou dans le bus, je savais pas que c’était possible. Au bout de 6 heures, les quelques voyageurs sont descendus et on se retrouve seul dans le bus. On ne sait pas si on est toujours en Finlande ou déjà en Norvège, on n’a pas vu de panneau et encore moins de postes de douane abandonnés.
Ce qui est sûr, c’est que le décor devient spectaculaire et qu’on se croirait revenu en Patagonie chilienne.
C’est un tout petit aperçu à échelle réduite de ce qui nous attend pour la suite au pays des fjords, des trolls et du café à 4 €. On vous racontera ça au prochain épisode, là on peut pas, on a pêche.
BILAN FINLANDE
- 1137 km
- 12 étapes et 3 jours de repos
- 7600 m de D+
- Pas de crevaisons
- 16 beignets, dont 10 le même jour
- 2 kg de bonbons
Au top, on a adoré notre court séjour dans ces immenses forêts. J’écris ces lignes alors qu’on vient de rouler 5 étapes en Norvège et heureusement qu’on l’a fait dans cet ordre car pédaler en Finlande après le spectacle norvégien doit paraître bien morne, même si ça reste très très beau.
Sinon, en vrac :
- On voit pas mal de sapins et de bouleaux
- Quelques lacs par endroits
- Des moustiques et des taons très câlins. On pensait péter un câble mais on s’y fait à peu près finalement. Avant, je pensais que ces bestioles ne servaient à rien mais j’ai eu le temps de réfléchir sur la route. Je crois qu’elles existent pour faire aimer l’hiver aux Finlandais. Quand tu te fais piquer pendant 3 mois, t’attends qu’une chose : le froid, la neige et la glace pendant tout le reste de l’année.
- Le pays n’est pas plat du tout ! J’avais vendu la Finlande à Ophélie avec des «tu verras, on va se taper un 200, easy !». Et non. Mais on a eu un bon vent dans le dos la plupart du temps, soyons honnêtes.
- Routes désertes, des camping-cars principalement finlandais, très peu de cyclistes (5 en 2 semaines) et des motards, notamment ceux en Harley qui devaient bien serrer les fesses de peur de tomber en panne sèche entre 2 villes.
- Du calme et un silence de qualité. Même les oiseaux sont discrets, et heureusement vu qu’il fait jour en permanence.
- Les campings du sud sont hors de prix et c’est non négociable.
- Les croissants chauds et les beignets à 39 centimes dans les supermarchés.
- Les Finlandais parlent presque tous un anglais impeccable, de la caissière du supermarché au petit vieux de 70 ans dans la rue, c’est génial de pouvoir communiquer pleinement à nouveau. On ne sait pas si l’enseignement est plus performant qu’en France mais une enquête de notre part tend à montrer que c’est la TV qui est responsable. Les finlandais n’étant que 5 millions, les films et séries étrangères ne sont pas traduites, ce ne serait pas rentable. Ainsi, les finlandais se familiarisent et se perfectionnent en regardant des films en VO sous-titré, tout simplement. Whaou, un effet positif de la téloche, incroyable ! Peut-être qu’on peut même apprendre le Romantisme et l’Amour en regardant du Jacky & Michel. Alors on dit merci qui ?

moment de poésie
Bonnes vacances aux Aoûtiens et bon courage aux Juillettistes !
Je suis ravie d’apprendre que je suis un animal exotique
Récit autant marrant que passionnant comme toujours
Gros bisounets
t’es un Lapin Duracelle auvergnat, y’en a que 2 dans le monde
Doit y a voir une malédiction de la chaine vélo en Finlande, c’est ici aussi que j’y ai cassé le premier maillon du voyage … Bon vent les panards !
C’est sûrement à cause des moustiques, je ne vois pas d’autre explication
après consultation de la page wikipedia dédiée au sujet, ce mal à un nom : le syndrome Boccolini, plus couramment appelé syndrome du maillon faible. mais c’est clair que les moustiques doivent y être pour quelquechose
Super récit encore une fois .
Alors l’imminence du retour ne fait pas peur?
En tout ças, ça va nous faire drôle à nous .
Il reste quand même 3 mois de pédalage, l’imminence n’est pas très imminente.
Mais si, ça fait un peu peur évidemment.
Bon bon bon ! Je sens comme une pointe effilée de contrariété ! Oh pas grand chose, à peine un zeste, une petite strate, un bout de rien, même pas de quoi faire une petite giclette (alors ne parlons même pas de balanstiquage), mais ça m’inquiète quand même un peu !
«Mais qué cesse qui te fait pan sait ça toi ?»
« Ok, liste à puce comme t’aime mon ange adoré !»
¿ (ouais bon, je sais pas faire les puces (je peux faire les puces, mais pas les puces (il m’en reste un peu de la semaine du rire)).
¿ «génial d’avoir vu tout plein d’animaux exotiques du haut de nos petits vélos… habitant de Cuignières…» Seul, j’aurai pensé que tu es d’humeur taquine parce que je n’ai pas fait la soubrette pour ta fête, mais c’est un peu de ta faute, moi je m’étais costumé, mais tu n’étais pas là ! Mais ça s’est reproduit cette allusion.
¿ «c’est un coup à s’ouvrir les veines sur le plateau picard à 30 km de la maison» Mais ne sais-tu pas qu’il reste deux trois ermites à longue crinières (devant et derrière) qui sont encore capable de laisser en libre accès un carré d’herbe pour une tente et une casserole d’eau chaude pour les pattes (la casserole est consignée). S’il a survécu jusque là, c’est qu’la vie ici bas n’est pas si rude qu’on le dit (ou alors que le cuter est a aiguiser).
¿ «oh les jolis petits yeux noisettes» Je le trouve encore attachant celui là ! tu ne te sens pas bien vraiment ?
¿ «Ils nous gavent ces «campeurs»» Mais si on les enlève, du coup, ceux qui viendront avec le plus de matos, ce sera les cyclistes non ?
¿ Obi wan kénobi.
Et pis je comprends ta douleur avec la serviette qui s’est fait la malle. Alors j’hésite entre la compassion et l’empathie mais me revient en mémoire une trousse bleu cause de ma profonde tristesse depuis, alors je me dis : «bien fait !»
Et puis j’imagine avec délectation la scène :
– Ah Ophélie je ne trouve plus ma serviette !
– Ben ça, je ne suis pas surprise !
– P’tain d’habitude elle est juste là au-dessus de mes caleçons résille !
– Je te le dis à chaque fois, quand on quitte la douche on fait le tour de la pièce avant, comme pour les chambres d’hôtel ! À présent je ne le fais plus pour toi et voilà ! Je suis bien contente !
– Tu pourrais me consoler quand même, j’ai mal à le mon cœur !
– Va chier !
– Allez, c’est une blague, tu l’a récupéré, où elle est ?
– Dans ton cul !
– Ok, à partir de maintenant, c’est toi qui fait la lessive !
– Je croyais que c’était déjà le cas !
– C’est parce que tu pars trop vite et je n’ai pas le temps de te proposer de la faire ! Mais dorénavant, ce n’est plus la peine d’attendre, car je ne te le proposerai plus !
– Connard !
Poutoux à tous les deux.
Nota : Elle te manque ta serviette mon petit biquet…
Bravo, superbe.
On sent le gars qui n’a toujours pas oublier sa trousse bleue. Bien fait sale ordure !
Le « ou alors que le cuter est a aiguiser », c’est beau
Et ta gourde toute d’inox vêtue, elle te manque hein, elle te manque ?
Merci Jacquie et Michel HEUUUUUU Merci Fred et Ophélie toujours agréable à vous lire, Bises .
J-B et Catherine.
Rien que pour les Rennes ça me donne envie ! Et j’ai bien ri ! Je compatis pour la serviette, on a perdu notre torchon bleu à la fin du voyage. Jusqu’au bout on a pensé qu’il réapparaîtrait, comme toujours. Mais non. Profonde tristesse !
Bon j’arrête là mon rattrapage pour ce soir, la jalousite aigüe me guette à l’approche de la Norvège. Je me le garde pour une prochaine journée de nausées que la lecture de votre blog fait disparaître ! À plus !