Yaks, Yaourts et Yourtes – Tadjikistan – Acte 2

 

  • du 30/08 au 06/09
  • de Khorog à Murghab via la M41
  • 6 étapes consécutives / 341 km / 3600m de D+
  • 2 cols à plus de 4000m
  • de la grêle et de la neige

On s’arrache au confort et à la chaleur de Khorog et reprenons la route avec, comme toujours après une pause, des jambes de myopathe. On a méchamment blindé les sacoche avec de la bouffe et ça se ressent pas mal lors des raidillons sur les passages non bitumés.img_6505

Les paysages sont toujours à la hauteur de la réputation de cette Pamir, que les cyclistes surnomment la Carretera Australe d’Asie.img_6518

Le 1er soir, nous avisons un sorte de sous-bois à l’herbe impeccablement broutée et posons les tentes. Ophélie part demander au proprio si ça ne pose pas de problèmes de camper là (pendant que je suis déjà en calbute en train de me laver au ruisseau). Et une fois de plus, nous sommes obligé de subir la gentillesse Tadjik : le gars nous invite à boire du thé et à se tartiner une délicieuse confiture d’abricot sur du pain frais, le tout fait maison. Adorable.

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Le 2eme soir, rebelote. Alors qu’on fait le plein d’eau dans le jardin d’une mamie, cette dernière nous invite à prendre le thé et à manger son yaourt avec du pain. Elle a une voix très douce et apaisante, il fait chaud dans sa maisonnette, on est drôlement bien. On est gêné de tant de générosité et lui donnons un peu d’argent en partant. On ne sait pas si c’est bien ou mal mais ça nous paraissait correct sur le moment. En tout cas, c’était mieux que de lui mettre une mandale dans la gueule, c’est sûr. img_6573

On campe juste en face de sa baraque, le coin est sympa et le vent froid ne nous incite pas à continuer. On roule à l’économie en ce moment, fini les grosses étapes de bourrin, on en refera peut-être en Chine, genre sur du beau goudron plat vent dans le dos. Genre quand y’a aucun mérite.

Du coup, on a le temps de cuisiner et on se fait des pancakes aux flocons d’avoine. Oui, on trimballe de la farine et de la levure, faudra bientôt une roulotte pour ajouter un Magimix, la cocotte en fonte et les moules à cupcakes.

Ça commence à cailler et les doudounes-bonnets-gants sont de sortie matin et soir. La journée, au soleil, ça reste presque l’été.p1100717

On continue notre lente ascension, parfaite pour une acclimatation en douceur. Aujourd’hui, on vise une source d’eau chaude. Avec Ophélie, on imagine naïvement un bassin turquoise en pleine nature avec des beaux rochers autour, des galets bien lisses au fond, un arc-en-ciel et des licornes. Raté, on atterrit dans un espèce de bain-douche soviétique un peu glauque et en plus c’est payant ( 0,30 €, un scandale !!). Alors on boude dans notre jus pendant qu’Alice et Benoit vont se décrasser. Surtout qu’on a bien sué pour l’atteindre, avec une traversée de rivière sur un pont suspendu en bois ou j’ai failli laisser une rotule quand mon pied est passé dans le trou que vous voyez sur cette photo.p1100722

On reprend les vélos et campons à 3800m dans un décor Islandais, au milieu des terriers de marmottes. C’est des monstres, elles ont dû bouffer au Mc Do tout l’été, c’est pas possible. Leurs ventres trainent par terre quand elles se dandinent. Elles peuvent plus courir, c’est un dandinement rapide. Elles pourraient même pas échapper à un Yorkshire.

Le temps se couvre, ça fait une belle lumière mais on se pèle bien comme il faut avec le vent. On mange sous les tentes et zou ! dans les sacs de couchage. Avec Ophélie, on regrette notre ancienne tente ancien bunker 4 saisons. La « nouvelle » (déjà 5 mois mais on l’appelle encore la nouvelle) est censé convenir pour 3 saisons, mais je pense que c’est 3 saisons dans le sud de la Californie.img_6644

Au réveil : 2°C, pluie. On hésite à rester glander sous la tente histoire que ça passe. Mais les Transatos sont d’attaque alors on enfile nos combinaisons du désespoir et enfourchons nos vélos aux agréables sièges mouillés. La pluie cesse, la T°C monte un peu et la montée au col devient un petit plaisir. Les précipitations de la nuit ont saupoudrées de neige les montagnes, on vit un beau moment.img_6647

Mais ça se corse vite quand le beau bitume laisse place à une piste légèrement collante et que la montée au col se termine par 3 km à 8% et plus. Le souffle est plus court, Ophélie-le-lapin-des-plaines-aux-poumons-atrophiés tousse de plus en plus, l’effort est intense. A une encablure du haut, j’observe le versant d’en face et aperçois un rocher qui bouge. Les rochers ne bougent pas habituellement alors je zoom à fond avec le Lumix : un YAK !! On est en vélo et on voit un yak dans la neige !! Ça fait quelque-chose. Pas une mi-molle, il fait trop froid, mais presque.p1100735

Hop, nous voilà au col de Koi-Tezek à 4272m.

Le soleil apparaît et on entame la descente dans, je cite le gros blaireau blasé du Lonely Planet Asie Centrale : « un désert d’altitude, où les sommets enneigés qui encadrent un paysage lunaire n’ont rien de spécialement remarquable ». ???!!! Comment il a pu écrire ça ? Il habite à Disneyland le mec ou quoi ? Je vous laisse juger, nous, on a pas trouvé ça dégueux du tout. Mais j’admets que tout est plus beau à vélo. Sauf Juliaca au Pérou et Nogent-sur-Oise fin novembre.p1100743img_6683

Dans la descente vent dans le dos, je filme tout de même en roulant ce paysage tout moche et ne voit pas l’énorme nid de poule qui m’attend. Je me fais secouer très fort, heureusement qu’on a des suspensions sinon les roues se pliaient. Sous le choc, le câble de dérailleur arrière a cassé net. Il était arrivé la même chose sur… la carretera australe !

Après une pause repas à l’abri du vent, on poursuit et enchainons avec 2 autres côtes, d’autres paysages lunaires affreux, une averse de grêle et une piste boueuse.

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Grêle en vue ! Youpi !!!

Au sommet d’une côte, un motard espagnol s’arrête et on papote. Le gars se plaint que son Afrika Twin peine à plus de 4000m… sans blague… nous ça avance tout seul. Il nous demande si on est parti de Khorog ce matin. Je lui demande si il a conscience de ce qu’il dit : Khorog est à environ 180 km et on a mis 4 jours !! Il s’excuse puis demande si on sera à Murghab ce soir… Rhhhaaaa, il est 16h et c’est à 150km !!! Vaut mieux pas qu’il monte sur un vélo, il risquerait de partir avec une gourde et 2 snickers pour faire Madrid-Marrakech.

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Hideux paysage lunaire

Les kilomètres deviennent difficiles mais on a fait l’erreur de ne pas trimballer une réserve d’eau aujourd’hui, pensant croiser un torrent à un moment ou un autre. Alors on enchaîne mais le torrent ne vient pas, contrairement à la nuit et on se résout à monter la tente vers 18h30. On arrêtera finalement les rares véhicules qui passeront et arriveront à collecter 3 ou 4 litres. On fera même la vaisselle avec du Sprite, croyant que la bouteille contenait de l’eau. Bientôt, on lavera le linge avec de la purée mousseline.

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Tente gelée, glaçons dans les gourdes. Vive les bonnets

T°C négative au réveil mais le soleil dégèle tout rapidement. L’étape du jour est l’une des plus belles. On longe un lac, roulons sur du bitume, traversons un village de bout du monde et déjeunons en face de yaks et de yourtes dans une grande plaine entourée de montagnes enneigées. Le gars du Lonely Planet aurait sûrement lâcher un « mouais pas mal » avant de jeter son mégot par la fenêtre du Hummer, c’est dire.

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Le soir, on s’écarte un peu de la route et campons au milieu de maisons abandonnées. Ça nous fait un abris pour le vent, glacial le soir. Au sol, quelques pieds de yak et crânes de mouton ou chèvre. Nous sommes à 4000m d’altitude, Ophélie continue à tousser et ça continue à geler la nuit, on dort désormais habillés dans nos sac de couchage. On place les tentes de façon à avoir le soleil au matin, histoire de pas perdre un téton quand on se change au réveil.

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ces couleurs en haute altitude, ça fout une claque

Le matin, un petit col en pente très douce à 4150m et une belle route nous amène à Murghab. Juste avant, des gars dejeunant en bord de route nous invitent à partager leur repas. On venait de pic-niquer mais il reste toujours un peu de place pour une bonne purée lubrifiée au gras de mouton.

Il nous reste assez d’énergie pour faire le tour des guesthouses et trouver la moins cher. Bingo, 8 dollars/pers avec diner et p’tit dej inclus. Au top Mansur.img_6844

Dans cette ville, pas d’internet et de l’électricité seulement la nuit. C’est apaisant. On ne devait y rester que 2 nuits mais l’estomac explosif de Benoit prolonge notre séjour d’1 nuit, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Le bazar de Murghab, composé de containers alignés, est bien achalandé et nous permet d’alourdir encore un peu plus nos sacoches pour la suite.

La suite donc, c’est 4 belles étapes marquant la fin de la Pamir Highway et du Tadjikistan avec un beau col à 4655m, d’autres nuits glaciales et un retour à la civilisation au Kirghizistan. On racontera tout ça dès que possible. Quand cet article paraitra, nous serons presque en Chine !!

31 commentaires sur “Yaks, Yaourts et Yourtes – Tadjikistan – Acte 2

  1. Et dire que je me plaignais de la chute des températures à Limoges : 17°C (sans la tente): c’est bien de me mettre le museau dans le caca de yak…

  2. oh putaing!!! salauds fallait prévenir ca envoie fort! vous voulez nous dézinguer ou quoi?
    La les mecs, c’est top de chez top! A monaco j’avais eu vraiment peur en me rappelant la cordillère des Andes. J’appelais les yaks à la rescousse. 5 mois après contrat rempli au dela des espérances. Quels paysages, quelles photos, quel putain de récit bien balancé, comme si tout était facile. MERCI LES GARS
    Ps: Fred, puisqu’on est entre nous, ( et non pas sur le blog d’a coté…) confidence : bien joué la tente face au soleil levant : tu as raison de faire gaffe à la perte de téton le matin; parait que souvent dans ce cas on y laisse aussi une coucougnette et bien que Alice-moutarde la dure à cuire s’en foute, jsuis sur que ta future mariée en serait préoccupée.

  3. Allez j’y reviens. 1/Non mais t’as vu la première photo!! quelle beauté cette vallée! 2 /les photos de bivouac sont extra ( celle avec oph superbe) et nous font bien participer. 3/ Pour le reste je me dis que vous ne devez pas regretter d’être quatre surtout que vous semblez vraiment bien aller ensemble,sympa votre truc. poutoux de chez Frisou

  4. Cré vin diou, faut lui crever les yeux au blasé de lonely planet, ou l’assigner à résidence à Aulnay-sous-bois A VIE !!! Trop classe le yack. Si vous pouviez en trouver un écrasé sur la route, ça compléterait vachement bien l’album.

  5. On va vraiment avoir des blogs miroirs… Je viens de lire votre article après avoir planifié le nôtre… 🙂 Toujours pas de licornes à l’horizon, mais on en est pas loin ! Bonne route vers la Chine !

  6. Hallo !
    En tant que directeur commercial de Nazca-France, je tiens à apporter aux lecteurs de ce blog un éclairage un peu plus objectif.
    Et allons-y ! Encore « un câble de dérailleur arrière cassé net »… On ne compte plus les problèmes techniques avec ces soi-disant « tanks tchèques ».
    Alors, bon, d’accord, les photos sont potables, le récit lisible, l’humour supportable (et encore, pas toujours) ; d’accord les animaux morts apportent une touche « trash, jeune, décontractée », mais l’important, c’est LE VÉLO !
    Je peux vous garantir que chez nous, avec un NAZCA, vous n’auriez jamais rencontré autant de problèmes (pièces éclatées, siège percé, câble cassé, etc.)
    Comme le dit souvent notre DRH, Stephen-Kevin, « Avec NAZCA, pas de tracas ! »
    Je vous invite à consulter le blog génialissime d’un couple extraordinairement beau et drôle qui a fait 10 000 km, il y a une paire d’années, aux Amérique (Les Terr’Ailleurs, si ma mémoire est bonne). Et bien, grâce à NAZCA, ils n’ont subi aucun problème technique (juste un petit boulon qui retient le guidon à changer) même pas une crevaison !
    Alors ! ! ! C’est pas de la supériorité néerlandaise ça ! C’est pas la classe batave !
    J’espère avoir éclairé la lanterne de tous les futurs cyclo-randonneurs qui voudront faire de la borne sans être arrêtés par des problèmes techniques ! N’oubliez pas non plus que sur les NAZCA, vélos néerlandais, il y a un petit compartiment secret permettant de passer discrètement, aux frontières, 1kg d’herbe médicinale, sans être inquiétés par les douaniers.
    A bon entendeur.

    Jean-Willy, Directeur commercial de Nazca-France

    • Hallo Jean-Willy,

      Quel beau prénom ! Et merci pour votre contribution.
      Vous faites allusion aux Terrailleurs et il se trouve que j’ai la chance (ou pas) de les connaitre presque personnellement. En effet, ils ont choisi des Nazca pour leur voyage mais peut-on vraiment se fier aux choix d’Ardennais ? Car, déjà, comment peut-on choisir de vivre dans les Ardennes ?
      Et sachez qu’ils ont un paquet de problèmes avec leurs vélo. Un jour, j’ai croisé Pierrot, le gars des Terrailleurs (un brin poilu mais pas moche le mec). Il sortait de la Fistinière, un club branché assez loin de chez lui pourtant. Bref, il m’a sorti un bobard comme quoi il cherchait un camping et qu’il était tombé là par hasard mais que c’était cher (enfin, il a dit que ça lui avait fait mal au cul).
      Re-bref, on en vient à parler de son vélo et il m’avoue en avoir bavé aux USA. Certes son câble de derailleur n’a jamais cassé car les Nazca n’ont pas de dérailleurs, c’est pas prévu. Y’a juste 3 plateaux, dont 1 qui passe pas. Il m’a avoué également que l’emplacement du guidon et du siège avait été inversé et qu’il a pédalé dos à la route pendant 4000km avant de s’en rende compte.
      Comme on devenait pote, il m’a enfin avoué l’accident qu’il a eu avec la roulette de chaine. Je ne peux pas en parler ici car se faire arracher une couille n’est vraiment pas un truc que les gens aiment qu’on sache sur eux.
      Bien à vous

  7. En 76 jours de voyage vous êtes presque à la fin? Ça vas vite dis donc. Si vous continuez à cette allure vous allez rentrer en France bientôt. Je sais que la Chine c’est grand mais… Ça vas vite.
    Quelques questions:
    1. Vous avez un filtre pour l’eau ? Est-ce que ça peut être utile ou surpoids superflue ?
    2. Velo couché sans suspensions, c’est faisable ou non?

    • Salut,
      Le compteur n’est pas du tout à jour, on est à 167 jours de voyage, à peu près à la moitié de ce qu’on avait prévu.
      1. Yes, on a un sawyer squeeze très léger qui marche très bien. Indispensable pour nous depuis l’Ouzbekistan. Zero diarrhée jusqu’à maintenant.
      2. Pourquoi pas mais je ne le ferais pas. Surtout pas la Pamir.

        • Ophélie arrête pas de me répéter de mettre à jour cette putain de tripline… Alors moi j’lui répond que les gens ont des cartes ou google map ou au moins quelques connaissances en géographie.
          Alors elle me réponds « oui, mais certains sont Ardennais ».

      • Merci pour les réponses.
        Du coup… je suis entrain de lire, aussi le blog des vos amis 🙂
        Lire les deux blogs en contemporaine c’est formidable!
        PS: à te lire, souvent avec mon café je suis plié en deux de rire, merci pour l’humour fantastique.

  8. Ca claque les photos !
    Et sans la petite trace sur l’objectif des US , encore mieux !

    Encore un article qui rempli toutes les cases du cahier des charges de l’article idéal du cyclo-voyageur.
    Ah non , il manque l’animal écrasé….

    • Quelle mémoire ! Tu te souviens de la rayure, bravo !
      Là on a investi dans un petit reflex et j’ai trouvé un filtre polarisant à Douchanbé, bien utile pour la Pamir.
      Patience pour l’animal écrasé, c’est déjà programmé et j’en ai encore un très beau en stock pour après

    • Bien Mimi, même en vacance tu lis le blog, merci !
      On se demandait si vous étiez bien au Quebec. Faudra que tu nous racontes un peu ça.
      On a pensé à toi aujourd’hui au resto, en Chine. On n’a pas vraiment mangé ce qu’on voulait, pas facile de choisir, même avec des photos…

      • On est rentré hier… Vu phoques, baleines, et autres porc-épic dans un super décor. Des spots de camping à te rendre jaloux (et oui c’est possible)… En tout cas, le manque de fromage était dur (grosse pensé pour Ophélie) ! C’était sympa de lire votre blog alors qu’on était nous même en voyage lol.
        Profitez bien de la nourriture chinoise pochette surprise (et oui on sait rarement ce qu’on mange mdr).
        Bisous !

        • C’est bon, on a fini par trouver un resto avec des grosses photos des plats, du genre ou tu vois bien si ce qui flotte dans le bouillon c’est bien du blanc poulet et pas des pattes de poulet.

  9. Vu dans TheGoodCorner.au : Echange abri en béton Hillberg 3 places contre tente légère 3 places itou. Cause trop lourd pour l’Australie. Beaucoup servie mais bon état général, révision et vidange effectuées avant expédition. Pas sérieux ne pas s’abstenir.

  10. Quel plaisir de lire vos aventures :o) un très beau reportage photos, et des commentaires qui font travailler mes zygomatiques.

  11. Ouais, ben c’est pas joli joli de balancer comme ça sur le dos des petites villes de l’Oise quand vous vous dormez au milieu des décharges et des bouses de yaks…! C’est un peu comme si je te disais que les picards de Chantilly c’est pas vraiment des picards….ça fait mal hein ? Et t’en connais bcp des villes qui ont chaque année leur festival country ( Mossieur !) animé par « Jean Paul Le Grand Cowboy » ? ( OK le même jour à Chantilly c’était le Qatar Prix de l’Arc de Triomphe mais qd même….) Des villes qui jouent à guichet fermé à son « Bal de la soupe » tous les ans en novembre ? Des villes où ses habitants s’immoleraient les poils du torse pour pouvoir assister à une conférence des Panardos ( les Gypy Kings du vélo couché ) de passage entre deux tournées mondiales ? Non sérieux faut arrêter de dénigrer comme ça ….en plus depuis vendredi dernier la ville est devenue la capitale intergalactique du vélo recyclé en accueillant gratos sur 127m2 l’atelier que tu connais 😀 Bref c’est pas parce que tu en veux au mec du LP qui roule en Humeur qu’il faut s’en prendre à des Oisillons qu’ont rien fait . Bon en plus les habitants de la ville lâchement calomniée sont pas rancuniers du tout et ils vont continuer à rire de vos burlesques déambulations sans faire semblant. Bonne route à vous!

    • Salut Fred !
      Tu connais le ton du blog et tu sais qu’il faut presque tout prendre au 2nd degrés, sauf le nombre de kilomètre et les animaux morts. Surtout les animaux morts.
      En tout cas, ma petite remarque t’a fait réagir et nous avons gagné un follower ! Le crime paie !
      Bravo pour l’atelier, vive les Oisillons !

  12. Alors là je suis déçu Fredo ! T’as plus ton Opinel ou quoi ?? Tu aurais été un vrai bogosso-gentleman si tu avais prélevé un bout de fourrure sur un Yak pour réchauffer ta moitié ! En plus, je suis certain qu’il t’aurais remercié d’un coup de corne parce qu’il avait trop chaud par ces température Caribéenne… Et puis, z’êtes pas encore en Chine ! S’rez jamais en Thaïlande en décembre !
    Poutoux poilu.

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