26/06/13 Baker City – Sumpter = 52 km
27/06/13 Sumpter – Prairie City = 75 km
28/06/13 Prairie City – Dayville = 76 km
29/06/13 Dayville – Mitchell = 64 km
Jour 1
Après avoir pris un super petit déjeuner cuisiné par Betty-Jo, nous partons à contre-cœur, au vu du temps qu’il fait dehors, pour nous rendre vers Sumpter et monter un 1re col sur les 3 qui nous attendent. Betty-Jo nous donne plein de nourritures : bonbons, muffins et reste de brownie. Fred est obligé de refuser lorsqu’elle souhaite nous donner des sodas (ou est passé M. Crevard ?)
Journée marquée par la pluie, nous arrivons rapidement au camping de Sumpter qui ressemble à un fort Playmobile selon Fred. Nous passerons notre après midi sous la tente et avec Internet (merci le Wifi!) car la pluie ne cessera pas de l’après-midi.
Sumpter est une ville minière fantôme, au charme désuet : Il y a 3 blocs, 2 restos et plein de bâtisses à vendre (dont le camping/motel ou nous étions)
Jour 2
Nous avons eu plusieurs jours de pluie depuis notre arrivée à Baker City et en l’espace d’une nuit, nous passons à la canicule avec des après midi à plus de 35°C .
Une fois mes rituels matinaux effectués (brossage des dents, mettre les habits de vélos, peigner mes cheveux … ) – Fred déteste m’attendre le matin ! – nous enfourchons nos vélos pour nous rendre à Austin Junction via 2 cols.
Nous décidons de manger sur place car il fait trop chaud dehors et nous avions une envie terrifiante de boisson fraîche avec pleins de glaçons. Nous rencontrerons d’autres cyclistes à ce magasin dont un couple, en balade pendant quelques jours et qui sont des hôtes Warmshower. Nous prenons leurs coordonnées car nous allons passer devant chez eux dans quelques jours.
Au bout du compte, nous grimperons les 3 cols en une seule étape. Par contre, le dernier fût plus difficile car il faisait très chaud. Je suis les conseils de Dr Ross et je mouille mon t-shirt et ma casquette dans la rivière puis je les remets sur moi. Selon lui, cela permet de rester au frais ! Ça marche.
Fred est content, nous tombons sur un camping pas cher avec un tarif pour les cyclistes (6 US Dollar) .
Jour 3
Après une route facile, nous arrivons vers 13h à Dayville notre étape du jour. Comme il fait très chaud en ce moment (et cela va durer apparemment), nous préférons nous lever plus tôt et ne rouler que le matin. En arrivant dans la ville, une dame nous interpelle et nous conseille d’aller à l’église au dessus, on y accueille les cyclistes et on peut prendre une douche.
Nous nous y rendons et sommes surpris et content. C’est gratuit, il y a plusieurs pièces avec une salle de bain, une cuisine, un lave linge et sèche linge, des tables, un ventilateur et même Internet. «Dieu m’a donné la foie et je ne sais quoi…» d’Ophélie Winter (grande philosophe blonde comme moi).
Les malheurs de Fred : fatigue chronique après chaque repas et a des difficultés à supporter la chaleur. Que faire ?
Ophélie
Oui mes frères, Dieu est fraîcheur et nous offre un toit pour cette après-midi de fournaise digne des portes de l’enfer, ou du Nevada.
Mais Dieu et moi sommes un peu en froid depuis mes cours de SVT sur la théorie de l’évolution et le Darwinisme. Alors, le glas ne tarde pas à tomber et je trouve mon pneu arrière à plat en allant faire quelques courses. J’avais déjà réparé une crevaison sur le pneu avant le matin même.
Mais cette fois, point d’épines, de bout de verre ou de métal, simplement un trou dans la chambre à air. Je ne pense pas me tromper en affirmant que nous sommes face à un cas d’immaculée crevaison.
M’en fous, j’ai plein de rustines !!
Le soir, des mecs viennent se faire cuire une pizza et nous filent la moitié. Une bonne pizza ricaine tomate – jambon – ananas. Pas terrible mais gratos.
Amen
Fred, ni Dieu ni maître mais une bonne trousse à outil.
Jour 4
Après une nuit pourrie à cause de la chaleur, d’un moustique plus malin que les autres et d’un réveil à 5h, on attaque la journée.
On grimpe pendant 50 km / 4h sur le genre de profil qu’on déteste : une pauvre pente interminable à 1 ou 2 % avec du vent de face. On préfère des bon lacets à 6-7 % ou tu sues bien fort mais au moins tu sais pourquoi.
Suivent 10 malheureux Km de descente jusqu’à notre point de chute : Mitchell, 170 habitants, une supérette, un motel, un parc gratos ou dormir, une rivière attenante ou se laver et… un marchand de hot-dog !! On est sauvé !
Intriguant cet arbre à chaussures tout de même! Je suis certains que les millions de fans qui vous suivent dans vos aventures souhaitent en connaître un peu plus sur ce mystère arboricole! Bonne continuation, c’est vraiment très agréable de vous suivre! Bonne route!
Oui, en effet. Il est au milieu de nulle-part cette arbre. Y’a pas mal de chaussures suspendues aux fils téléphoniques dans le coin, une sorte de mode dont cette arbre serait l’égérie…
J’ai bien rigolé avec l’immaculée crevaison. Bonne continuation
oui, c’est toujours marrant quand ça arrive aux autres, les crevaisons !!
On veut une photo du t-shirt mouillé!!!! Mdr
combien tu donnes ?
Superbe paysage, ca me donne envie.
Quant je voie la photo du jour2, il y a une question essentiel : Qui sert d’appât à moustique pour l’autre ?
Y’a plus rien à bouffer sur nous, donc ils vont sur les ricains bien gras